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La France sur son 3-1

On ne réécrit pas l'histoire, mais on peut la continuer puisque les Bleus ont battu les Blancs au Stade de France. Du coup, on se la raconte.
> Govou superstar
> Ribéry, meneur de revue
> Des techniciens supérieurs
> Les gars
> Stade de France : le retour des morts-vivants
> L’action du match
le 7 Sept 2006

 

Le problème d'une rencontre aussi surinvestie que celle-ci, c'est qu'elle peut ne plus ressembler à un match de football. Le risque a plané sur une première mi-temps un peu chaotique, au cours de laquelle le jeu n'a pas connu de grandes envolées en dépit d'une intensité prononcée. Mais si les duels sont restés très rudes tout au long des 94 minutes, on a aussi pu sentir le respect entre les deux équipes, et le verdict du panneau d'affichage a – cette fois-ci – correspondu à la logique du terrain.
Surtout, si chacun vivra cette victoire sous différents degrés d'un sentiment de "revanche", elle permettra plus sûrement de tourner une page et contribuera, avec un peu de chance, à apaiser une "dérive anti-italienne" constatée même chez des personnes a priori peu suspectes de bêtise (au contraire de Gilles Verdez). Dans ce sens, le fait que l'hymne italien ait peu été sifflé est plutôt rassurant, tout comme l'ambiance générale et les scènes ordinaires qui ont suivi le coup de sifflet final. Dépouillée de ses atours de tragédie antique, la confrontation s'en est trouvée considérablement allégée.

C'était un match de football, deuxième dans la série des éliminatoires pour l'Euro 2008. Et non seulement l'équipe de France a empoché six points en distançant déjà l'Italie, mais elle a aussi confirmé les promesses du Mondial, celles qui nous incitaient déjà à ne pas rester sur la peine du 9 juillet. Alors on n'a pas fini de voir passer la tête de Zidane sous la barre de Buffon à Berlin, mais celle de Govou a le mérite supérieur d'évoquer un avenir...



Govou superstar

On aurait tort de résumer les choix tactiques de Domenech à la titularisation de Govou, même si ce "fait du prince" fait partie de ce genre de paris qui contribuent à l'aura d'un entraîneur tant ils sont inattendus, et surtout tant il était inattendu qu'ils soient couronnés de réussite. Le genre de choix qui, dans des périodes moins consensuelles, peuvent contribuer à fustiger un sélectionneur.

Il faut dire que le Sidney, repêché dans les 23 pour l'Allemagne, célèbre pour son inculture footballistique, éternel partant jamais parti de Lyon, a le profil pour attirer les sarcasmes dont nous ne l'avons pas épargné sur ces pages via les brèves ou le sondage idiot. Une sorte de Steve Marlet sédentaire. Mais il faut être d'une profonde mauvaise foi pour le considérer comme un mauvais joueur: son problème est plutôt qu'il donne depuis longtemps l'impression de plafonner, peinant à convaincre de ses qualités en les exprimant de façon sporadique ou plutôt, trop discrète puisque les supporters lyonnais connaissent sa régularité.
Avec ce doublé qui valait une grosse cote, le joueur a livré ce genre de coups d'éclat qui peuvent infléchir une carrière. À vingt-sept ans, il ne fait pas de doute que Govou en a encore une devant lui.


govou_gilardino.jpg
Titulariser Govou, d'accord, mais le mettre au marquage de Gilardino, c'était quand même abuser.



Ribéry, meneur de revue

Alors que l'on croyait l'option du 4-4-2 acquise pour l'après-Zidane, le sélectionneur national a donc bousculé ces certitudes un peu hâtives en configurant un 4-2-3-1 des familles dans lequel Ribéry s'est substitué au n°10 historique. Après le match en Bosnie, nous avions écrit que "Franck Ribéry pourrait avoir un avenir dans l’axe des Bleus, poste auquel il s’est épanoui en fin de saison dernière au sein d’un OM enfin séduisant"… La solution a été mise en œuvre plus tôt que prévu.
Sa réussite est d'abord due à la performance du Marseillais, qui a pris ses responsabilités dans cette position, mais aussi à l'ensemble d'un quatuor offensif dont chaque membre présentait des qualités communes: leur vitesse et leur faculté à percuter inlassablement les défenses. Celle de l'Italie a très vite cédé, l'ouverture du score venant confirmer qu'elle ménageait des espaces béants entre la charnière et les latéraux. Sa réorganisation et le rééquilibrage des débats ont ensuite rendu les choses moins faciles, mais Govou, Henry, Ribéry et Malouda ont pu continuer à provoquer une arrière-garde qui n'avait jamais été autant à la peine en juin et juillet dernier. Et en deuxième mi-temps, au plus fort de la domination française, ils ont assuré une bonne maîtrise du ballon en jouant en permanence sur leur mobilité, recourant plutôt à des redoublements de passes (voir "L'action du match", ci-dessous).

Gagnante dans un match de haut niveau, l'option a d'autant plus de chances d'être reconduite à l'avenir que de nombreux internationaux peuvent aisément se glisser dans ce schéma. Même si, pour l'heure, seul Ribéry semble en mesure s'assumer ce rôle de meneur de jeu derrière l'attaquant.



La question minitel
Quelle réponse pouvait bien attendre David Astorga lorsque, après que Raymond Domenech lui a affirmé qu’il n’y aurait pas de changement à la mi-temps, il lui rétorqua "Sûr?"
- "Non en fait je déconne, on remplace Gallas par Givet pour améliorer la relance"
- "Je sais pas trop, tu ferais quoi toi ?"
- "On savait qu’on serait sûr à la mi-temps qu’il n’y aurait pas de changements, rien n’a changé, on a toujours les mêmes objectifs".



Des techniciens supérieurs

La marque de fabrique de cette équipe a été sa mainmise sur le milieu de terrain, qui obligea les Italiens à balancer des ballons, lesquels furent un véritable régal pour la défense centrale des Bleus (du moins après quelques alertes en début de match). Pirlo fut obligé de lever la balle pour atteindre ses attaquants tandis que les Français, globalement supérieurs techniquement à leurs opposants, ont surtout insisté sur le jeu au sol. Les Tricolores ont usé et abusé de cette supériorité pour remonter très vite le ballon, et les multiples contres menés à cent à l’heure par les explosions de Govou, Ribéry ou Henry auraient mérité meilleure conclusion.
Mais cette maîtrise technique quasi sud-américaine a surtout permis aux Bleus de s’approcher balle au pied de la surface de Buffon, faisant tourner le ballon à la manière d’une équipe de Hand en attendant de trouver la faille – à l'image du second but de Govou.

Visiblement moins tétanisés par l’idée d’encaisser un but en début de match, les Français ont joué plus libérés. Les couples latéraux furent moins associés dans les taches défensives, permettant à chacun de rester dans sa zone, et surtout à Malouda et Govou de se consacrer quasi exclusivement à leurs devoirs offensifs.



La stat de l'archiviste
Si l'Italie n'a plus battu la France pendant le temps de jeu depuis juin 1978, il fallait remonter à janvier 1994 pour voir un France-Italie se terminer par autre chose qu'un match nul au terme des 90 minutes (2-2 en 97, 0-0 en 98, 2-1 après prolongations en 2000, 1-1 en 2006).



Les gars
Coupet s’est beaucoup employé sur des sorties aériennes et a réalisé trois belles parades, dont une manchette sur une tête de Cannavaro – 1m20 les bras levés - au milieu d’une foret de défenseurs français (78e). Il aurait peut-être pu sortir sur le but italien, mais le centre de Pirlo est arrivé très vite… Le genre de matches que sortait Barthez, en fait.

Thuram sait toujours aussi bien mettre le corps en opposition pour évacuer les menaces adverses. On l’a beaucoup vu anticiper sur les longs ballons italiens et, plus près du but, lui et Gallas n’ont eu que Cassano à se mettre sous la dent – Gilardino jouant beaucoup plus en retrait – et s’en sortirent donc bien mieux dans le jeu aérien qu’il y a deux mois face à Toni.
Abidal se limita plus que d’habitude au travail défensif, dans lequel il montra une belle autorité physique, mais il fut régulièrement suppléé par ses milieux de terrains lors de situations chaudes. Il n’a pas encore l’autorité de Sagnol, qui écœura ses opposants et donna pour la seconde fois consécutive à Thierry Gilardi l’occasion de louer (à juste titre) sa merveilleuse-qualité-de-centre.

Au milieu, Vieira fut très occupé défensivement pour maintenir sa loi au milieu, et eut moins l’occasion que d’habitude de participer aux taches offensives et de créer des décalages. Lorsque les Bleus se mirent à jouer en contre, il fut forcément moins utile lors des rapides remontées de balle, sans toutefois cesser de récupérer des ballons précieux. Son compère Makelele a eu du mal à rentrer dans le match et fit plus d’erreurs que d’habitude. Précieux pour boucher les trous laissés parfois entre le milieu et la défense, sa prestation est paradoxale: il sembla concentré par intermittence, avant de nous gratifier de quelques jolis numéros en deuxième période.

Govou réalisa un match plein. Il était probablement le joueur le moins technique dans les phases offensives des Bleus, mais son sens du placement et du choix juste a mis à mal ses adversaires directs. Récompensé par deux buts, il a parfaitement su se trouver au bon endroit au bon moment (même pour nous offrir une séquence quasi-comique lorsqu'il sembla totalement désemparé au marquage de Gilardino, juste avant le but de celui-ci). Malouda, quant à lui, réalisa une première période très déterminée. Labourant son côté gauche avant de repiquer pour porter le danger devant le but, il fut dans la lignée de ses dernières sorties, à l'image de ce missile qui amena le but d'Henry. En seconde mi-temps, il eut un peu plus de mal à se situer au milieu de ses partenaires, qui semblaient bouger un peu trop vite, à l’image de Ribéry, "remplaçant" Zidane avec la même liberté sur le front de l’attaque. On l’a vu mettre une technique largement au dessus de la moyenne au service de l’équipe. Ce qui frappe le plus chez le Marseillais, c’est sa hargne, si incongrue dans une équipe de France peu habituée à compter dans ses rangs un joueur au fighting spirit aussi irréprochable.

On ne peut plus vraiment dire qu’Henry se sacrifie pour l’équipe. Il a semblé se régaler dans le rôle de plaque tournante de l’attaque des Bleus. Il joue, fait jouer et a profité du trop grand respect que lui ont porté les défenseurs italiens, lesquels hésitaient à monter sur lui à force d'être pris de vitesse. Sur le premier but, on l’a vu récupérer le ballon en phase offensive, temporiser, et décaler sur la gauche pour mettre les italiens hors de position. On l’a aussi beaucoup vu dribbler aux abords de la surface et délivrer quelques bijoux à ses partenaires. Ce fut un vrai plaisir de le voir marquer.

Cela fait plusieurs matches qu’on a l’impression que Wiltord ne fait plus vraiment partie de cette équipe tant il a du mal à se rendre utile après ses entrées. De son côté, Saha débuta trop tard pour montrer quoi que ce soit.


italie_blanc.jpg
Tiens, vous aussi vous avez un maillot blanc parfaitement ridicule!


Stade de France : le retour des morts-vivants

On n'avait plus vu telle ambiance au Stade de France depuis... Depuis quand, au fait? Il est vrai que les conditions étaient réunies pour faciliter la performance vocale des supporters de l'équipe de France. D'une part, en raison du souvenir de la finale de la Coupe du monde disputée il y a moins de soixante jours à Berlin. D'autre part, grâce à un but de Sidney Govou inscrit, lui, au bout d'une petite centaine de secondes de jeu. A peine le temps de s'asseoir sur son fauteuil que les travées commençaient déjà à trembler en rythme au son d'un vibrant "Qui ne saute pas n'est pas français" (notons au passage et au profit des jeunes générations, que ce refrain aujourd'hui représentatif de l'OL attitude existait avant que Lyon ne découvre le football).
Évidemment, le deuxième but tricolore, marqué une poignée de minutes plus tard, permettait aux tribunes de chambrer allégrement (et prématurément) la petite section italienne présente dans le virage Sud. "Et ils sont où les Italiens?"... Réponse: à la réception des coups de pied arrêtés, comme au Stade olympique en juillet dernier!

La réduction du score relançait en effet le match et l'opposition des travées, les quelques Transalpins présents à Saint-Denis profitant du froid créé par ce coup de boule (non sanctionnable, celui-là) pour redonner un peu de voix. La suite redevenait plus banale: sifflets pour accompagner les roulades italiennes ou les menues échauffourées entre joueurs, "olé" saluant une fin de période maîtrisée sans trop de soucis par Vieira et compagnie.
Comme la seconde période reprenait sur un même tempo que la première, avec un nouveau but d'un Govou qui n'avait jamais aussi bien son numéro 9, l'ambiance se mettait à niveau, avec des encouragements toujours aussi nourris au fil des minutes. Un étrange "Zizou, Zizou..." jaillissait même dans la nuit dyonisienne. Inzaghi bénéficiait également d'une ovation personnalisée pour son entrée sous la pelouse. Avant que la partie ne s'achève par un "On est les champions" sans doute ironiquement libérateur, mais qui ne permet malheureusement pas de réécrire l'histoire.



Les observations en vrac
> Manifestement, Govou devrait virer son agent et le remplacer par Domenech.
> Et si le problème de la France sur les coups de pieds arrêtés, c’était juste l’absence totale de marquage individuel?
> Qui se dévoue pour dire au réalisateur à TF1 que filmer une ola en plan serré, ça n’a aucun intérêt?
> Si ça se trouve, l'Italie veut battre le record des Bleus en 2002 en devenant la première équipe championne du monde à ne pas remporter le moindre de match des éliminatoires d'un Euro.
> Vieira et Thuram offrent 70 places à des sans papiers pour le SDF. Sarkozy en offrira 70 000 pour le match retour en Italie.
> Ça va commencer à se voir, que Buffon passe ses journées sur bwin.com.
> Un joueur de CFA qui plante un doublé à un gardien de Serie B dans le remake d'une finale de Coupe du monde? Tu n'en as pas rêvé, mais Sidney l'a fait quand même.
> C'est Agnelli qui avait raison finalement: Zidane, il était plus divertissant qu’utile.



L’action du match
71e minute. Coupet intercepte une passe en profondeur de Pirlo. Les Champions du monde ne reverront plus le ballon pendant plus d’une minute et demie. Au nez et à la barbe de Gattuso, les Bleus enchaînent trente-deux passes pour écarteler la toile blanche. Les Italiens, dans le trou physiquement, vont subir une véritable torture.

Isocèles bleus
Coupet relance tout d’abord sur Sagnol qui redouble avec Ribéry sans possibilité de creuser cette piste. Transversale bavaroise de quarante mètres pile dans les pieds d’Abidal. Malouda, arrêté sur la ligne médiane, confie la charge du ballon à Makelele en retrait. Un double triangle Makelele-Thuram-Gallas, puis Gallas-Abidal-Makelele annihile un semblant de pressing de Gilardino. Abidal compose ensuite un nouveau triangle avec Makelele et Malouda pour éliminer une ligne de trois Italiens qui ne savent plus très bien comment s’organiser. Malouda redonne à Makelele derrière lui qui recompose un triangle sécure avec Thuram et Sagnol. Un pressing de trois joueurs s’y perd. La génération spontanée de triangles se poursuit avec Gallas en latéral gauche, Makelele, et Vieira en position de défenseur central à soixante-cinq mètres du but. Avec des efforts trop peu soutenus, les interceptions italiennes ne menacent jamais et les espaces créés par la circulation de balle française ne sont pas colmatés.

Transversales et percussions
Vieira en profite pour percuter en jouant avec Ribéry et Govou le long du couloir droit. Les Italiens essayent de se réorganiser pendant que Vieira distribue à plat sur sa gauche avec Ribéry, Makelele et Abidal. On commencerait presque à plaindre les Italiens quand le ballon traverse encore le terrain: Abidal trouve Gallas en couverture.
Nouveau triangle, avec Vieira comme pointe. Lui, les triangles, ça l’a gonflé. Il effectue la seule élimination directe de l’action, avant de trouver Makelele en soutien qui joue dans la course de Ribéry. Le Marseillais lance Henry dans sa position préférée: celle de Didier Six. Menaçant de passements de jambes, il pénètre dans la surface sans utiliser le turbo, laissant ainsi le temps à Ribéry de monter lui offrir un soutien lancé plus axial. Le tempo est parfait. Ribéry préfèrera placer sa frappe légèrement à droite du poteau de Buffon pour ne pas effacer trop vite des mémoires le but de Cambiasso pendant la Coupe du monde…



Les titres auxquels vous avez échappé

> Azzurri cantonnés
> La vengeance est un plat qui se mange
> La squadrature du cercle
> Tu quoque mi Filippo Inzaghi
> Dura lex, Sidney lex
> Delenda est Cannavaro

Réactions

  • le nihiliste le 07/09/2006 à 09h58
    sauf qu'ils avaient joué la finale sans canavaro qui a fait un gros match... malchanceux mais gros match !

    quant aux bleus, on attend plus que la rentrée de giuly en lieu et place de wiltord pour achever les matchs en tortionnaires :))

  • rhonalpino le 07/09/2006 à 10h25
    Pour Gentil Ghana

    Bollaert, le Chaudron,...verront des matches de l'equipe de France....contre les iles feroes.

    on donne aux provinciaux des miettes

  • bcolo le 07/09/2006 à 10h27
    totoman33 - jeudi 7 septembre 2006 - 09h42
    > Si ça se trouve, l'Italie veut battre le record des Bleus en 2002 en devenant la première équipe championne du monde à ne pas remporter le moindre de match des éliminatoires d'un Euro.

    ___________________

    Je crois que ça voulait dire qu'en 2002, la France championne d'Europe n'avait pas gagné un seul match au premier tour de la coupe du monde. Mais effectivement, ce n'est pas une allusion excessivement claire.

  • ravio le 07/09/2006 à 10h32
    Après 1982, l'Italie ne s'était pas qualifiée pour l'Euro 84 et (mais là j'en suis pas sûr) avait attendu son dernier match de qualif pour sa première victoire.

    Sinon, je serais Italien, j'apprécierais encore plus mon titre de Champion du Monde ce matin.

  • LokomotivDallas le 07/09/2006 à 10h33
    ah bon ils ont joué la finale sans Cannavaro ? c'est bien dommage que ça n'ait été vrai. ou qu'il n'ait pas eu la même "réussite" qu'hier.
    sinon les Italiens n'ont pas été mauvais hier soir loin de là, malgré un scudetto pas encore entamé ils étaient bien en jambes et jouaient assez juste (avec du flou défensif toutefois) ; mais ils ot été étouffés par une EdF pas bien loin de la perfection et c'est tout à son honneur.

  • Wintzen' le 07/09/2006 à 10h34
    Pour Gentil Gahna aussi

    Le problème ne vient pas de la ville, mais du fait qu'on va voir l'équipe de France comme on va au spectacle, parce que la foot c'est cool et à la mode, avec franchouillardisme et chauvinisme mais sans réel désir de la supporter.

    Alors que généralement les matchs de club sont plus "confidentiels" et donc plus "réservés" à un vrai public de supporters. Etant abonné au Parc, je peux te jurer qu'il y a une bien meilleure ambiance pour n'importe quel match de PSG (et pourtant on en voit des purges!) que pour ce France-Italie.

    Déplacer l'équipe de France dans ce que tu appelles "une vrai ville/un vrai stade de foot" n'y changerait pas grand chose, passé l'emballement à court terme lié à la nouveauté.

  • ad OMinem le 07/09/2006 à 10h44
    Sinon, on a aussi eu droit à quelques "instants pathologiques à la Larqué, avec au choix (de mémoire):

    -"ah j'ai peur là, j'ai toujours peur sur les coups de pied arrêtés" répété environ 64 fois

    - "ah non ah non, Coupet enlève sa main, il n'y a absolument pas penalty" alors qu'on le voit bien toucher le pied de l'italien au même moment sur le ralenti (italien qui, soit dit en passant, avait de toute façon déjà perdu la balle, donc la décision arbitrale se comprend à mon avis)

    - "oh, un épaule contre épaule rugueux de Cannavaro, c'est dans le jeu", pendant que ce même Cannavaro prend une biscotte bien méritée pour une obstruction assez scandaleuse...

    A part ça, Wenger est sans doute le recordman de France du ratio salaire/nombre de commentaires. Quelqu'un sait s'il a dit plus de 10 phrases hier...?

  • Le P le 07/09/2006 à 10h44
    Je suis étonné du manque de remarques sur les commentaires, et notamment sur la phase de jeu étonnante qui suit le 3ème but français. J'ai eu mal pour Titi Gigi.

    Thierry Gilardi - Trois buts contre la Géorgie, trois buts contre l'Italie, ça va de ce côté-là! Hein Arsène?

    Arsène - ...

    TG - Ca marque!

    Arsène - ...

    TG - Alors que le jeu continue...

  • JihaiR le 07/09/2006 à 10h45
    Alexis - jeudi 7 septembre 2006 - 08h41

    Je ne pense pas que ce soit mentir que de dire que le cédéfiste moyen* a pensé à toi Alexis.

    Tu trouves quand même le moyen de commencer cette journée par ce petit chambrage en règle (même si nous sommes d'accord sur le fond) alors qu'une saine pénitence eut été plus circonstancielle.

    A genoux, Alexis. (vieux con, va)

    *et je suis assez moyen comme cédéfiste.

  • Save Our Sport le 07/09/2006 à 10h53
    Inzaghi bénéficiait également d'une ovation personnalisée pour son entrée sous la pelouse.
    ----
    Joli hommage au plongeur pipo, que l'on pourrait tt de meme juger exageré, car si il plonge, il n'a pas encore reussi à passer sous la pelouse.

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