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La Gazette : 4e journée

Jean-Patrick Sacdefiel, passablement irrité, est la guest-star de cette Gazette qui met le classement en relief et le reste à plat.
Auteur : Le Feuilleton de la L1 le 23 Août 2005

 

Le classement ne s'étire que d'un degré, avec un leader parisien tenu en échec à Troyes, et une lanterne rouge nancéenne qui reste rivée au plancher, à zéro point. Et compte tenu des six matches nuls enregistrés, ce sont douze équipes, la plupart en milieu de tableau, qui n'avancent qu'un d'un cran... Cette fois, donc, aucune victoire à l'extérieur après les records des trois premières journées.
En tête de classement, le paradoxe veut que Lyon, Paris et Bordeaux progressent sans vraiment convaincre: est-ce la marque d'équipes qui vont dominer le championnat, ou le signe d'une surévaluation qui va bientôt se traduire sur le terrain? Le RC Lens, lui, rehausse sa cote à la mesure d'un goal-average boosté par le 7-0 contre Auxerre. On remarque que Francis Gillot semble avoir adopté la méthode de son homologue lillois, avec un turnover intensif. Du coup, quand Cousin joue, il est motivé — et tant mieux si Jérôme Leroy lui délivre des caviars d'anchois.
Pendant ce temps, le mot "crise" connaît déjà une nette recrudescence, notamment dans les Bouches-du-Rhône où, selon Denis Balbir qui cite des sources concordantes "en provenance de plusieurs stades" (?), un Jeannot pourrait en remplacer un autre...
 
classement_04j


Les résultats de la journée

Bordeaux-Monaco : 1-0
Lens-Auxerre : 7-0
Rennes-Marseille : 3-2
Lyon-Nancy : 1-0
Ajaccio-Le Mans : 0-0
Metz-Strasbourg : 0-0
Nice-Nantes : 1-1
Sochaux-Lille : 0-0
Toulouse-Saint-Étienne : 1-1
Troyes-Paris-SG : 1-1


Libérez les joueurs !
Lors de Sochaux-Lille, Ilan reçut un ballon à l'entrée de la surface, qu'il contrôla dos au but avant de déclencher un superbe retourné que Sylva réussit à capter. Comme on dit, "il avait peut-être mieux à faire", par exemple en servant Dagano à ses côtés. Mais la tentative était exceptionnelle, un peu comme la roulette zidanienne que s'offrit Julien Sablé à Toulouse pour pénétrer dans la surface. Deux gestes vains, mais qui nous rappellent que les footballeurs professionnels ont une technique au-dessus du commun... qu'ils utilisent pourtant rarement, comme si de tels mouvements constituaient un luxe trop ostentatoire pour le rigorisme de la compétition. On se souvient que l'an passé, Vahid Halilhodzic refusait à ses joueurs de travailler les reprises de volée, qui peuvent occasionner des blessures. Et Francis Gillot, inquiet de l'euphorie que pourrait provoquer le 7-0 de Bollaert, affirmait lundi dans L'Équipe qu'il allait être vigilant sur les abus de talonnades à l'entraînement. À quand une prime pour les beaux gestes gratuits?



Prono et chrono
balbire_lacombeUn "grand format" a été consacré à Rennes-Marseille lors de Jour de foot... Dommage, pour ceux qui regardent l'émission sans connaître les résultats, que Denis Balbir et Guy Lacombe aient savamment grillé tout suspens lors du teasing au début de l'émission... Le premier en avançant que c'était un match à plus de quatre buts avec des retournements de situations, le second en ajoutant que la première mi-temps avait été marseillaise, la seconde à l'avantage de Rennes. Le pronostic en devenait facile.
On appréciera en revanche un détail qui a peut-être résulté d'un aléa technique: le chronomètre s'affichait dans le coin de l'écran. Un ajout qui devrait être systématisé, tant il est pénible de suivre un résumé sans jamais savoir à quel moment de la partie se déroule telle ou telle action. Le football, ça se joue sur des détails.



Des promus décomplexés ?
asnl22C’est l’une des bonnes surprises du début de saison : même si, bien évidemment, leurs dirigeants disent n’aspirer à rien de mieux qu’au maintien, les trois promus déroulent, sans crainte aucune, un jeu offensif et audacieux. Aucun d’entre eux ne bétonne derrière. Bien au contraire, ils ont offert à chacune de leurs sorties des spectacles agréables: bonne circulation, construction soignée de leurs actions et volonté de garder le ballon. Paradoxalement, le cas de Nancy, pourtant lanterne rouge avec quatre défaites en quatre matches, est peut-être le plus révélateur: opposés à des équipes largement mieux équipées (Monaco, Bordeaux, Lens et Lyon, quand même), les Lorrains ont perdu pratiquement à chaque fois contre le cours du jeu, en se créant une pléthore d’occasions. L’absence d’un buteur haut de gamme leur a sûrement déjà coûté quelques points…

Le bilan chiffré de Troyes et du Mans est autrement meilleur: ces deux équipes ont déjà réussi des perfs improbables (victoire sur le terrain de Lille et nul contre le PSG pour les hommes de Furlan ; pulvérisation de Rennes pour ceux de Hantz). Les Troyens sont d’ailleurs toujours invaincus, alors que les Manceaux n’ont connu la défaite que lors de leur premier match… contre le quadruple champion en titre.
Si Nancy et Le Mans ont largement conservé leur effectif de l’an dernier, les Troyens, eux, ont effectué un recrutement important et apparemment judicieux. Tous trois ont eu la sagesse de faire confiance aux entraîneurs de la saison dernière, novices du prétendu haut niveau. Surtout, face à des cadors de L1 qui s’attendaient peut-être à des victimes résignées, les promus jouent crânement leur chance. Ainsi a-t-on vu, dimanche, Jean-Marc Furlan, à 1-1 contre le PSG (certes réduit à dix), remplacer un milieu défensif par un ailier gauche pour aller chercher la victoire. Souhaitons aux Troyens de ne pas connaître le funeste destin de Caen la saison dernière, qui était dans un cas comparable…

Il semble que, pour une fois, les belles promesses des entraîneurs consistant à annoncer "le salut par le jeu" et autre "plaisir sur le terrain" soient suivies d’effets, même si Pablo Correa peste journée après journée de voir son équipe dominer sans gagner. En un mot, si on peut vous donner un conseil pour votre séance de pay per view de samedi prochain : oubliez PSG-Nice ou OM-Ajaccio. Il y a un certain Le Mans-Troyes qui devrait valoir le détour.




L'AJA aux JMJ
merchAJA1La Jeunesse auxerroise est-elle bourrée à l’eau de Cologne? En tout cas, elle a bien fêté les Journées mondiale de la jeunesse en déballant de très nombreuses offrandes et en sacrifiant sa virginité défensive. Jussié, le Brésilien qui marche sur l'Yonne, a fait un festival: à l’origine des deux premiers buts et en marquant deux autres. La défense auxerroise a commis sept péchés capitaux, encaissant en un soir un tiers des buts concédés la saison passé. Il ne restait plus à Jacques Santini qu'à conclure par une de ces déclarations mystiques dont il a le secret: "Il faudra aller chercher au plus profond de nous-mêmes pour rebondir". En espérant que les enfants de l’Abbé Deschamps aient encore foi en leur entraîneur.



Le billet de Jean-Patrick Sacdefiel
Il y a des rencontres télévisées que le diffuseur devrait avoir la dignité d'interrompre, afin d'épargner une trop grande honte aux protagonistes de ces calamiteuses parodies sportives, irregardables tant elles se réduisent à une effrayante collection de délits d'antijeu et d'erreurs techniques, en quantités inversement proportionnelles aux occasions de but. Bordeaux-Monaco a offert un tel florilège: centres pour réchauffer le gardien, croche-pattes en guise d'exploits techniques, dribbles de poussins tuberculeux, contrôles de parkinsoniens, passes à vingt euros (même pas le prix d'une fellation sur les boulevards extérieurs), ouvertures dans une profondeur abyssale, frappes prévisibles inexorablement contrées, hors-jeu incessants, etc. Quand, de surcroît, les commentateurs versent plus que d'habitude dans l'exégèse maladive des ralentis après chaque décision de l'arbitre, ce n'est plus du football, c'est du hachis télévisuel.

Miraculeusement, le score aura quand même été ouvert sur un coup franc casquette, dont l'auteur avouera, comme pour parachever le désastre, qu'il n'a pas fait exprès. Quant à Guillaume Warmuz, probablement hémiplégique après une si longue inactivité, il a tout de même effectué un mouvement réflexe de la main, d'environ vingt centimètres vers le ballon. Quasiment le plus bel effort de la partie, tandis que la seule action à peu près digne fut impitoyablement atomisée par Marouane (c'est aussi le nom d'un fromage, non?) Chamakh, qui préféra risquer l'entorse en marchant sur le ballon plutôt que mettre un intérieur du pied au fond des cages.
Didier Deschamps, lui, doit déjà se dire que ce n'était pas l'idée du siècle de prendre Olivier Sorlin et Camel Meriem comme meneurs de jeu, deux joueurs au physique et au mental de moineau, dont la principale vertu est d'avoir quand même réussi à enrichir leurs agents au cours de carrières d'astéroïdes (c'est-à-dire en voyageant beaucoup dans un vide intersidéral).

Évidemment, on ne peut pas attendre grand chose d'une rencontre qui a pour vedette Lilian Laslandes, le déménageur épilé dont la tête a l'avantage d'être aussi carrée que ses pieds. Si je n'étais pas sous contrat avec les Cahiers du football, croyez bien que j'aurais largement préféré revoir ma cassette d'Ajax-Groningen 1973. Avec ça, la "note" donnée par les téléspectateurs s'élève quand même à 11,26? Alors, là, permettez, mais je subodore l'arnaque. Soit il y a des trisomiques qui envoient compulsivement des 20, soit Canal ajoute 10 systématiquement. Je dis ça parce que j'étais tellement ulcéré que j'ai ordonné à ma petite-nièce d'envoyer un SMS avec la note de 0...

Réactions

  • luckyluke le 25/08/2005 à 10h41
    C'est dingue, y a des cédéfistes qui ressurgissent, de temps en temps!!

  • pop le 28/08/2005 à 17h01
    Ben faut bien se défendre, Luckyluke.

La revue des Cahiers du football