Si vous saisissez votre mot de passe PUIS votre e-mail, vous aurez la confirmation que ça n'a aucun effet particulier. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Catenaccio bouillant

Italie-France – Le sommet du groupe B a été plus verrouillé que dérouillée.
> La nalyse
> Les gars
> Un homme dans le non-match : Thierry Henry
> Les observations en vrac
le 10 Sept 2007

 

On a tendance à oublier que certains matches ne mettront jamais le spectacle au niveau de leur intensité symbolique. D'autant que l'enjeu de cet Italie-France n'était pas tant symbolique que comptable: on oublie aussi que les phases qualificatives sont ni plus ni moins que des championnats. Gagner un point à l'extérieur est donc tout simplement un bon résultat pour une équipe de France qui n'a pas cherché à aller plus loin.
Ce qui est quelque peu regrettable en pareille affaire, c'est que l'on organise, devant 80.000 spectateurs et avec force polémiques, la confrontation entre des défenseurs et des attaquants parmi les meilleurs au monde... pour que tous restent finalement à distance respectable les uns des autres. Une frustration à laquelle les amateurs de tactique trouveront des compensations, ayant eu là un gros os à ronger. Pour tous les autres, la tension aura fait office de carburant pour tenir durant quatre-vingt dix minutes.


La nalyse
Dans ce procès, ce sont quand même les Italiens les plus à blâmer, qui jouaient à domicile et avaient plus besoin d'une victoire. Plus habiles à jouer en profondeur que des Français bien bloqués par les deux lignes transalpines, les Italiens ont obtenu des corners, mais ils  ont eu beaucoup de mal à placer leurs attaquants en bonne position: faute d'exploit individuel, leurs tirs n'ont pas inquiété Landreau outre mesure.

Guerre de position
La rencontre aurait pu prendre une autre tournure lors de deux périodes particulières. D'abord, passée la demi-heure de jeu, lorsque les Italiens profitèrent d'une baisse de régime de l'entrejeu français pour enfoncer leurs banderilles: une combinaison Del Piero-Camoranesi conclue par un tir pas assez appuyé du premier (33e), puis une ouverture parfaite de Pirlo vers Inzaghi, excentré dans la surface, qui enlève un peu trop son tir (34e). Ensuite, entre la 49e minute (tête de Barzagli sur corner) et la 54e (ouverture de Diarra pour Ribéry et centre en retrait sans client), quand le match donna l'impression – furtive – de se débrider. C'est aussi au cours de cette phase que les Azzurri cumulèrent les coups de pied arrêtés, sans trouver d'ouverture.
Le paradoxe est qu'avec un dispositif apparemment offensif, un 4-4-2 avec deux pointes et deux milieux théoriquement portés vers l'avant, la France a surtout mené une guerre de position. Il paraît que le duo d'attaquants a bien accompli sa principale mission: bloquer les relances de Pirlo. À ce compte, fallait-il être deux pour la mener? La fable rappelle celle qui avait rétrospectivement fait de Youri Djorkaeff, au Mondial 98, un martyr sacrifié pour l'équipe, et elle semble surtout destinée à jeter un voile pudique sur la prestation de Thierry Henry (lire plus bas).

Pas solistes à San Siro
Sur le plan de l'animation, Malouda et Ribéry endossèrent moins la responsabilité de la conduite du jeu – sinon sporadiquement – que la sécurisation de leurs côtés respectifs... à l'image d'un Malouda qui joua souvent au même niveau que Vieira. Sans meneur axial dans un schéma en 4-2-3-1 (comme le fut Ribéry au match aller ou Nasri plus récemment), le jeu fut donc abandonné sur le bord de la route et le "défi physique" l'emporta sur d'autres formes plus sophistiquées de confrontation. Cela explique pourquoi on garde surtout le souvenir des duels très âpres impliquant les latéraux des deux camps – dont un très grand nombre remportés par les Bleus.
Pour espérer un but, il fallait donc attendre un numéro de soliste, tant les manières d'alerter les attaquants ne créaient pas de décalages préalables. Las, l'inspiration ne les a pas touchés de sa grâce.

L'impression fut d'autant plus forte lorsque, dans la dernière demi-heure, les locaux parurent à court d'arguments, laissant les Blancs se procurer les meilleures occasions (sans que ceux-ci ne cherchent à emballer la rencontre, au contraire), pour ne réagir qu'en toute fin de rencontre. Le calcul s'avérera-t-il juste? Roberto Donadoni aura des éléments de réponse après le déplacement de la Squadra en Ukraine, mercredi prochain.


thuram_canavaro.jpg
"Fais pas le con Fabio, dis-moi où t'as caché le Ballon d'Or, je vois Zizou ce week-end et il faut vraiment que je lui rende!"


Les gars

Trois arrêts à faire, bien faits: Landreau n'a pas failli à sa mission et la précision de ses relances a été appréciable dans une rencontre où il fallait éviter de rendre trop vite le ballon à l'adversaire. Le lob d'Inzaghi, sur lequel il était battu, eut la bonne idée de filer au-dessus de la transversale.

Après une mésentente qui faillit leur valoir une commotion commune, Thuram et Escudé ont trouvé la bonne distance pour livrer une copie homogène, le second laissant la préséance au premier. Comme l'essentiel du combat se déroulait devant eux, ils ont surtout dû faire preuve de vigilance et de vigueur dans les duels.
Lassana Diarra, surprise du chef, fut aussi la curiosité de la soirée. Tout de suite dans le bain, il commença par des interventions impeccables et des relances parfaites. Il ne relâcha plus son étreinte sur Del Piero et Zambrotta quand ce dernier monta. Si l'on omet de remarquer qu'il ne déborda jamais et centra à peine plus, la seule ombre au tableau est cette passe ratée qui préluda à l'occasion de Camoranesi (50e). Le seul inconvénient d'Abidal, c'est qu'il fait toujours les mêmes (bons) matches et donc qu'on en dit toujours la même chose. On passe, pour cette fois-ci.

Il aura fallu plusieurs années pour que Vieira endosse pleinement son rôle de leader technique et moral sur le terrain, mais il le fait désormais pleinement, à l'image d'une rencontre disputée sans beaucoup de réserves physiques, mais qui l'a vu imposer dans l'entrejeu son impact, sa technique et ce qu'il est convenu d'appeler son autorité. Le constat est analogue pour Makelele, qui a lui aussi eu de jolis gestes pour desserrer l'étreinte adverse et donner une impulsion vers l'avant.
Ce genre de match fermé ne constitue pas la scène idéale pour Ribéry, qui a cependant logé quelques bâtons de dynamite dans la défense italienne: enchaînement vers les seize mètres et frappe ratée du gauche (42e), débordement et centre en retrait (54e). Mais comme l'indiqua l'explication de texte avec Thuram et Makelele, il lui a surtout été demandé de se replacer pour soutenir Diarra. Malouda était soumis aux mêmes contraintes, et on l'a retrouvé dans le registre qui fut le sien en Coupe du monde: beaucoup d'abnégation pour s'opposer aux montées de ses vis-à-vis. Il a pu prendre sa chance à de rares reprises, comme avec cette superbe frappe tendue de la 43e minute.

"Deuxième attaquant" au côté de Thierry Henry, mobile sur toute la largeur de l'attaque, Anelka s'est créé peu d'occasions, mais dans ce contexte, elles furent notables: un tir instantané en pivot, loin du cadre (17e minute), un duel perdu face à Buffon (52e) et un autre, aérien, sur lequel le gardien se rata (81e).


vieira_ogre.jpg
Plus démoniaque que le Joker, plus cruel que Freddy Krueger, plus vivant que Frankenstein... Patrick Vieira fait vraiment peur à voir.


Un homme dans le non-match : Thierry Henry

On évitera de tomber dans un travers inverse à celui que nous dénonçons régulièrement, mais Thierry Henry risque de payer un jour l'indulgence excessive dont il bénéficie en équipe de France – si l'équipe de France elle-même ne règle pas la note avant lui. Tout s'est passé comme si son avant-match, entièrement axé sur la possibilité, pour lui, d'égaler le record de buts de Michel Platini, avait eu une influence négative.

Dominé dans les duels, alignant les mauvais contrôles, battu de la tête, absent au marquage de Barzagli sur l'occasion de celui-ci, auteur de fautes idiotes dont l'une lui valut un carton et acteur d'un travail défensif fantôme (à moins que "défendre en marchant" ne soit une nouvelle expression à consacrer, ou que trottiner à quatre mètres de Pirlo ne constitue une forme de marquage), son match a été pénible pour tout le monde.
Même lorsqu'il trouva la marche avant, ce fut pour caler très vite: bien servi par Anelka, il tricote et enroule une frappe molle (78e) ou rate sa passe pour son collègue, seul en pleine surface (81e). Ironiquement, ses meilleurs gestes de la partie furent involontaires: une remise du bras pour Anelka (52e) et un crochet contré qui finit dans la course de Ribéry (69e). Sa déviation de la tête pour Anelka (26e) et son décalage pour Ribéry n'eurent pas meilleure fortune (49e).

On peut, bien entendu, lui trouver des excuses très légitimes: une préparation encore inachevée après sa longue blessure, un excellent Cannavaro ou, en poussant le bouchon aussi loin que ses fans, un dispositif à deux attaquants qui aurait bridé son expression personnelle. Mais justement, dans un tel contexte, son maintien sur la pelouse jusqu'au bout, aux dépens de Benzema ou Trezeguet, laisse un peu perplexe. Alors entendre, au terme de ce match, le trio de TF1 décréter que son absence contre l'Écosse serait préjudiciable avait quelque chose d'un peu comique.



Les observations en vrac

> La palme de l'hypocrisie à ceux qui ont déploré les sifflets italiens en faisant mine d'ignorer les provocations préalables de Raymond Domenech.
> On a bien essayé la transmission de pensée, mais Mankowski n'a pas fait entrer Trezeguet.
> À ce compte-là, Govou et Cissé auraient peut-être fait du bien en deuxième mi-temps.
> Pour certains supporters italiens, deux Italie-All Blacks en un week-end, c'était trop.
> Très belles simulations de douleur par Claude Makelele après chaque impact avec Gattuso.
> Pourquoi faut-il attendre qu’un ténor meure pour avoir droit à de magnifiques plans larges sur San Siro?
> Gattuso n'est plus que l'ombre de lui-même: il a fait arrêter le jeu parce qu'il croyait avoir perdu une dent.
> La formation des arrières latéraux en France est peut-être mauvaise, mais si les défenseurs centraux et les milieux de terrain qu’on y colle sont aussi bons, ça vaut peut-être pas le coup d’ouvrir une section spéciale.
> Bravo à L'Équipe pour le joli titre "Milan sans Raymond".


Le Top "Clichés" de Thierry Gilardi
1. "Les grands compas de Vieira".
2. "Joli plongeon de Gattuso qui n’a pas trompé l’arbitre".
3. "Zambrotta avait cherché la faute".


Le titre auquel vous avez échappé
"San Siro pour l'atout"

Réactions

  • Tricky le 10/09/2007 à 13h39
    eskimo
    lundi 10 septembre 2007 - 13h14
    oula Tricky, tu mets le paquet là, mais y avait pas besoin d'un 33 tonnes pour rééquilibrer les propos sur Henry / Trezeguet, personne n'a jamais dit que Henry était mauvais intrinsequement (à part Zouhire bien sur)
    ---------
    Non, et je crois que personne n'a jamais dit que Trezeguet etait mauvais intrinsequement non plus.

    Simplement, se servir de la mauvaise partie d'Henry pour retablir la supposee injustice domenechienne envers DT etait previsible.

    Alors que bon, sur les dernieres annees, en EDF (et seulement en EdF), il n'y a pas photo quand meme.

    Au fond on a ete habitues au luxe. Ceci etant, a part Henry, les solutions ne sont pas legion non plus (Benzema bien sur, mais peut etre un peu jeune pour ce match la, et evidemment sous reserve qu'il confirme -ce que je crois). Anelka d'accord, Louis Saha est malheureusement un peu fragile, Djibril Cisse est de mon point de vue une option surrealiste, Trezeguet est fantomatique en equipe nationale (au passage pour le bon debut de saison, personne n'a vu le match contre Cagliari ou quoi ?) et derriere c'est bien gentil mais bon.

    Je regrette Stephane Guivarc'h.

  • eskimo le 10/09/2007 à 13h51
    c'est là que t'y vas fort : Trezeguet n'est plus titulaire en EDF donc comparer ses perfs avec celle d'Henry c'est un peu olé olé, que ce soit pour en tirer la conclusion que Trezeguet aurait fait mieux ou qu'il est nul.
    Et il faut admettre ce traitement très différent des deux joueurs : Henry est une icone, avec beaucoup de bonnes raisons, mais dès lors les critiques sont feutrées, à l'inverse de XIII .
    Sinon un comparatif bidon mais juste comme ca :
    matchs en EDF / buts, depuis la saison 2003/2004
    Henry 36 matchs , 15 buts
    Trezeguet 23 matchs, 10 buts

    faudrait regarder le détail des matchs, qui est titulaire, etc ... et de toute façon le nb de buts n'est qu'un paramètre parmi d'autres, mais ca relativise ton jugement sur ses perfs en bleus.


  • Rigoboum Song le 10/09/2007 à 15h15
    Henryophile de la première heure (aaah, la belle époque des platées de buts buts célébrés, hilare, le doigt sur le poteau de corner avec Victor Ikpeba et consorts...), je sortirai cette fois ci ma robe d’avocat d’autant moins que, moi-même, sur le fil bleu pendant et après le match, je ne me suis pas privé pour surligner au marqueur l'insipidité de la prestation du néo-barcelonais. Appelant même de mes voeux l'entrée - non pas de XIII (qui n’avait pas le profil à mes yeux pour apporter un plus dans ce match) - mais de Benzema, tant j'avais le sentiment que, non seulement Titi faisait tout sauf bonifier les quelques ballons qui lui parvenaient, mais encore ne semblait, en apparence, ne défendre que mollement.

    A cet égard, je n'ai pas compris, moi non plus, cette histoire de dispositif anti-Pirlo... peut être que hors caméra, Henry cavalait comme un dingue en faisant des ronds autour de l’italien, je sais pas... Toujours est-il que, de fait, quand le ballon passait par le milanais (tout le temps, quoi), je n’ai pas remarqué une activité particulière sur le plan défensif de la part du buteur tricolore.

    Une remarque nez en moins, sans vouloir chercher à tout prix des circonstances atténuantes : physiquement, le garçon est en phase de reprise, on l’a dit, mais je voudrais insister pour ma part sur son état mental.
    Henry "n’y était pas". Contrairement à d'habitude, je n’ai pas vu la gagne dans ses yeux. L’oeil du tigre, mec. Je ne l’ai pas vu haranguer ses coéquipiers, encourager, endosser cette tenue de leader d’expérience qu’on voulait lui prêter dans ce contexte si particulier (« Milan sans Raymond », tout ça). Il était éteint.
    Une explication peut être alors (au-delà du fait qu'il a peut être du mal à s'adapter à son nouvel environnement en club, dans une ville où il n’est pas considéré comme un dieu vivant) : son divorce, prononcé à ses torts. Sa femme qui réclame la moitié de sa fortune et qui obtient la garde de sa fille de 2 ans.
    Encore une fois, je ne veux ni le plaindre, ni le défendre à tout prix. Je persiste d'ailleurs à penser - même si je considère le 0-0 comme un bon résultat - qu’il y avait mieux à faire que de le laisser sur le terrain tout le match. Mais, pour ma part, je laisse le bénéfice du doute à ce joueur dont les qualités sportives sont telles que je continue à le considérer, dans l’absolu, indispensable à l’équipe de France.
    Gageons qu’il aura des jours meilleurs.

  • Ric@rdo Baggio le 10/09/2007 à 15h17
    Cool, un énième débat stérile sur Trézéguet. Pas envie de ressortir un pavé sur un joueur que la presse considère de plus en plus comme un boulet inférieur à Saha et Cissé. Juste que je pense que si Trézéguet est de moins en moins bon en EDF, c'est que le jeu de l'équipe est de moins en moins fait pour lui. Domenech privilégie la profondeur, avec des milieux comme Ribéry-Malouda qui eux aussi jouent la profondeur (Ribéry est capable de faire des bons centres, mais Malouda pas trop, d'ailleurs il ne fait pas beaucoup de passes décisives) avec leurs attaquants, qui eux-mêmes sont appelés à jouer, et mettent rarement le pied dans la surface. Alors c'est Trézéguet qui trinque, mais si un Luca Toni était français, lui aussi cirerait le banc et serait critiqué. Même des Gerd Muller, Bierhoff, Crespo et j'en passe d'avant-centres faits pour marquer avant toute chose n'auraient pas leur place dans l'EDF actuelle.

  • freddo le 10/09/2007 à 15h29
    > Même des Gerd Muller, Bierhoff, Crespo et j'en passe d'avant-centres faits pour marquer avant toute chose n'auraient pas leur place dans l'EDF actuelle.

    y pourraient pas y'a une place réservé pour henry
    un peu comme la place handicapée a l'avant du bus
    c'est là et puis c'est tout

    alors qu'anelka a fait un match solide, henry , pfouut rien

  • Forez Tagada le 10/09/2007 à 16h19
    >Ric@rdo Baggio

    "débat stérile"
    Tu m'étonnes qu'il est stérile: il est déjà tranché une fois pour toutes...

    "Trézéguet est de moins en moins bon en EDF".
    Pour sûr : il ne joue plus. Et quand il joue avec un Henry mauvais, on dit que c'est lui qui est mauvais. Henry a l'impunité: il joue, même blessé, même hors du coup, jusqu'au bout. C'est là qu'est le problème. Jamais aimé les sénateurs en édF.

    "le jeu de l'équipe est de moins en moins fait pour lui"
    Pour ce qui est de rechercher la profondeur, on a vu l'inanité de cette tactique samedi soir avec Henry et Anelka devant. Dans ce contexte, un Trezeguet aurait au moins pu faire office de pivot, alors que les deux cités avaient exactement le même profil.

    Et puis, de toute façon, ceux qui mettent des "é" à Trezeguet ne devraient même pas être habilités à en parler.


  • eskimo le 10/09/2007 à 16h54
    Ric@rdo Baggio
    lundi 10 septembre 2007 - 15h17
    Cool, un énième débat stérile sur Trézéguet.
    ------
    Le débat peut être relancé chaque saison, rien n'est figé, un joueur peut subitement devenir mauvais, avoir des phases de rémission, s'adapter à un nouveau style de jeu, je ne vois pas pourquoi il faudrait trancher une fois pour toutes.

  • Ric@rdo Baggio le 10/09/2007 à 17h37
    Evidemment que rien n'est figé, mais si j'utilise le qualificatif de "stérile", c'est justement parce que depuis pas mal de temps j'ai l'impression qu'on a décrété qu'il était forcément tricard en EDF. Anelka est revenu en grâce avec mérite, mais j'ai l'impression que tout le monde en parle comme s'il s'agissait du Ronaldo d'il y a 10 ans...
    Il n'y a qu'à voir comment Trezeguet (contents? j'ai pas mis un seul é) s'était fait éreinter par la presse au lendemain de France-Argentine, coupable de ne pas avoir converti la seule véritable occasion que lui ont procuré ses coéquipiers qui en vérité avaient été aussi mauvais que lui. Sans parler de saint-Henry qui curieusement était absous...ah, le crime que de ne pas prendre le dessus sur des buses comme Milito et Ayala! surtout avec des passeurs hors-pair comme Malouda, qui finissent le match avec un nombre incroyable de frappes, et quasiment aucune passe potable pour les attaquants. Et je suis persuadé que personne pourtant n'a envie d'échanger Malouda-Ribery-Henry contre Del Piero-Nedved-Camoranesi, mais curieusement ses équipiers de al Juve arrivent à abreuver Trézeguet d'occasions de but, de bons centres, sur la tête ou à ras de terre, et parfois même en profondeur (voir la passe de Iaquinta à la première journée du championnat, Trézeguet faisant un appel en profondeur, une feinte habile puis une belle frappe placée du gauche). Sans compter que l'EDF marque de moins en moins de buts, quel que soit l'adversaire.

  • Coach_Nono le 10/09/2007 à 22h03
    Ca me fait bizarre de dire ça : j'ai regardé téléfoot dimanche et j'ai trouvé leur nalyse du match assez intéressante. Ils ont pas mal parlé tactique et organisation et j'ai trouvé ça plutôt bien !


  • eskimo le 10/09/2007 à 22h09
    par contre aux spécialistes c'est de pire en pire. L'angle d'attaque : la France est-elle supérieure à l'Italie ?

La revue des Cahiers du football