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Dépassés à l'orange

Des Néerlandais en lévitation ont fait tomber le panneau d'affichage sur l'équipe de France. • Rendez-vous manqués • Crise d'efficacité • Les gars • Les observations • Le match de TF1 • Les titres
le 15 Juin 2008

 

France-Pays-Bas :1-4
Stade de Suisse, Berne, 13 juin 2008
Buts : Kuyt (9e), Van Persie (59e), Henry (71e), Robben (72e), Sneijder (90e + 2)

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Maîtrise technique individuelle et vitesse collective. Les Pays-Bas sont la plus jolie équipe de contre vue depuis longtemps, et ils ont puni les Français comme les Italiens: avec une efficacité et une réussite remarquables. En ayant été plutôt bons, mais insuffisamment réalistes, les Bleus ont enregistré une défaite record pour les phases finales de l'ère moderne. Encore vivants, ils espèrent que leurs adversaires de vendredi ne leur asséneront pas le coup de pied de la mule lors de la dernière journée. Et ils se présenteront mardi soir pour jouer avec les Italiens une dramatique qui promet.
En attendant, on connaît la chanson: les sélectionneurs amateurs et les experts ne vont retenir que le score et chercher à nommer des coupables, oubliant que le match a connu plusieurs instants de vacillement... tous en faveur des Néerlandais.


Rendez-vous manqués

On lu et entendu que que les hommes de Van Basten ont mieux commencé le match, alors que le combat – qui a fait rage dans l'entrejeu avec notamment une agression de De Jong sur Ribéry, vite vengé par Makelele – était très équilibré. Le côté gauche français donnait des coups de boutoir: une première combinaison Ribéry-Évra-Malouda, suivie dans la même minute par un une-deux entre Henry et Malouda qui centre pour la tête de Ribéry (5e). Le but sur un corner obtenu et "transformé" par Kuyt est venu sur la première occasion batave, hormis un tir écrasé de Van Nistelrooy (3e).

Ascendant scorpion
Les deux équipes plantent alors, lorsqu'elles s'extirpent du milieu de terrain, des banderilles pas encore très dangereuses quand échouent les tirs de Kuyt (au dessus, 20e) et de Govou à angle fermé, après un centre de Sagnol (corner concédé par Van der Sar, 23e). Mais ensuite, ce sont les Bleus qui prennent l'ascendant, leurs adversaires ne plaçant plus qu'un centre de Mathijsen en pleine surface, mais sans destinataire (27e). À trois reprises en quatre minutes peu après la demi-heure, ils mettent Van der Sar à l'ouvrage: frappes de Malouda, sèche mais sur le gardien, de Govou après un superbe échange Malouda-Ribéry-Évra, et de Ribéry en percée dans la surface.

bern1.jpgErreurs d'aiguillage
Pour finir, Sneijder n'inquiète pas vraiment Coupet (38e), tandis qu'Henry, alerté par Makelele, n'enroule pas assez un tir en pivot (43e). Bien que capables de faire courir les Bleus grâce à leur facilité à tenir le ballon dans leur moitié de terrain, les Oranges ont nettement reculé. Ils ne remontent pas à la reprise. Henry déborde à gauche, mais Ribéry est trop court pour reprendre son centre (47e).
Le match vacille alors au passage de deux aiguillages: Ooijer effectue sa parade en plongeant devant le tir à bout portant d'Henry sans que l'arbitre ne bronche (49e). Et le Barcelonais, parfaitement lancé par Malouda dans la profondeur, renonce à une frappe du gauche pour rater son lob (54e). Les Néerlandais ont senti le vent du boulet, mais Van Nistelrooy, d'une maîtresse roulette le long de la ligne de touche, lance Robben qui sert Van Persie pour doubler la marque à bout portant.

Kostadinov du gauche
Les Bleus ont très mal exploité leurs deux quarts d'heure de domination à la fin de la première période et au début de la seconde. Pourtant, alors que les forces s'équivalent de nouveau et que Ribéry voit son tir détourné mettre Van der Sar à contribution, Henry esquisse un basculement en réduisant le score. Son sourire s'affiche encore sur les écrans géants lorsque Robben, pourtant serré par Thuram, effectue une Kostadinov du gauche en profitant d'une conduite de balle parfaite.
Une série d'occasions de chaque part ne contrarie pas le destin d'un match qui devait se terminer par un nouvel exploit individuel, comme cette frappe de Sneijder qu'on ne s'étonne même pas de voir filer sous la barre d'un Coupet un peu trop avancé.



Crise d'efficacité

On ne va manquer de dire que la défense, point fort des Bleus jusqu'à présent (quand ils ne jouent pas contre des Écossais), a failli. Pourtant, pour un but concédé, de manière classique, sur un corner, ils ont été les spectateurs de trois chefs-d'œuvre alliant intelligence collective et maestria individuelle.

Les statistiques s'avèrent parlantes: alors que la possession a été orange (55%), l'occupation a été bleue (58% de temps passé chez l'adversaire), de même que les tirs (25 contre 16 – données Optasport / L'Équipe). Plus qu'une fragilité défensive qu'on ferait mieux de mettre sur le compte des attaquants néerlandais (1), c'est un manque d'efficacité ou de réussite en attaque qu'il faut pointer: la prestation française n'a rien eu à voir avec l'apathie constatée face à la Roumanie, mais les Tricolores n'ont pas su concrétiser leurs (longs) moments forts, tandis que leurs adversaires faisaient carton plein avec leurs fulgurances. À l'image de tirs français aimantés par le gardien tandis que ceux des Hollandais filaient tout droit au pire endroit.
Le 4-2-3-1, restauré pour l'occasion en même temps qu'une certaine cohérence tactique et un penchant plus prononcé pour l'attaque, ne doit pas pour autant être jeté avec l'eau du bain. Il sera peut-être trop tard, mais on imagine bien la sélection faire mardi soir son meilleur match du premier tour...


(1) Ainsi, il est étonnant de fustiger Sagnol et Thuram sur le geste technique exceptionnel de Van Nistelrooy (action du 2-0).


Les gars

Impuissant sur les buts de Robben et Sneijder, insuffisant sur celui de Van Persie, Coupet sort quand même la tête vicieuse de Van Nistelrooy (83e). Il a surtout vécu un match énervant, à prendre des buts aussi accomplis.

Gallas a souffert au marquage de Van Nistelrooy, mais il tient la baraque le reste du temps. Thuram sera mis sur la sellette alors qu'il a surtout été victime du brio orange, car il n'a pas réellement fauté en dehors de sa perte de balle devant Van Persie – qui, elle, n'a pas été sanctionnée (66e).
La confiance aux hommes de 2006 prête le flan à la critique au travers de Sagnol: il a encore souffert physiquement, a de nouveau raté ses centres aériens, et il est mystifié par Van Nistelrooy sur le deuxième but néerlandais... Mais c'est lui qui distille le ballon du but, rappelant que ce n'est pas sa qualité intrinsèque de footballeur qui est en cause. Parfaitement entré dans la partie avec des récupérations et des percussions intéressantes, Évra a apporté du dynamisme et de l'allant offensif, avant de décliner en fin de match. Il laisse Van Persie se démarquer à la réception du centre de Robben, alors qu'il l'avait bien suivi (2-0)

Makelele a encore été impressionnant, dans son registre souvent obscur et parfois vicieux, avec une activité inlassable jusqu'au bout et une capacité indispensable à poser le jeu. Toulalan l'a complété efficacement en jouant souvent aussi haut que possible, mais ce n'est pas dans leur zone que s'est joué le match.  
Sorte de Dugarry du 21e siècle, Malouda a alterné l’excellent et le médiocre, rendant sa prestation impossible à évaluer. Auteur d'une première demi-heure très difficile, ponctuée par son "marquage" sur Kuyt, il a ensuite retrouvé de la hargne et de la qualité dans ses gestes: un tir violent repoussé par Van der Sar (32e), une offrande pour Henry avec un ciseau retourné (54e)... Remplacé sous quelques sifflets encore une fois injustes. Govou a probablement été le meilleur Français, avec d'excellentes inspirations offensives en plus de son travail de replacement.
Clairement investi d'un rôle de meneur, à la manœuvre sur les coups de pieds arrêtés, Ribéry a produit du jeu et mis du liant, sans beaucoup faire la différence lui-même. On notera sa percée dans l'axe, achevée par un tir sur Van der Sar qui en rappelle un autre sur Buffon, deux ans plus tôt. Peut-il être à la baguette et à la finition?

Faible dans le jeu, le bilan d'Henry est rehaussé de son 45e but en bleu. Mais avec son lob trop enlevé, il en rate un autre qui aurait été plus décisif en provoquant l'égalisation. Sa tête ratée "à la Henry", bien qu'il était seul, renforce une déception que ne compense pas sa plus grande combattivité après la pause. Gomis a été trop hésitant ou maladroit pour changer la donne, ne parvenant pas à offrir enfin des solutions à l'intérieur de la surface, tandis qu'Anelka n'apportait pas beaucoup plus.



Les observations en vrac

• Le réalisateur qui fait un gros plan sur Thierry Henry lors du premier coup franc excentré pour la France, il n’a jamais regardé un match des Bleus?
Greg, t’avais pas dit que tu l’aurais arrêtée, cette frappe de loin?
• Une semelle écrasée sur une cheville roumaine, un coup d’épaule dans la mâchoire de Kuyt, une manchette dans le cou de Van der Vaart: Makelele est jusqu’ici plutôt satisfait de son Euro.
• Les relances de Boulahrouz ravivent le souvenir ému de Talal El-Karkouri.
• Pendant toute la première mi-temps, le geste qu'Henry a le mieux réussi, c'est l’applaudissement de ses coéquipiers.
• Merci monsieur Villeneuve, Thuram est déjà devenu un joueur du PSG.
• Il faut aller sur W9 pour entendre Ferreri dire que Coupet est peut-être fautif sur quelques buts.
• Cette fois, on se rend compte à quel point Vieira est indispensable aux Bleus.
• Comment une équipe des Pays-Bas, qui adore faire tourner le ballon derrière, experte du contre supersonique, peut-elle être considérée comme une adepte du jeu offensif?
• C'est pour annoncer à Domenech la fin de son aventure avec panache que TF1 a collé Denis Brognard à la présentation de l'après-match?



Le match de TF1

L’anti-commentateur
Jean-Michel Larqué : "Faute… certes, et c'est pas bien de faire des fautes! Mais cette faute-là stoppe une attaque de l'équipe de France".

La question SMS un peu trop facile
Christian Jeanpierre : "Une Marseillaise parfaitement respectée par les 25.000 supporters Hollandais". Clara Morgane?

L’appel du pied en PCV pour Villareal
Arsène Wenger :"Il faut muscler notre jeu".

L'analyse qui rapporte quand même cinq cents euros à son auteur
Arsène Wenger :"L'idéal pour un entraîneur, c'est de faire jouer chacun à son poste".

La remarque vexante
Christian Jeanpierre : "Comme le faisait remarquer Arsène, la France n'est quand même pas si loin que ça de la Suisse". Footballistiquement?

Le compliment relatif
Arsène Wenger :"L'arbitre a bien arbitré... si l'arbitre l'avait vraiment vu, il aurait pu mettre le rouge".
 
L’oubli coupable
Arsène Wenger : "Raymond Domenech a décidé de calquer son organisation sur celle de l'équipe de Hollande". Mince, si seulement il avait aussi calqué la justesse de passe, la vitesse et la percussion.

Le top réalité virtuelle
• Arsène Wenger :"Le système du marquage individuel existe bien".
• Jean-Michel Larqué : "Et il est là, et il est là et bien là".
• David Astorga : "C'est sévère, c'est presque incroyable, mais c'est la réalité".



Les titres auxquels vous avez échappé

• Autant en emporte le Van
• Lendemain de Kuyt
• France, pays bas
• Une Hollande royale
• Oranje les Gaules ?

Réactions

  • Cleaz le 15/06/2008 à 11h32
    C'est vrai que les CDfs ont tendance à préférer Henry à Trezeguet...

  • salatomatognon le 15/06/2008 à 11h45
    Lindo : "Nasri aurait apporté beaucoup au milieu de terrain en créant le déséquilibre par sa technique (...) il fallait lancer Benzema qui, plus technique qu'Anelka, aurait sans doute davantage pesé sur les lourdaux défenseurs néerlandais"

    Ouais bon, ça c'est du coaching rétrospectif (yavéka, yfalékeu), qui postule que n'importe quelle autre solution aurait été meilleure, alors qu'on n'en sait foutrement rien (je passe sur "Benzema plus technique qu'Anelka"). Parce que le problème, c'était de passer derrière la ligne défensive hollandaise, et ce n'était pas en ajoutant des mecs devant elle (Nasri) qu'on allait y arriver, à mon avis. Que Gomis n'ait pas bien joué ne prouve pas que ce choix tactique était mauvais en soi.

  • vendek1 le 15/06/2008 à 12h32
    Merci pour cette réhabilitation des bleus qui se sont bougés, mais qui sont tombés contre une bien belle équipe batave (mais fragile).
    Rien à voir av la purge contre la Roumanie.
    Il ferait beau jeu de voir ceux qui ont reproché sa frilosité lors du 1er match pleurnicher sur cette défaite sévère quant au score, mais très honorable dans le comportement.
    Et puis ces matches débridés sont bien agréables ... ça manque souvent de rigueur, mais si l'Euro pouvait continuer sous ces auspices je vois mal qui pourrait s'en plaindre.

  • pavlovitch le 15/06/2008 à 12h56
    Le problème de l'équipe de France est peut-être lié au fait qu'un Euro est un tournoi très différent d'une coupe du monde. Question de densité. Après un premier match fade de chez fade contre la Suisse, les Bleus avaient le loisir de monter en puissance contre deux équipes plus limitées que les Helvètes. Et même un loupé lors du deuxième match les laissait maître de leur destin.
    A l'Euro, la Suisse - ou, en l'occurrence la Roumanie - est le moins redoutable de leurs adversaires. Donc ils ont beau augmenter leur niveau de jeu sur les deux aures matches de poule, ça risque toujours d'être insuffisant et les deux points perdus du premiers matches ne reviendront plus.

    Or on a l'impression que cet Euro a été pensé dans la lignée de la dernière coupe du monde: la sélection réunie a pour leaders des joueurs en bout de course, qui n'ont franchement pas été incroyables en club (c'était Zidane et Vieira en Allemagne, par exemple, et après un début difficile leur Coupe du monde avait été brillante; là c'est Thuram, Sagnol, Henry).

    Bon, la montée en puissance est toujours possible, mais la qualification est assez compromise donc ladite montée pourrait bien s'arrêter sèchement.

  • Bibard Batruc le 15/06/2008 à 12h57
    +1 salatomatognon sur le caractère futile du coaching retrospectif. En plus y a d'autres sites et journaux de nalyse qui font ça tellement mieux...

    Sinon assez d'accord sur l'indulgence un peu excessive de l'article. La réussite des Oranges est clairement déterminante dans le résultat et l'ampleur du score, mais tout de même il me semble y avoir quelques causes profondes à l'échec.

    Voir par exemple Raymond à la conférence d'après-match : "Notre idée, c’était de faire durer ce résultat mais on prend un but au bout de dix minutes. Ça complique les choses, sur un coup de pied arrêté en plus. C’est ça qui est frustrant : se dire que le match bascule parce qu’au bout de dix minutes, on est menés et obligés de jouer autrement.". Que les Bleus aient eu pour plan de jouer le nul pour jouer la qualif sur une victoire sur l'Italie ne m'étonne pas du tout même si ce n'est pas vraiment un état d'esprit que j'apprécie, par contre qu'il ne semble pas avoir été envisagé une seconde qu'à ce petit jeu les Néerlandais pouvaient marquer les premiers...

    Je suis content aussi d'avoir vu l'EdF jouer et avoir des occasions, c'est déjà bien mieux qu'une défaite dans l'impuissance et le découragement généralisé type France-Grèce 2004. Mais est-ce que ce jeu produit ne s'explique pas par une certaine nonchalance des Néerlandais qui nous ont laissé jouer car ils n'étaient guère inquiets ? Ce qui d'ailleurs aurait pu leur coûter cher en laissant les Bleus revenir au score. Mais ensuite il y a eu le troisième but et là on retrouve la réussite déterminante...

  • Diablesse Rouge le 15/06/2008 à 12h58
    Je suis assez d'accord avec salatomatognon... C'est quand même fou le nombre de sélectionneurs de talent qu'on trouve parmi les supporters mécontents et au sein de la corporation des journalistes (ou commentateurs et consultants)... Tout remplacement, toute organisation tactique, toute mise en place autre que celle qui a réellement évolué sur le terrain n'est que pure spéculation. Si Benz avait joué, si Nasri avait joué, si Malouda n'avait pas joué, si l'arbitre avait accordé le penalty, s'il avait donné le rouge à Makelele... si... si... si... Ca reste des hommes, avec leurs qualités et leurs défauts intrinsèques et surtout qui ne sont pas les seuls à décider de la qualité de leur jeu. Y a un adversaire en face et même en le connaissant sur le bout des doigts pour tenter de contrer au mieux ses points forts et en utilisant ses points faibles de la meilleure manière possible... on ne maîtrise jamais tout.

    C'est humain, je râle pareil quand il s'agit d'une défaite de mon équipe... et c'est dans des moments comme ceux-ci, où je vois la situation d'un oeil extérieur et non partisan, que je me rends compte que je ferais bien de me remettre en question quand je fais la même chose.

  • Gillou le 15/06/2008 à 13h05
    Certains médias font tout un plat du "péno", alors que le but de Henry est clairement hors jeu et qu'il aurait pu nous remettre en selle. Bien sûr on n'a pas eu le temps d'apprécier, surtout que c'était le réalisateur de Tf1 aux manettes.
    Bien sûr qu'on est déçus de la défaite, mais je préfère voir un match comme ça qu'un pauvre nul contre les roumains.

  • lindo le 15/06/2008 à 13h21
    --> Pour Diablesse rouge
    Certains joueurs sont en méforme et d'autres non utilisés à leur poste : ça crève les yeux et il faut le dire !

    D'après toi, on se prend une branlée et on doit dire : "Oh oui c'était trop bon, on a aimé ça :)"

    On cherche des causes, des explications et malheureusement, on retombe toujours sur les choix discutables du sélectionneur.

    Quand on voit comment Van Basten a sorti des milieux pour lancer des attaquants qui ont apporté 3 buts en bonus, on reste pantois devant les choix de Domenech !

  • Diablesse Rouge le 15/06/2008 à 13h30
    Lindo, j'ai pas dit qu'on pouvait pas critiquer ceux qui étaient sur le terrain... J'ai simplement dit que la réussite d'une équipe composée différemment n'était que pure spéculation. C'est pas tout à fait pareil... Critiquer, tant positivement que négativement ce qu'on a vraiment vu, ok. Dire si machin, truc et bidules avaient joué ça aurait été meilleur et limite on aurait gagné, là, c'est inutile... on n'en sait rien!

  • jcm le 15/06/2008 à 14h01
    Ce qu'on sait tout de même, c'est que Benzéma est bien meilleur attaquant que Gomis.

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