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L'assassinat de Trezeguet

Thierry Henry a conquis dans les médias sa place en pointe sur le terrain. Rien à redire, sauf si cela élimine David Trezeguet sans le moindre débat…

Auteur : Jérôme Latta le 5 Juin 2006

 

 

Un étrange consensus règne autour de l'équipe de France. En dehors des polémiques rituelles sur la communication du sélectionneur et sur sa liste (lire La liste dans la vallée) et sur le déficit de coucous par la fenêtre du car (lire Le foot rend con…), la concorde civile règne depuis le rassemblement de Tignes. Non seulement les médias autorisés soulignent la bonne ambiance au sein du groupe, mais en plus ils saluent les progrès accomplis lors des deux premiers matches de préparation. La Ribérymania suffit, quant à elle, à détourner l'attention des performances de Zidane.


Henry indiscutable, Trezeguet indiscuté

On n'aurait que des raisons de réjouir de cette paix relative, si elle ne s'accompagnait de phénomènes plus irritants. Comme la façon dont sont expédiés certains choix tactiques. Si les éditorialistes, les chroniqueurs et les chefs de rubrique se mettent d'accord avec le sélectionneur, il y a en effet des débats qui passent à l'as.
On en trouverait difficilement meilleur exemple que celui des choix en attaque, qui se résument à l'alternative entre 4-2-3-1 (deux milieux offensifs pour épauler Zidane et une pointe) et 4-4-2 ou 4-3-1-2 (avec deux attaquants). Ces options titularisent Henry, soit seul en pointe, soit associé à Saha, et elle expédient Trezeguet sur le banc, sans autre forme de procès.

 

L'affaire semble classée: le Gunner a réglé à son profit la concurrence avec le Juventino, au point que ce dernier ne pourrait même plus espérer jouer à ses côtés, et officierait en Allemagne, au mieux, en tant que joker. À lire et écouter ce beau monde (1), on aurait effectivement vite fait de penser que tous les éléments objectifs aboutissent à ce constat, que l'un a supplanté l'autre sur toute la ligne.

 

Ce sentiment ne résiste évidemment pas à l'examen. L'efficacité offensive a certes été un problème majeur tout au long de la campagne éliminatoire pour le Mondial, mais Henry a été concerné par ce manque de réalisme autant que son compère. Son bilan d'un but en 7 sélections sur la saison 2004-2005 est à comparer au 2/3 de Trezeguet, souvent blessé. En revanche, depuis le retour des vieux en août 2005, c'est Henry qui a marqué des points en même temps que ses buts contre la Côte d'Ivoire, l'Irlande et le Costa Rica, tandis que Trezeguet ne jouait que contre la sélection d'Henri Michel, l'Allemagne (0-0) et la Slovaquie (1-2), sans trouver les filets. Au global, sous le maillot bleu, Henry affiche 32 buts en 77 sélections, Trezeguet 31 en 62 (voir le détail de ces buts - 2).

 

En club, leurs états de service sont pareillement affolants, et ce depuis de nombreuses années. Au terme de cette saison, l'un affiche ainsi 27 réalisations en 32 matches, l'autre 23 pour le même total. Ces ratios, pour la Ligue des champions, s'élèvent respectivement à 5/11 et 6/9. Quant à leur forme physique, celle du premier est manifeste, mais rien n'indique que le second soit en retard sur ce plan.



henry_trez.jpg


Glamour en héritage

Pourquoi, alors, a-t-on pris habitude de faire peser sur Trezeguet la responsabilité de la faible efficacité de son association avec Henry, et pourquoi a-t-on aujourd'hui choisi de bâtir l'équipe autour de l'un et pas de l'autre? On se sent obligé de recourir à des appréciations dont la logique est assez largement extra-sportive. De toute évidence, la cote de popularité de l'Anglais est bien meilleure que celle de l'Italien. Médiatisé au travers d'une Premier League qui regorge de frenchies et dont le spectacle a drainé les diffuseurs, Henry bénéficie de l'aura d'Arsenal, de son côté "bon client", ainsi que d'une présence médiatique sans égale chez les internationaux français, Zidane compris.

 

Il faudrait en effet compter les semaines au cours desquelles le joueur n'a pas accordé d'interview, ne serait-ce qu'à l'un des quatre pôles majeurs que sont Téléfoot, l'Équipe du dimanche, L'Équipe ou France Football... Il ne s'agit pas de lui reprocher cette présence, mais simplement de la comparer avec celle de Trezeguet, peu disert et rarement intéressant devant les micros, un peu à l'écart de l'Europe (vu de la France) dans un Calcio moins rayonnant que jadis.

 

À cela s'ajoute des styles de jeu aux antipodes. Autant le natif des Ulis incarne l'attaquant moderne, rapide, fin technicien et génial sur les bords, autant Trezeguet perpétue un modèle plus rustique, celui du squale des surfaces, plus rarement auteur de buts à haute valeur esthétique ajoutée Quoique ce préjugé-là mériterait lui aussi d'être révisé: pour ne prendre que 2005-2006 comme exemple, le franco-argentin a marqué des buts tout aussi exceptionnels que décisifs avec les bianconeri. Mais à l'arrivée, le glamour de Titi excèdera toujours celui de David.


Un plus un

En réalité, pour justifier un choix aussi catégorique, in faudrait s'appuyer sur des éléments tactiques et non sur de quelconques critères individuels qui viseraient à les départager. On se souvient ainsi que l'après-2002 avait été marqué par un débat sur le recentrage d'Henry, lequel avait fini par obtenir gain de cause auprès de Santini. C'en était fini du merveilleux 4-2-3-1 de Lemerre. Du moins jusqu'à ce qu'il refasse surface aujourd'hui, avec un changement majeur: autrefois "exilé" à gauche, Henry s'est désormais emparé de la pointe.

 

Bien entendu, là s'arrête ce comparatif absurde: il serait idiot de vouloir simplement inverser la situation en exigeant une titularisation de Trezeguet à la place de son ancien coéquipier à Monaco. Mais d'une part, il peut être judicieux de ne pas exclure un système les associant en attaque – faisant fi des préjugés sur leur mésentente supposée, comme auparavant on fit abstraction de celle entre Zidane et Djorkaeff ou aujourd'hui entre Zidane et.. Henry (3). D'autre part, si Henry est un merveilleux attaquant de pointe avec Arsenal, il a toujours eu plus de mal en équipe de France... Et on ne nous enlèvera pas de l'esprit que qu'il a souvent été un remarquable animateur du flanc gauche de l'équipe de France, son efficacité dut-elle en souffrir.

 

Enfin, il y a une variable qui semble également ignorée, tenant au profil des adversaires des Bleus, mais aussi au déroulement des rencontres. On a coutume de dire, schématiquement, que Henry est plus à l'aise quand il y a des espaces, et Trezeguet dans des défenses resserré et des matches bloqués – où son sens du but peut s'avérer payant. Alors que l'on commence à dire que cette équipe de France est à l'aise en contre, à l'image de son match contre le Danemark, le profil d'Henry semble plus indiqué. Mais contre le Togo ou la Corée, les Bleus joueront-ils en contre? Et ensuite, en cas de qualification, leurs adversaires leur laisseront-ils des espaces?


On peut toutefois pondérer cette hiérarchie apparente: il est de coutume de tirer des conclusions définitives au bout de deux matches de préparation, et d'y trouver des tendances durables, voire des options inéluctables alors qu'en réalité, le sélectionneur n'a pas tranché. Et ensuite, la compétition commence et impose sa propre logique. Espérons qu'elle nous réserve la divine surprise d'un Henry et d'un Trezeguet évoluant ensemble ou, du moins, aussi respectés et décisifs l'un que l'autre.


(1) "Est-il besoin de rappeler que Thierry Henry est indispensable en attaque?" (Téléfoot). "Il vole au-dessus des nuages, ignore les obstacles ou, d'un regard, d'une feinte, d'une course, d'un dribble, les dompte" (France football). "Posséder trois buteurs compte moins que de pouvoir compter sur un seul qui se situerait au-dessus des autres. En cette fin de printemps 2006, Thierry Henry est celui-là (…) Henry est suffisamment au-dessus de la concurrence pour que se pose naturellement la question de comment organiser l'animation offensive autour de ses qualités et de ses préférences" (L'Équipe).
(2) Quand Trezeguet a marqué avec les Bleus, (31 buts répartis en 24 matches, comprenant un triplé et cinq doublés), la France a gagné 17 fois, a fait nul 4 fois et a perdu 3 fois. 13 de ces matches étaient amicaux, 11 en compétition, 4 seulement en phase finale. 10 fois, ses buts ont été décisifs (ont entraîné la victoire 6 fois, on permis un nul 4 fois, dont les 3 derniers buts qu'il a marqués). Dont deux extrêmement décisifs, en octobre 1999 contre l'Islande (3-2, qualification pour l'Euro) et en juillet 2000  contre l'Italie. Il n'a marqué que 10 de ses 31 buts en tant que remplaçant.
(3) L'Équipe du 2 juin va même jusqu'à regretter le manque d'efficacité de la doublette Henry-Trezeguet contre la Slovaquie, en mars dernier, alors que le premier avait remplacé l'autre à la mi-temps de ce match! En revanche, alignée au coup d'envoi de France-Allemagne en novembre, elle avait reçu peu de ballons et exprimé une complémentarité insuffisante. À l'époque, nous avions regretté que Henry ne se décale pas plus sur le côté gauche (voir Bleu blanc nul).

Réactions

  • Safet le prophète le 05/06/2006 à 10h16
    Ce débat en appellle un autre : celui de la titularisation indiscutable d'un Vieira voire d'un Zidane...
    Il est évident que d'aligner Trezeguet pour jouer en contre, c'est pas très judicieux, et dans ce sens, le choix du juventino sur le banc s'explique. Mais en 8e, contre l'Ukraine ou la Tunisie, c'est le meilleur moyen de se faire sortir.

  • rom's le 05/06/2006 à 12h41
    Je comprends pas que même chez les cahiers, qui ont l'habitude de regarder un peu plus loin que le bout de leur nez, personne ne note qu'Henry, le joueur "de contres qui a besoin d'espaces" sévit dans l'équipe anglaise la plus joueuse et qui a toujours une grosse maîtrise du ballon, alors que Trézéguet, le "renard des surfaces qui claque dans les défenses très regroupées" occuppe la pointe d'une attaque qui se projette très vite vers l'avant et dont la formation ne se positionne pas franchement haut dans le camp adverse. Donc le coup du joueur adapté à un système de jeu, j'y crois pas trop.

    Quand à l'apport de Trézéguet dans le jeu, il n'est pas inexistant, juste complètement différent, et surtout beaucoup moins visible pour ne pas dire "voyant" que celui de son compère. Quand Henry percute et remonte très vite le terrain en déposant ses adversaires, quitte à se retrouver parfois esseulé et sans soutien pour conclure ses actions, le Turinois préfère jouer en appui sur des joueurs qui eux vont être capables d'éliminer et remonter le terrain balle au pied et le servir par la suite. Il bénéficie en club de l'apport de joueurs de ce type, comme Nedved, Camoranesi ou Zambrotta.

    La principale différence pour moi, c'est qu'Henry arrive à se procurer nombre d'occasions tout seul, alors que Trez est beaucoup plus tributaire du soutien de ses coéquipiers. En tout cas, je ne vois rien qui les empêche de jouer tout les 2 en pointe et d'y être efficaces. C'est pas parce que jusqu'ici ça n'a pas marché que ça ne marchera jamais.

  • Attilio le 05/06/2006 à 13h00
    Voilà un article qui me fait plaisir! J'avoue que je suis un grand fan de Trezegol, j'adore ce type d'attaquant. Il n'est donc que justice que l'on essaie de rééquilibrer le "débat" Henry-Trez.
    Néanmoins, force est de constater que leur association en CM 2002 et CE 2004 n'a pas eu le rendement espéré. De plus la configuration a une seule pointe, qui est celle habituelle du londonien, semble mieux lui seoir au regard de son efficacité. Le problème réside dans le fait que le schéma tactique "optimisant" le rendement d'Henry semble exclusif de Trez (4-2-3-1).
    Maintenant qui est le "meilleur" des deux? Pour moi c'est impossible à dire compte tenu de la différence de leur qualités respectives...
    J'ai remarqué (et je dois pas être le seul...) que l'ami Jean-Mimi nous sert à longueur de match du henry-tout-seul-en-pointe-c'est-mieux. A l'inverse j'ai entendu Courbis (ouais bon je sais...) s'étonner qu'on puisse s'interroger sur cette doublette qui pour lui est une évidence.
    Il y a aussi le fait que Zizou souhaite jouer avec deux pointes...
    Bref sacré débat, mais qui le laisse à penser que le problème vient plutôt de l'animation, et du fait qu'on joue systématiquement avec 2 milieux défensifs. Dans un 4-1-3-2, et alimentés par deux vrais milieux, peut-être que Trezegol et Henry se marcherait moins sur les pieds...
    M'enfin c'est juste mon avis...

    PS Si la Juve est rétrogradée, Wenger nous donnera peut-être la réponse à cette question ;-)

  • vendek1 le 05/06/2006 à 19h40
    rom's - lundi 5 juin 2006 - 12h41


    La principale différence pour moi, c'est qu'Henry arrive à se procurer nombre d'occasions tout seul, alors que Trez est beaucoup plus tributaire du soutien de ses coéquipiers


    _____________________

    Voilà. Henry peut faire la décision seul; ce n'est pas être anti-Trez que de le reconnaître.
    Mais , comme bcp l'ont noté, tout dépendra du profil de l'adversaire pour aligner l'un ou l'autre.
    A Ray de faire les bons choix ( moue dubitative)


  • Alexis le 06/06/2006 à 11h48
    Il va de soi que je ne peux que saluer le post de rom's, tordant le cou à certaines idées plus que reçues.

    Henry-le-rapide pour les contres, et Trez-le-finisseur-des-surfaces pour les dominations territoriales nous éloignent de la réalité : Henry et Trez sont les deux meilleurs attaquants français à l'heure actuelle. Au moins potentiellement. ce qui signifie qu'en préparant correctement l'affaire, je ne vois pas quel joueur est meilleur que l'un des deux.

    Saha est en grande forme, c'est certain. Mais n'a pas le talent de buteur de Trez, ni la vitesse (pourtant déjà bonne) balle au pied de Henry. Il a un peu de tout, ce qui en fait somme toute un joueur très intéressant.

    Cissé, on connait, surtout, ne pas s'étendre, car malgré quelques qualités évidentes de vitesse et de frappe, il lui manque encore trop de choses dans son jeu pour être à la hauteur de l'un ou de l'autre.

    Wilou est un très chouette joueur de ballon. Et se pose en plus en travailleur efficace et solidaire. Le plus à même dans son ensemble à pouvoir titiller l'un ou l'autre. L'usure pouvant cependant lui jouer des tours en tant que titulaire.

    Je pense également à Anelka, mais il n'est pas là. Donc point la peine de s'évertuer à le comparer (et pourtant, peut être la meilleure solution de rechange, potentiellement).

    Bref, Henry-Trez, c'est naturellement, à mes yeux, la paire qui s'impose. Dominante ou dominée, l'équipe de France doit compter sur eux.

    Et le maigre bilan de leur association en Bleu n'est pas un signe fort, pour moi. Ils ont bien pété la baraque en Espoirs puis à leurs débuts en EdF, ou encore à Monaco. C'est donc que cela est possible. La seule condition, est de le vouloir, et donc de travailler en conséquence, imposant des consignes définies à l'un et l'autre. Leur façon de se déplacer sur le terrain (l'un n'hésitant pas à balayer la largeur, l'autre jouant plus de la profondeur dans un sens ou l'autre) laisse très largement la place à une cohabitation réussie.

    J'ajoute que leurs caractéristiques techniques peuvent offrir une variété de coups intéressant à l'ensemble de l'équipe : la profondeur, la latéralité, le jeu en appui-remise, le jeu aérien, la vitesse, les attaques placées, etc... Leurs palettes respectives proposent tout ce qui peut se faire en matière de jeu offensif.

    Enfin, plus précisément sur l'apport de Trez dans le jeu, j'ajoute ma voix à ceux qui y voient une importance certaine. Qui mieux que lui sait décrocher, se faire servir par un milieu et lui remiser sans contrôle pour effectuer une passe a priori sans intérêt, et se retrouver 5 secondes plus tard à la réception d'un centre ? Voilà toute l'utilité de son jeu.

    Car on entend souvent dire "untel sait fixer une défense". Oui, mais il ne s'agit pas d'être un Carew (grand, costaud, jouant de la tête) immobile entre les deux défenseurs centraux pour se retrouver non-stop à l'arrêt dans la surface. La force de Trez, c'est e déplacer la défense en décrochant, puis de se retrouver en mouvement dans la surface pour surgir. Là est tout l'intérêt de ses courses, même si moins explosives et donc éclatantes à l'écran qu'un Henry ou un Cissé.

    Par conséquent, se priver de ses services est une erreur pour ma part. A Henry d'accepter de varier son jeu et de ne pas penser que toutes les équipes dans lesquelles il joue se tourneront vers lui sans aucune contre-partie.

    C'était mon long avis sur la question.

    Je vote le duo. Le reste appartient au coach (càd les consignezs adéquates à l'un et l'autre)

  • Davy Crocket le 06/06/2006 à 12h14
    +1 Alexis

    Voilà mon court avis sur la question.

  • Raspou le 06/06/2006 à 13h09
    Alexis, ton analyse est (évidemment) intéressante... Seul bémol: Henry et Trez ont cassé la baraque ensemble AVANT que Wenger ne replace Henry en attaquant axial, quand il était ailier gauche. Depuis, bof. Ce n'est quand même pas à négliger...

  • Cure d'azote le 06/06/2006 à 13h15
    +10000, Alexis
    Tout ce que j'aurai voulu écrire, et que je n'ai pas écrit par paresse (un peu) et par manque de talent (beaucoup).

    Alexis, mon héros!!

  • rom's le 06/06/2006 à 18h57
    Je le savais bien, Alexis, qu'on se retrouverait sur ce sujet. La même entente le 17 sur le pré, ça va être du bonheur.

  • Roger Cénisse le 06/06/2006 à 20h23
    Je plussoie avec Alexis.
    Qu'on puisse se poser la question de l'efficacité de la paire, alors qu'elle n'a pas réellement eu l'occasion de se mettre en valeur dans les dernières compétitions ...

    Les derniers bons résultats de la France datent d'une époque où ils avaient un schéma de jeu bien défini, avec chacun à sa place, des rôles clairs, des consignes claires, que ce soit avec Mémé Jacquet qu'avec la Dèche en 2000.

    Je suis persuadé qu'avec la même rigueur dans le travail tactique, la paire Henry-Trézéguet pourrait faire des étincelles.

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