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« Le seul qui l'a mal pris, c'est Aulas »

Entretien avec Thomas Nardone, rédacteur en chef de Lyon Mag et auteur d'une biographie-enquête sur Jean-Michel Aulas.
Auteur : Propos recueillis par Jérôme Latta le 28 Jan 2008

 

aulas_lenquete.jpgRetraçant le parcours personnel et professionnel du président de l'OL, Aulas, l'enquête interdite est la première biographie à paraître sur le patron officieux du football français. Elle offre aussi un contrepoint à l'unanimisme de la plupart des médias, qui ont mis de côté leur vocation critique devant la réussite du personnage. Le paradoxe de cet ouvrage est que, tout en jetant une lumière crue sur les méthodes souvent brutales de son héros, il en montre paradoxalement l'humanité... Une lecture indiquée pour quiconque souhaite percer le mystère de notre libéral préféré. Rencontre avec son auteur, Thomas Nardone, rédacteur en chef de Lyon Mag rompu à la confrontation avec JMA.


Pourquoi avoir écrit cette biographie?
Parce que Jean-Michel Aulas est aujourd'hui le patron du plus grand club de foot français, que l'OL est le club des années 2000, tout simplement. Aussi parce qu'Aulas est un personnage incontournable à Lyon, également en tant que patron de CEGID. J'ai eu par ailleurs un déclic plus personnel, qui date de ma rencontre avec lui en 2003, après une enquête publiée sur les comptes de l'Olympique lyonnais. Il m'avait reçu le soir même au siège de l'OL, en compagnie notamment d'un huissier, pour me soumettre à un tir nourri de questions, comme au tribunal. Il a essayé pendant une heure et demi de me démontrer que je m'étais trompé dans l'analyse des comptes, au point que lorsque je suis ressorti de l'entretien, j'avais l'impression de m'être effectivement trompé. Rentré au journal, j'ai tout vérifié de nouveau, rappelé l'expert comptable qui nous avait assisté... Et je me suis rendu compte qu'il m'avait menti avec un aplomb assez incroyable pendant tout ce temps. Je m'étais alors dit que quelqu'un capable de retourner ainsi la situation à son avantage avait une personnalité qui méritait qu'on s'y intéresse.

N'est pas un peu surprenant qu'il n'y ait pas eu de biographie de lui avant celle-ci, étant donné l'envergure de cette personnalité?
Beaucoup de livres sont parus sur l'OL, mais pas sur lui. Je pense que s'il est très connu dans le monde du football, il n'est pas très médiatique pour le grand public, comme a pu l'être Bernard Tapie, par exemple. Aulas est plus discret, il n'étale pas sa richesse, il un mode vie peu ostentatoire...


« Si ce livre est le tissu de contrevérités qu'il décrit, il peut m'attaquer en justice »


Comment s'est déroulée la préparation du livre, dans le contexte lyonnais?
Cela fait plus de sept ans que je travaille sur lui, alors j'avais beaucoup d'informations, de documents, de personnes auxquelles demander des témoignages... En revanche, j'ai constaté qu'il était très difficile de contacter son cercle rapproché. Par exemple, au sein du Conseil d'administration de l'OL, en dehors de quelques-uns qui ont joué le jeu et m'ont fait confiance parce qu'ils me connaissaient auparavant, la plupart n'ont pas voulu me répondre. Jean-Michel Aulas lui-même a mis plusieurs mois avant de me recevoir, en essayant d'abord de savoir quel était l'angle de la biographie, ce que j'allais aborder, etc. Et il a éludé toutes les questions sur sa vie personnelle pour s'exprimer plutôt sur la bourse, le stade, etc., alors que ce sont des sujets sur lesquels il s'exprime déjà très souvent. Enfin, il y a aussi eu diverses pressions pour essayer de dissuader Lyon Mag d'éditer ce livre. Nous sommes un groupe indépendant, mais on nous a suggéré que Lyon Mag se porterait mieux si ce livre ne sortait pas. Mais je suis arrivé à mener cette enquête, à rencontrer une cinquantaine de personnes. Même si beaucoup ont souhaité s'exprimer de manière anonyme parce qu'ils redoutaient Jean-Michel Aulas...

Comment le livre a-t-il été accueilli par les médias et à Lyon en particulier?
Pas les médias, très bien, puisqu'il y a eu beaucoup d'articles, y compris dans des journaux économiques. Plusieurs de ses proches m'ont fait part d'appréciations positives en disant que je l'avais assez bien croqué. Des personnes qui ne le connaissaient qu'au travers de la presse m'ont aussi dit que je l'ai rendu humain, en définitive. Parce que lorsqu'il s'exprime, il donne seulement l'impression d'être froid, calculateur, manipulateur, alors que si l'on  s'intéresse de près à lui, on se rend compte qu'il a énormément souffert dans sa jeunesse, qu'il a un fort besoin de reconnaissance pour panser ses cicatrices. En fait, le seul qui a mal pris ce livre, c'est Jean-Michel Aulas lui-même, malheureusement.

Comment ?
J'avais essayé de désamorcer la situation quand je l'avais rencontré, en lui disant que ce ne serait pas une hagiographie – ni un pamphlet –, que j'essaierais de faire un portrait équilibré. Mais sachant qu'il ne supporte absolument pas la critique, je me doutais qu'il allait péter un plomb, et ça n'a pas manqué. Quelques jours avant la sortie du livre, ayant eu vent de quelques éléments de son contenu, il m'a appelé pour me traîner plus bas que terre. Plus tard, il m'a ensuite qualifié de "tueur à gages" dans So Foot – comme s'il y avait un commanditaire mystérieux derrière moi pour m'ordonner de le tuer symboliquement. Si ce livre est le tissu de contrevérités qu'il décrit, il peut m'attaquer en justice, je l'attends. Mais comme ses avocats lui ont dit qu'il n'y avait pas matière à le faire, il s'est contenté d'un procès médiatique pour essayer de me discréditer.


« Aulas s'est construit dans l'opposition, il n'est jamais aussi fort que dans la confrontation »


C'est de la paranoïa ou un refus de la critique?
Aulas a toujours une stratégie à double détente. Les journalistes qui ont osé émettre des critiques ont eu droit à une lettre recommandée, un coup de fil ou un communiqué sur le site officiel dénonçant leurs "méthodes". Il y a parfois eu des pressions sur les rédacteurs en chef, et au début de sa présidence de l'OL, des journalistes ont été suivis par des détectives privés – ce sont des choses avérées. Et puis d'un autre côté, il va essayer de discréditer la critique, comme il l'a fait avec ce bouquin, en discréditant son auteur afin d'éviter que des gens découvrent qu'il a des méthodes parfois brutales et cyniques.

On a quand même l'impression, ne serait-ce qu'au travers du titre, que c'est plus un portrait à charge qu'à décharge...
Je ne pense pas. La première partie, très biographique, montre l'ascension de ce personnage et les deux grandes blessures de son enfance que sont le décès de sa mère et cet accident de ski qui l'a cloué au lit pendant un an, alors qu'il était handballeur de haut niveau et voulait devenir professeur de sport. À l'âge de seize ans, il s'est complètement remis en cause et à réussi à surmonter les épreuves. Celles-ci vont le rendre plus fort, et c'est en quoi il est admirable. Son parcours de chef d'entreprise est également très impressionnant, en tant que pionnier dans le domaine des logiciels de gestion, ou lorsqu'il reprend l'OL avec la réussite que l'on connaît. Je reconnais totalement ses qualités de visionnaire, sa patience, son acharnement à atteindre ses objectifs. Dans un second temps, il est vrai que je décortique un peu plus sa méthode, sa gestion des hommes assez dure, sa manière de négocier – notamment les transferts –, en montrant plus ses défauts, tout les aspects qu'on n'ose pas trop aborder au-delà de l'image qu'il donne.

Votre sentiment sur l'homme a-t-il changé au cours de l'écriture?
Je me suis pris d'affection pour lui, ce qui est assez prévisible quand on écrit la biographie de quelqu'un. Je l'ai trouvé beaucoup plus humain en découvrant ses souffrances passées et en écoutant les témoignages d'autres personnes sur les aspects que lui-même refuse de dévoiler. En revanche, la réaction qu'il a eue depuis la sortie du livre me déçoit. Je pensais qu'il allait le prendre avec plus de hauteur, plutôt que de réagir avec cette virulence. Il est dommage qu'il ne parvienne pas à sortir de son personnage froid et calculateur.

On a l'impression qu'il est toujours en guerre...
Absolument. Aulas s'est construit dans l'opposition, il n'est jamais aussi fort que dans la confrontation. C'est pour cela qu'il bataille toujours contre les journalistes, les autres dirigeants, les arbitres, la FIFA, etc. Il ne baisse jamais la garde. Cette image est aussi une raison pour laquelle l'OL subit un manque de reconnaissance alors que sur le terrain, ses résultats sont incontestables. Aulas gagnerait à être un peu plus humain, à exprimer de l'émotion au lieu de parler de bourse.


« C'est lui rendre service que de le critiquer un peu : s'il se sent totalement intouchable, il pourrait être tenté de franchir la ligne jaune »


Peut-il encore changer?
Il ne faut pas désespérer de la nature humaine (rires). Après avoir tout réussi jusqu'à présent, il lui reste deux objectifs: remporter la Ligue des champions – ce qui est très aléatoire – et construire le nouveau stade, qui subit une assez forte opposition, non pas sur le principe, mais sur la méthode employée pour imposer aux élus et aux riverains une implantation à l'Est de Lyon où se trouvent déjà toutes les nuisances. Mais il lui reste surtout à atteindre son objectif originel: être aimé. Maintenant qu'il a construit son entreprise, construit l'OL, il lui faut aussi apprendre à changer.

Est-ce qu'il a vraiment besoin d'être aimé, ou simplement de reconnaissance?
Je pense qu'il a besoin des deux. Il invoque souvent des sondages pour montrer que l'OL est le club le plus populaire de France, mais il est contredit par les chiffres d'audience des matches.

Il commande aussi des sondages pour mesurer sa propre popularité à Lyon?
Il s'est interrogé, plus jeune, sur la possibilité de se lancer en politique et de se présenter pour la mairie de Lyon, notamment en 1995 lorsque Michel Noir ne pouvait se représenter en raison de ses déboires judiciaires. Une étude lui fait comprendre que très peu de Lyonnais veulent le voir à l'hôtel de ville à ce moment-là. Aujourd'hui, il se montre plus malin que Bernard Tapie: il sait qu'il y a trop à perdre sur ce terrain, et qu'il doit s'appuyer à la fois sur la droite et la gauche afin d'obtenir toujours plus pour son club.

Est-ce qu'il est intouchable à Lyon, ou bien a-t-il des adversaires qui guettent sa chute?
En France et encore plus à Lyon, on n'ose pas vraiment critiquer Jean-Michel Aulas parce que c'est le vrai patron du football français et qu'outre sa surface financière, il a une surface médiatique importante. C'est le seul à Lyon qui peut convoquer cent journalistes pour faire une déclaration. Il peut contribuer à faire perdre un candidat aux municipales, il a une vraie influence, qui explique qu'il soit redouté. Mais "en off", il y a beaucoup de gens qui contestent ses méthodes, sa façon de passer en force et d'imposer qu'on soit avec lui ou contre lui.

De quand date la dernière interview de Jean-Michel Aulas dans Lyon Mag?
Il n'y a pas très longtemps en fait, quelques mois seulement, à propos du grand stade... Nous essayons d'avoir un rapport adulte avec lui, en dépassionnant la relation. C'est finalement un honneur qu'une biographie lui soit consacrée, et je pense que c'est lui rendre service que de le critiquer un peu: s'il se sent totalement intouchable, il pourrait être tenté de franchir la ligne jaune. Il faut savoir reconnaître ses réussites, comme être capable de dire qu'il va trop loin quand c'est le cas.

Réactions

  • Principal Skinner le 28/01/2008 à 15h08
    thibs
    lundi 28 janvier 2008 - 13h37

    Je reste sur Soulier : le président de la commission juridique de la ligue - donc le mec en charge de régler les problèmes type affaire Clerc, affaire Ribery etc. est en affaire avec Aulas depuis des années, ancien avocat de l'OL, et mégapote avec J2M. Tu crois que ça suffit pas à faire une "affaire"? Dans n'importe quel procès dans une justice civile, une telle relation suffit à désaisir le juge immédiatement. Et pour le coup, le fait que untel ou untel ait raison n'a plus aucune importance. Désolé hein, mais j'ai jamais lu ce truc là dans France Football.

    ----

    Tu apportes pourtant par tes propos, la preuve que la campagne a bien eu lieu et a bien marché puisque tu continues a vouloir voir une "affaire" (je cite) la ou il n'y en avait aucune.

    Tu as tellement bien appris ta lecon que tu parles "du" juge.
    Et c'est bien ca le probleme. Tout le monde semblait avoir soudainement oublié que la commission juridique ce n'etait pas Me Soulier seul. C'etait 13 membres, avocats, juristes pour certains qui s'etaient prononcés. Et elle s'etait prononcé sur le reglement de la ligue qui etait tres "clair" concernant le cas Clerc. Diouf avait bel et bien et en toute connaissance de cause violé le reglement francais. C'est pas parce que Diouf hurle comme un gros goret au complot qu'il faut le croire.

    Et il me semble que c'est bien un des journeaux cité, qui a soutenu a l'epoque que Me Soulier etait "l'avocat personnel" de JM Aulas, ce qui etait faux. Il avait ete son avocat dans une affaire de diffamation il y a quelques années mais il n'etait pas l'avocat personnel d'Aulas, ni celui de l'OL

    Me Soulier avait aussi ete l'avocat du PSG, de Metz, ou encore ... de l'ASSE, pourtant, etrangement, je n'ai vu personne se plaindre, emettre des doutes, lancer des soupcons, crier au scandale, que l'ancien avocat de l'ASSE preside la commission juridique charger de prendre en compte la plainte ... de l'ASSE. Etonnant non ?

    Et quand Caiazzo, apres avoir lancé des sous-entendus sur l'impartialité de la commission (dont l'ancien avocat de l'ASSE etait le president, je le rappelle) s'est felicité, que la commission chargé de l'appel soit enfin independante, il s'est prit le meme vent dans sa face, ladite commission d'appel, reprenant en tout point la conclusion de la commission de discipline !

    Mais peut-etre qu'Aulas aux doigts crochus avait aussi tissé sa toile mafieuse dans cette commission, plus subtilement ?

  • sansai le 28/01/2008 à 15h21
    Ce qui est agaçant avec ces histoires de politique (au sens large), c'est que ça enflamme toujours les débats.
    C'est pas possible de pas être d'accord sans tout de suite s'enflammer ? En plus c'est d'un crédible quand on se met à hurler au loup comme ça... Raison ou tort.

  • thibs le 28/01/2008 à 15h30
    PS, comme je te l'ai dit, peu importe qui a raison dans les affaires. Le fait que Soulier et Aulas soient comme cul et chemise depuis 20 ans doit suffire à le rendre incompétent pour diriger une telle commission. Un juge a beau avoir 12 jurés, il ne doit pas moins être impartial.

    Tu dis que Soulier n'était pas avocat de l'OL > faux. Il etait avocat de l'OL lors de la plainte d'un administré contre la mairie pour subventions cachées (location de loges, entretien du stade). Et bizarrement, c'est Aulas qui l'a fait rentrer à la ligue (alors qu'il n'avait rien à voir avec le foot à l'origine).

    Et non, il n'y a pas besoin qu'il y ait une "affaire" pour que je m'interesse au sujet. Je regrette d'avoir effacé le dossier de favoris que j'avais fait, c'était édifiant.

    Tout ça pour dire: le faisceau de présomptions est suffisamment important pour que ça mérite une enquête, que tu ne peux pas discréditer d'un revers de main avec des arguments aussi faibles. Et contrairement à toi, qui considère a priori qu'Aulas est parfaitement innocent, je ne préjuge pas de sa culpabilité. Je me contente de respecter le boulot d'un mec qui enquête, et dont le livre, jusqu'à preuve du contraire, n'a pas été mis au pilon ou interdit pour diffamation. Et quand tu connais un peu la législation française en la matière, qui permet de faire interdire un bouquin même s'il est prouvé que tout ce qui est écrit dedans est rigoureusement vrai, c'est déjà une preuve d'un minimum de crédibilité. Et tant pis pour la réputation du type. Vouloir discréditer son boulot par rapport à sa réputation, c'est plus sarkozyste, c'est carrément Stalinien ou Mac Carthyste.

  • Djézon Bouteille le 28/01/2008 à 15h40
    thibs
    lundi 28 janvier 2008 - 15h30
    Et quand tu connais un peu la législation française en la matière, qui permet de faire interdire un bouquin même s'il est prouvé que tout ce qui est écrit dedans est rigoureusement vrai
    -----
    ?
    Tu penses à quelle loi, en disant cela ?

  • thibs le 28/01/2008 à 15h47
    Djezon : La loi qui veut que si le plaignant arrive à "prouver" que tu t'es acharné sur lui de manière déraisonnable, en gros : que t'as eu envie de te le payer, t'as pas le droit de publier ton boulot.

    Ma définition est pas claire, car mes souvenirs sont flous, mais j'ai lu ça dans L'omerta française, ou Sophie Coignard explique que Jack Lang avait réussi à faire interdire un bouquin comme ça. Ceci dit le bouquin a plus de 10 ans, je sais pas ou en est cette loi. Mais comme elle protège les puissants, ça m'étonnerait qu'elle ait été changée. Elle précisait que c'était de loin la loi la plus restrictive de tout le monde occidental (qui expliquerait entre autres pourquoi on a la presse la plus timorée).

  • Djézon Bouteille le 28/01/2008 à 15h55
    thibs: Merci pour l'info, l'affaire en question ne me dit rien mais je vais tenter de faire quelques recherches là-dessus. La réflexion sur le côté répressif du système français me parait tout à fait juste (en tout cas, quand on compare notre système au système juridique anglo-saxon), et est sûrement une des (nombreuses) raisons pour lesquelles nos journalistes sont des moules molles. Problème de l'oeuf et de la poule, cela dit: qui sait si un journaliste qui dirait "donnez-moi les moyens de faire mon travail" ne provoquerait pas un soubresaut. En plus, il pourrait montrer à un député comment on fait son taf.

  • babou le 28/01/2008 à 16h05

    thibs
    lundi 28 janvier 2008 - 15h30

    Et tant pis pour la réputation du type. Vouloir discréditer son boulot par rapport à sa réputation, c'est plus sarkozyste, c'est carrément Stalinien ou Mac Carthyste.
    _________________________________

    Je suis pas d'accord.
    Perso ce qui me dérange c'est pas la réputation de ce mec, c'est son absence totale de crédibilité, lui et son journal, construite par des années d'articles approximatifs, mal écrits, mal documentés, très orientés.


    Pour grossir le trait sur une comparaison, si Mireille Mathieu écrit une biographie de Chopin, je vais ni lire son bouquin, ni l'interviewer.

  • Djézon Bouteille le 28/01/2008 à 16h09
    Et quand toi, tu l'ouvres sur Benzema ?

  • Principal Skinner le 28/01/2008 à 16h19
    thibs
    lundi 28 janvier 2008 - 15h30

    S'il avait ete l'avocat d'Aulas dans le passé, il ne l'etait plus et n'etait aucunement son avocat personnel, il avait aussi ete l'avocat de l'ASSE et il n'etait pas plus l'avocat personnel de l'ASSE.

  • thibs le 28/01/2008 à 16h22
    Babou :
    OK, mais si la terre entière trouve Chopin fantastique, et que toi tu trouves que c'est un usurpateur.
    Et si la seule personne à dire la meme chose que toi, à réussir à en faire un bouquin, c'est Mireille Mathieu.

    Tu vas pas avoir la curiosité, au moins?

    (PS, tu as les dates?)

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