Le cable réseau du serveur étant presque saturé, merci de ne vous connecter qu'en cas d'absolue nécessité de vous amuser. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Tout bénef

La France allège son bagage pour le Portugal avec une rassurante victoire contre l'Ukraine… Les pronostics commencent avec la compo de la défense.
le 7 Juin 2004

 

Si l'équipe de France n'avait pas eu l'excellente idée de remporter ce match dans les dernières minutes, elle serait partie au Portugal avec un caillou dans sa chaussure. On n'aurait pas manqué de souligner que, carton andorran mis à part, elle n'avait plus inscrit de but lors de ses trois derniers matches (depuis le Belgique-France de février), contre des adversaires significatifs (l'Ukraine après les Pays-Bas et le Brésil). Dans le contexte de la vraie-fausse polémique sur le départ de Jacques Santini, autant éviter de donner prise aux enfonceurs de coins et aux chercheurs de poux, et emmener dans les bagages un supplément de confiance. De ce point de vue, la prolongation de l'invincibilité de la défense (depuis juin 2003 et le France-Turquie de Coupe des confédérations — 3-2), autant que cette victoire arrachée à la volonté sont tout bénéfice. Cette rencontre s'inscrivait en effet dans le double souvenir du France-Belgique et du Corée-France qui avaient précédé le Mondial 2002. Le premier avait donné lieu à une grotesque cérémonie d'adieu au Stade de France, Zidane s'était blessé lors du second. La nalyse On la sentait venir, cette victoire, à mesure que la pression française augmentait et que les Ukrainiens payaient leurs efforts. Mais auparavant, on a bien reconnu l'équipe si difficile à jouer qui avait donné du fil à retordre aux Bleus lors des qualifications pour l'Euro 2000. À la différence que, privée de ses deux principaux atouts offensifs, elle n'a quasiment pas mis Barthez à contribution, se contentant d'offrir une résistance acharnée avec un marquage très serré sur les joueurs offensifs. En visionnant le match, Sven-Göran Erikson a peut-être glané quelques idées, en particulier pour neutraliser les attaquants français, sevrés de ballons et obligés de s'activer à bonne distance des cages de Chovkovski. Avec leur tendance à insister dans l'axe, les Français se sont en effet longtemps condamnés à s'offrir un minimum d'occasions nettes, même si c'est là que Robert Pires aurait ouvert le score sans une belle parade du gardien à la 69e minute. Cela fait belle lurette que le 4-4-2 de Santini ne peut plus être assimilé au schéma "baupien" comportant deux animateurs excentrés. C'est d'autant plus vrai si Pires est préféré à Wiltord, tant l'ex-Messin évolue comme un électron libre sans zone très définie, comme l'est déjà Zidane. Ce système requiert de vrais spécialistes aux postes d'arrières latéraux, à la fois pour assurer les tâches défensives quand une aile est dégarnie et pour mieux utiliser les couloirs en phase d'attaque. Faute de quoi, l'équipe peine à utiliser la largeur pour étirer la défense adverse et créer des décalages impossibles au centre. Ce talon d'Achille de l'équipe de France est cependant très relatif, dans la mesure où sa maîtrise technique — collective et individuelle — peut lui permettre de faire la différence à n'importe quel moment. En espérant que ce soit le moins tard possible, car contre l'Ukraine, il était moins deux. Les gars Rudy Riou aurait sans difficulté suppléé Fabien Barthez, tant celui-ci passa une soirée tranquille, sans le moindre attaquant à faucher. Il dû quand même capter un coup franc à ras de terre de Starostyak (37e). La charnière Silvestre-Thuram a été impeccable, éteignant les rares incursions ukrainiennes aux abords de la surface. Le Mancunien a fait valoir la qualité de son jeu aérien ainsi que celle de sa relance longue. Lizarazu ne laissera pas de polémique se développer sur son âge: il a été aussi actif qu'à l'habitude et a encore une fois bénéficié de ses vieux automatismes avec Zidane. Il est quand même de plus en plus rugueux, comme en atteste un petit attentat en fin de partie, qui a suscité l'admiration rigolarde de Jean-Michel Larqué mais qui a fait très mal à Bidnenko, proprement éjecté du champ de jeu. Gallas a retrouvé le couloir droit, comme contre la Belgique. Il y a fait preuve de bonne volonté, mais a logiquement peiné à conclure ses débordements, son passé de latéral étant désormais un peu lointain. Si Vieira a semblé en retrait de Makelele (pas seulement en termes de position), le duo a abattu le boulot comme à l'habitude en s'affrontant au rideau de fer ukrainien. Zidane et Pires se sont partagé l'animation du jeu. Si le premier a judicieusement donné la victoire aux siens sur un geste qui a une nouvelle fois illustré son incroyable maîtrise gestuelle (après avoir failli tromper Chovkovski sur son coup franc de la 85e), c'est son compère qui aura marqué les esprits: on l'a en effet retrouvé avec une influence qu'il n'avait plus eu depuis bien longtemps en équipe de France. Ça aussi, c'est une très bonne nouvelle. Henry a eu en revanche beaucoup de mal à s'exprimer, échouant dans la plupart de ses dribbles, peinant à percuter l'arrière-garde jaune et ratant même complètement une énorme occasion sur une remise de Pires dans la surface. Mais il a fait parler sa classe en remettant de la tête le centre de Sagnol dans les pieds de Zidane. Ce n'était quand même pas la peine d'aller insulter le public dans la foulée, pour des raisons obscures. À ses côtés, Saha ne s'est pas créé de situations très dangereuses, mais il a tâché de se rendre disponible en revenant chercher les ballons. Les observations en vrac Si vous avez aperçu Michaël Madar dans le rond central, ce n'était pas hallucination, c'était le centenaire de l'équipe de France. Dommage que Christian Lopez n'ait pas été pris d'un coup de folie en allant tacler Oleg Blokhine. Steve Marlet a parfaitement rempli son rôle de soupape : dès qu'il entre, ça siffle. Blessé en début de match, Sagnol rentre à la 76e minute : le staff médical de l'équipe de France fait vraiment du bon boulot. Le dernier match de Desailly au Stade de France laissera un souvenir impérissable. Plus creux qu'une calebasse : l'interview de Claude Simonet à la mi-temps. Le mot tabou sur TF1 : Tottenham. Les titres auxquels vous avez échappé Ukraine de star Ukraine d'Angleterre Blokhine of the bongo La prise de tête Décidément, le "chantier de la défense", que le sélectionneur n'a eu de cesse d'arpenter en essayant, depuis son entrée en fonction, toutes les formules et tous les hommes imaginables, était destiné à susciter jusqu'au bout les interrogations. Car si, d'un côté, on peut penser que les choix d'hier soir sont appelés à être reconduits dimanche prochain, de l'autre, les soucis de Desailly et Sagnol laissent planer le doute sur le "quatre" de départ. On peut raisonnablement croire que Thuram — qui n'a quasiment plus quitté la charnière depuis octobre dernier — est définitivement recentré. Concernant le joueur qui lui sera associé, le doute persiste, et il est intimement lié à l'état de forme de Desailly. Au Portugal, Santini pourrait lui préférer Silvestre qui, après avoir assuré un intérim durable sur le flanc gauche lors de l'indisponibilité de Lizarazu, au début du mandat du sélectionneur, a été de plus en plus souvent aligné en défense centrale durant la première moitié de cette saison: trois fois avec Desailly (Suisse, Chypre, Slovénie), deux fois avec Thuram (Allemagne, Ukraine). Mais si la géométrie très variable de la défense santinienne laisse de nombreuses possibilités d'adaptation ou d'improvisation, la variable la plus déterminante semble être celle du poste de latéral droit. À gauche en effet, l'affaire est entendue: Lizarazu est à peu près indéboulonnable, Silvestre et Gallas pouvant le suppléer à l'occasion. En revanche, si Thuram est confirmé dans l'axe, Sagnol est le seul spécialiste du poste. La voie est libre pour lui, mais il reste un doute quant à la confiance que Santini est prêt à lui accorder. Souvent remplaçant cette saison, parfois blessé, il a été brillant contre l'Allemagne, mais est un peu passé à côté de la rencontre contre les Pays-Bas. En théorie, sa combativité et sa qualité de centre devraient lui permettre de s'imposer. Dans le cas contraire, et sachant que Gallas ne peut pas offrir toutes les garanties sur le flanc, Santini sera-t-il tenté d'y réexpédier Thuram en optant pour une charnière Silvestre-Desailly? On en est donc réduit aux spéculations, surtout que l'examen des duos de défenseurs centraux alignés depuis septembre 2002 (voir notre infographie qui fait mal aux yeux) montre que le sélectionneur peut encore surprendre. Desailly a ainsi été titularisé 17 fois sur 23, et la charnière la plus fréquente a été de très loin son association avec Gallas (8 fois), ce dernier étant apparu à 11 reprises). Alors, est-ce la tendance des derniers mois qui l'emportera (Desailly-Thuram ou Silvestre-Thuram), ou des deux dernières années (Desailly-Gallas, voire Silvestre-Desailly)? Le suspens est amusant, mais il a l'avantage de nous éviter de nous ronger les sangs: le problème que Santini doit résoudre n'est pas celui de l'efficacité de sa défense, puisque quels que soient les hommes alignés, elle est restée d'une remarquable étanchéité…

Réactions

  • avenida r le 07/06/2004 à 18h04
    tatayé "honte d'être français" : toi, tu veux lancer une nouvelle polémique ... ce que je suggère, c'est que tu ailles t'épancher sur le fil "foot et politique", et que tu nous fasses part de cette souillure génétique qui t'horripile.

  • tatayé le 07/06/2004 à 18h39
    Saches que cette "souillure" n'est pas "génétique"...
    Jusqu'à preuve de contraire, le droit du sang n'est plus d'actualité en France!
    Bref, j'assume tout de même avoir poussé le bouchon un peu loin.

    Sans vouloir user du clicher du "12e homme", je souhaiterais poser naïvement cette question: y a-t-il un autre pays au monde où l'écart entre les "supporters" et les joueurs est aussi dramatique quand France?

    En d'autres termes, l'edf mérite-elle son public? Ou plutôt, le public mérite-il son équipe?

    Que sera le résultat des européennes?

    Oups, je me suis égaré!!!

  • Moser le 07/06/2004 à 18h53
    Je n'ai pas vu le match mais les réactions (plutôt l'absence) du duo de TF1 à propos d'un "attentat"de Liza ne me surprennent pas.
    En effet, lors du match contre l'Andorre, Sagnol avait, ni plus ni moins, marché sur la tronche d'un andorran avec ses crampons. Cela méritait bien évidemment l'expulsion mais bon on était en macth amical...
    Mais le silence des 2 compères était assourdissant, JML a quand même, au bout du 2ème ralenti, murmurait que Sagnol lui avait marché sur le gueule. C'était le minimum syndical. l'autre rien. Je trouve ça assez inquiétant quand même.

  • tatayé le 07/06/2004 à 19h02
    Le duo de TF1 trahirait-il le devoir d'objectivité que tout "grand journaliste" doit respecter?

    Noooon, je n'ose y croire!

  • Loul le 07/06/2004 à 19h07
    Moser :
    Bof pour le "geste" de Sagnol.

    Il lui marche bien dessus "avec ses crampons" (d'ailleurs comment aurait il pu faire sans ? ) mais ça ressemblait plus à une perte d'équilibre avec rétablissement comme il pouvait (sur la tronche de l'andorran donc) qu'à une agression.

    D'ailleurs il me semble bien que Sagnol a retiré ce même pied dès qu'il l'a pu (et n'a donc pas appuyé sauvagement son pied en arborant un rictus de joie perverse et démoniaque tout en laissant échapper un rire sardonique).

    Le geste de Lizarazu me semble a contrario bien valoir rouge.

  • Moser le 07/06/2004 à 19h27
    Loul,
    Probablement mais tu sais bien qu'en match non amical ça vaut rouge.

    tatayé,
    Tu es vraiment trop drôle.

  • Richard N le 07/06/2004 à 19h31
    Bien que j'apprécie énormément Lizarazu, il serait souhaitable que l'UEFA (ou du moins l'une de ses commissions) interviennent pour ce genre de geste, même lors d'un match de préparation, qui demeure quand même un match international.
    Avec cette épée au dessus de la tête, les joueurs éviteraient pour de bon ce genre de geste gratuit.
    On a bien sanctionné Desailly. Pourquoi pas Liza ?

  • Rhadamanthe le 07/06/2004 à 19h33
    si ça avait été anelka à la place d'henry tout le monde aurait hurlé au scandale "ohhh anelka il se la pète il est insolent ...etc".
    par contre je sais pas si vous avez remarqué mais le 4-4-2 fonctionne pas du tout : zidane n'est jamais a gauche il repique au centre, résultat c'est henry qui passe a gauche (a cause des reflexes dus a sa déformation lemerienne) donc on se retrouve avec 2 defensifs, 2 ailiers et un meneur, avec juste un attaquant en pointe...4-2-3-1 ça vous rappelle rien (la 2ème étoile sur le maillot...la victoire est en nous...encore ! lol) ? ya un moyen très simple d'avoir a la fois 2 ailiers et un meneur tout en ayant 2 attaquants, on appelle ca le 3-5-2 (utilisé par le brésil et l'allemagne en 2002, je prend ces 2 équipes au hasard bien sur). ca résoudrait le problème de la défense, pas la peine d'en chercher 4, on garde liza desailly thuram et c'est bon (enfin presque...).

  • Rhadamanthe le 07/06/2004 à 19h34
    bon à part ça vivement 2006 pour qu'on ait ENFIN dans les buts le mec qui, en 6 ans de calcio, a été élu 3 fois meilleur goal et une fois meilleur joueur et qui paradoxalement a ciré le banc des espoirs pendant que landreau jouait (merci domenech la + grande buse du foot français), un certain sébastien frey pour ceux qui connaissent (ca peut paraitre c** mais y en a qui ne le connaissent pas)

  • Richard N le 07/06/2004 à 19h35
    Quand au Stade de France, né sous les "la-la-la-la" du "I will survive" de 1998, je trouve qu'il devient le Stade des Sifflets. France-Algérie, Lorient-Bastia, Karembeu, récemment Dehu, et maintenant Marlet. Fâcheuse réputation, vous ne trouvez pas ?

La revue des Cahiers du football