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Un règne mouvementé

Bien avant l'affaire VA-OM, la présidence de Bernard Tapie aura été marquée par les soupçons, les rumeurs, les accusations et les révélations. Inventaire de quelques péripéties plus ou moins drôles...
le 22 Jan 2006

 

Faute de certitudes – mais pas de présomptions – chacun se fera sa propre idée de l'ère Tapie, selon qu'il considère que l'affaire VA-OM n'a été qu'un dérapage isolé, ou bien l'ultime épisode d'un système impliquant que "pour les dirigeants de l'OM, tricher était devenu une seconde nature", selon le mot de Jean-Jacques Eydelie.


15 décembre 1988. À la mi-temps de Nice-OM, les numéros 6 et 3 marseillais sont tirés au sort pour le contrôle antidopage. Papin (n°9) et Thys (n°2) se présentent au terme de la rencontre. Germain (n°6) et Di Meco (n°3) ont été remplacés bien avant le coup de sifflet final et ont quitté le stade... Avec une ligne de défense originale (ils prétendant avoir lu les numéros tirés au sort à l'envers), les dirigeants et joueurs phocéens s'en tirent en appel, contre une rallonge de l'amende.

20 mai 1989. Pendant que l'OM bat Auxerre 2 à 1, Lens, bon dernier de D1 (3 victoires pour 27 défaites), offre le titre aux Marseillais en tenant en échec le PSG (0-0). Les jours suivants, les Parisiens dénoncent le versement de primes par l'OM aux Lensois afin de les "sensibiliser" aux enjeux de cette rencontre.

18 octobre 1989. OM-AEK Athènes. Selon l'imprésario Ljubomir Barin, Jean-Pierre Bernès l'a chargé d'acheter les joueurs de l'AEK pour leur réception au Vélodrome. Les Grecs dans la combine devaient entrer sur le terrain avec les chaussettes baissées, mais l'arbitre leur ayant fait remonter dans le couloir des vestiaires, "Tapie est entré dans une rage noire", racontera Barin au juge Philippon, dans le cadre de l'instruction sur le procès des comptes de l'OM (en 1997, portant sur la période 1987-1990).

21 octobre 1989. Le Girondin Didier Sénac fait état à son capitaine Patrick Battiston d'un coup de fil de son ami Philippe Vercruysse, avant le match Bordeaux-OM (3-0), l'invitant à provoquer un penalty sur Jean-Pierre Papin, contre une somme de 200 ou 500.000 francs (Sénac ne se souvient plus). Les deux joueurs concernés évoqueront ensuite une "plaisanterie" sans conséquence, et la Commission nationale de discipline ne donnera pas suite.

11 novembre 1989. Caen-OM (0-2). Jean-François Domergue, manager du SM Caen, admet avoir reçu, à deux reprises, des propositions de Jean-Pierre Bernès lui proposant 500.000 francs en échange d'une mauvaise prestation du gardien Philippe Montanier. Domergue affirmera à la CND qu'il n'a pas pris au sérieux "ces propos énoncés avec sourire et ironie".

25 avril 1990
. ASSE-OM (0-0). Quelques jours après le match, Claude Bez remet à la Commission nationale de discipline l'enregistrement (qu'il dit avoir acheté à des inconnus à l'aéroport de Marseille) d'une conversation téléphonique au cours de laquelle Bernard Tapie demanderait à Jean-Pierre Bernès d'intervenir auprès de Laurent Fournier afin qu'il ne joue pas à 100% de ses moyens. Deux mois plus tard, Fournier est transféré à Marseille. Faute de pouvoir identifier l'authenticité de la bande, la CND classe l'affaire.

24 mars 1990. Stade brestois-OM (2-1). Le président breton, François Yvinec, certifie que son attaquant Roberto Cabanas a reçu, la veille du match, un appel de l'agent Manuel Garcia, lui suggérant de simuler une blessure au bout d'un quart d'heure. Auteur des deux buts de son équipe, Cabanas dira n'avoir pas tenu compte de cette sollicitation.

6 novembre 1990. OM-Lech Poznan (6-0). Après le carton de l'OM en huitième de finale de C1, les dirigeants polonais affirment que leurs joueurs ont été drogués en buvant du jus d’orange au cours de leur séjour marseillais.

6 avril 1991. Spartak Moscou-OM (0-3). En enquêtant sur les comptes de l'OM quelques années après les faits, le juge Philippon découvre qu'avant la demi-finale de la C1 contre le Spartak Moscou, Jean-Pierre Bernès a demandé à l'homme d'affaires Jean-Louis Haguenauer (ami de Manuel Amoros et dirigeant d'une société d'import-export à Moscou) d'organiser la corruption des joueurs moscovites via des intermédiaires de sa connaissance (dont Vaguiz Khidiatouline, ancien joueur du TFC). L'OM l'emporte sur trois monumentales erreurs des défenseurs. Deux mois plus tard, 375.000 dollars sont versés par l'OM et aboutissent après un circuit complexe sur un compte dont est bénéficiaire Jean-Louis Haguenauer, lequel se chargera de la redistribution auprès des joueurs. La saison suivante, l'entraîneur du Spartak affirme que ses joueurs ont été achetés, mais après enquête, l'UEFA (qui n'entendra pas les joueurs) classe l'affaire.

15 décembre 1991. Les dirigeants rennais fulminent : leurs joueurs auraient bu du jus d’orange suspect dans leur hôtel marseillais… au point de s'endormir entre Marignane et Marseille.

7 mars 1992. L'OM bat Nantes à la Beaujoire. Jean-Jacques Eydelie affirme avoir été auparavant contacté par un joueur de l'OM lui déclarant "Je sais que, l'année prochaine, tu seras à Marseille, ce serait bien que, pour ce match-là, tu nous aides". Eydelie dit avoir refusé, mais tout de même touché une "prime exceptionnelle" de 300.000 francs (en raison de la victoire marseillaise) quelques semaines après son arrivée à Marseille.

17 mars 1993. OM-CSKA Moscou (6-0). Guennadi Kostiliev, l'entraîneur russe, affirme que ses joueurs ont été malades en ingérant un thé frelaté et qu'il a reçu un appel téléphonique lui proposant de laisser filer le match en échange d'une forte somme d'argent. Plus tard, Kostiliev informera l'UEFA n'avoir jamais entendu parler de corruption autour du match perdu par son équipe au Vélodrome. Eydelie affirme qu'au match aller comme au match retour, les boissons des Moscovites ont été "trafiquées".

21 Avril 1993. Bruges-OM (0-1). Deux jours avant le match, l'OM transfère 311.000 dollars via un compte en Suisse, vers une banque bruxelloise, où un intermédiaire belge, Michel Tincler, retire la somme en liquide. Il reconnaîtra avoir agi sur demande d'Alain Laroche (directeur financier du club), pensant, selon ses dires, toucher un dessous-de-table pour une transaction immobilière.

20 décembre 2003. Croyant démentir les accusations de Waddle et Cascarino sur les pratiques pharmaceutiques de l'OM des années 90, Bernard Casoni déclare au Monde: "On nous appliquait dans le bas du dos un pistolet à air comprimé qui comprenait plusieurs fléchettes, quatre je crois. Le but était de stimuler les glandes surrénales qui sécrètent naturellement des hormones. C'était plus psychologique qu'autre chose : il suffisait que tu fasses un bon match pour que tu aies envie de recommencer".

Réactions

  • Le Che le 23/01/2006 à 13h09
    3 erreurs monumentales de la défense moscovite ??" hum pas souvenir du tout de ça... c'est quoi les preuves ?? quand on regarde le match on y voit que du feu, pas comme à Bruges par exemple ou les belges perdent consécutivement deux fois le ballon.... des preuves SVP....

  • redondo13 le 23/01/2006 à 13h44
    je cherche surement à me consoler comme je peux ou à minimiser les saloperies venu de "mon" club mais je pense qu'on peut réunir aussi un bon nombre (peut etre pas aussi important c'est sur) de présomptions et de rumeurs du même type pour pas mal de clubs français
    comme Montpellier, nimes, toulon, bastia, le PSG, strasbourg etc..

  • El mallorquin le 23/01/2006 à 15h37
    ocatarinabellatchictchic - lundi 23 janvier 2006 - 11h35
    tessacha - lundi 23 janvier 2006 - 10h43
    Tout ceci est cousu de fil blanc. Un monceau de rumeurs sans fondement qui, comme par hasard, n'ont jamais été confirmées par une quelconque décision de justice...

    Rejailli de tes cendres, ô Complot nauséabond!

    Non, attends là, c'est du 28ème degrés ou tu viens de paser 15 ans sur mars ?

    ***

    Du 28e degré chez ce garçon, qui est persuadé que l'OM a remporté dix titres et que Sytchev est Ballon d'Or ?

  • Milka2k le 23/01/2006 à 16h02
    Serieusement on payé cher les agissement de Tapie, qu'est ce que vous voulez, retirez nous tout nos titres et foutez nous en L2 pour 20 ans...franchement je vois l'interet de parler des declaration d'eydelie mais faire une liste de rumeurs (dont ceraine sont sans doute fondé) c'est un peu racolleur

  • ravio le 23/01/2006 à 16h15
    Pas con comme idée.

  • ocatarinabellatchictchic le 23/01/2006 à 16h24
    ok sur un point, c'est l'OM qui cache la forêt. Il y a un paquet d'autres club qui ont triché, trichent et tricheront (sic).
    On a des nouvelles de la tentative de corruption de joueurs du FC METZ lors du Match contre Lyon ?

  • la rédaction le 23/01/2006 à 17h31
    Quelques précisions s'imposent peut-être.
    Les éléments listés ici ne sont pas à proprement parler des rumeurs : les propos rapportés (ceux des adversaires de l'OM ou de ses anciens dirigeants et joueurs) ont vraiment été tenus (devant les instances, la presse ou les tribunaux), les transferts d'argent suspects ont bien été découverts dans le cadre de l'instruction sur les comptes de l'OM et ont fait l'objet de condamnations pénales (voir ci-dessous)...

    Après, il reste à comprendre pourquoi seul l'OM de Tapie a fait l'objet d'un tel nombre de suspicions, et pas d'autres clubs à d'autres périodes.
    Une explication consisterait à dire que l'OM est victime d'une vindicte générale de la part de ses "ennemis", qu'il a fait l'objet d'un traitement spcial de la part des pouvoirs publics et d'un acharnement judiciaire.

    Pourquoi pas, mais il faut rappeler que les enquêtes sur les malversations financières, entamées en 1990, avaient été retardées par les interventions du ministre du budget de l'époque (Michel Charasse) et par la Chancellerie elle-même. En juillet 1991, le ministère de la justice avait ainsi donné à quinze parquets la consigne de collecter des informations fiscales sur les clubs de football, mais ne n'ouvrir des informations judiciaires qu'en cas de délits de droits communs.
    L'information judiciaire contre l'OM ne fut ainsi ouverte qu'en 1992, mais seulement "contre X", Bernard Tapie n'étant lui-même mis en examen qu'en mars 1994, alors que le procureur de Marseille avait réclamé la désignation d'un juge d'instruction et un réquisitoire introductif devant "viser Bernard Tapie en tant qu'auteur principal" dès juillet 1991.
    Durant ces années de répit, le président marseillais a, selon les témoignages de ses anciens collaborateur, continué à organiser avec eux des briefings durant lesquels il leur dictait les propos à tenir devant les enquêteurs. Selon le juge Philipon, "les agissements délictueux à l'OM n'avaient pas cessé après l'ouverture de l'enquête préliminaire et l'ouverture de l'information judiciaire, mais s'étaient poursuivis jusqu'en 1993" (source : Le Monde, 3 janvier 1997).

    Dans ce procès des comptes de l'OM, Bernard Tapie a été condamné en première instance (juillet 1997) à dix-huit mois de prison ferme, Alain Laroche à deux ans dont dix-huit mois avec sursis, Jean-Pierre Bernès à trente mois avec sursis. En appel (mars 1998), Tapie a vu sa peine réduite à trente mois avec sursis.
    Des délits (pour "faux et usage de faux, recels de faux, complicité d'abus de confiance et d'abus de biens sociaux, recels d'abus de confiance et d'abus de biens sociaux") ont donc été avérés et ont fait l'objet de condamnations distinctes du procès VA-OM. L'enquête n'ayant pas porté sur l'utilisation des fonds détournés elle-même, chacun se fera une idée des soupçons de corruption d'arbitres et de joueurs qui ont été évoqués par les témoins.

    Par ailleurs, nous estimons (très) légitime d'exercer un "droit d'inventaire" du passé, ou la possibilité de l'examiner, laissant aux lecteurs le choix s'y intéresser ou non (cf. la conclusion de l'article voisin).

  • TheGlide le 23/01/2006 à 18h29
    Si vous avez la vidéo de Nantes-OM du 7 mars 1992, regardez lz but de JPP. Toute la défense nantaise est dans les 50 mètres de l'OM, sauf 1 : bizarre, il va signer à l'OM 3 mois plus tard.

    C'est évident que l'OM était un des meilleurs voire le meilleur club d'Europe des années 90-93, mais ils o arrangé des matchs contre des petites équipes, pour leur permettre d'être champion; Et jamais au cours de leur domination, comme Lyon cette année, ils n'ont compté 14 points d'avance sur le second. Ils on toujours été champion à la 36ème journée avec 4 points d'avance.

    En conclusion, certes beaucoup de suspicions mais sans beaucoup de preuves.

  • gibraltar le 23/01/2006 à 20h24
    20 mai 1989. Pendant que l'OM bat Auxerre 2 à 1, Lens, bon dernier de D1 (3 victoires pour 27 défaites), offre le titre aux Marseillais en tenant en échec le PSG (0-0). Les jours suivants, les Parisiens dénoncent le versement de primes par l'OM aux Lensois afin de les "sensibiliser" aux enjeux de cette rencontre.

    Rien à voir avec le match PSG-Girondins de Bordeaux lors de la dernière journée de championnat en 99 ?
    A chacun son complot.

  • Pittss le 23/01/2006 à 21h19
    Gilbratar tu évoques la fameuse dernière journée où les Nantais se sont laissés battre à domicile 1-0 (but au bout de 15 minutes de jeu) par Marseille alors qu'ils jouaient une place en coupe d'Europe. Conséquence de la vieille rivalité de l'Atlantique, les canaris voulaient empécher Bordeaux d'être champion.

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