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L1 :: La Gazette :: J20

Auteur : Le Feuilleton de la Ligue 1 le 14 Jan 2009

 

classement_0809_20.jpg

Les résultats de la journée

Bordeaux-Paris SG : 4-0
Rennes-Grenoble : 1-0
Sochaux-Saint-Étienne : 1-0
Lyon-Lorient : 1-1
Le Havre-Toulouse : 0-1
Monaco-Nantes : 1-2
Auxerre-Marseille : 0-2
Le Mans-Lille : reporté
Nancy-Nice : reporté
Valenciennes-Caen : reporté



Les 5 gestes décisifs de la journée

• La déviation en drop expédiée dans la lucarne de Cavenaghi à la réception d'une transversale de 41 mètres ajustée au centimètre par Chalmé, malheureusement hors de vue de Maradona.
• Le contrôle orienté et subtil de la plante du pied gauche, derrière la jambe d'appui de Gourcuff.
• Le râteau enchaîné et subtil du pied droit de Gourcuff, en plein pivot pour provoquer le plus beau air tacle de toute la carrière de Sylvain Armand.
• Le double contact droite-gauche subtil de Gourcuff, qui a rappelé ses meilleures parties de PES à Sammy Traoré, quand il prenait Barcelone pour battre Auxerre.
• Le pointu sec et violent de Gourcuff, qui fait frissonner le petit filet opposé de Landreau en même temps que l'échine de quelques millions téléspectateurs en train de ramasser leur mâchoire.


Les 2 antigestes de la journée

• Les trois regards consécutifs de Sessegnon vers l'arbitre assistant après sa volée au-dessus du but de Ramé alors qu'il était seul aux six mètres, comme pour espérer qu'on lui donnerait une raison d'être moins déçu d'avoir manqué ça.
• La frappe de Gourcuff, du même endroit, dans la même situation que face à la Serbie, qui s'envole environ 35 mètres à gauche du but Landreau.



La bannette

La défiscalisation
Jean Fernandez (lfp.fr) : "Il y avait de l'abattement dans le vestiaire".

Le photomaton
Eric Gerets (lfp.fr) : "On a vu qu'on a un gardien qui n'est pas trop mal non plus".

Le club qui ne voit rien venir
Eric Gerets (lfp.fr) : "L'équipe a montré de nouveau son visage à l'extérieur".

L'entreprise qui ne connaît pas la crise
Claude Puel (L'Equipe) : "Il y a du travail".

Le Lego-trip
Christian Gourcuff (L'Equipe) : "On s'est évertués à construire, à mettre le ballon à terre".

Le sens de Lorientation
Christian Gourcuff (L'Equipe) : "En seconde période, on a semé le trouble dans les esprits lyonnais, et cette équipe a eu tendance à se désunir".

L'entraîneur qui veut décrocher la timbale
Guy Lacombe (lfp.fr) : "A la mi-temps, j'ai demandé plus de percussion".

L'équipe qui s'efface sur la photo
Alain Perrin (lfp.fr) : "On a disparu petit à petit en deuxième période dans le combat".

Le désorganizer
Adil Rami (L'Equipe) : "Le problème, ce n’est pas l’heure, c’est la date".

Le déçu des cartes
Ricardo (lfp.fr) : "Cette défaite ne faisait pas partie de nos plans".

L'entraîneur qui vit dans sa valise
Ricardo (L'Equipe) : "Je suis fragilisé par les résultats mais je pense avoir le bagage pour tenir le coup".

Le professeur de samba
Ilan (L'Equipe): "On doit plus se parler car un pas vers l'avant ou vers l'arrière peut changer tout".

La déclaration érotique
Yoann Gourcuff (L'Equipe) : "En fait, je n’ai pas pu la prendre de l’extérieur ni de l’intérieur donc j’ai tiré du pointu". 



briefing_hull_city.jpg"Écoutez les gars, c'est pas compliqué, vous avez tous entendu Bernard. Alors trouvez-le moi, ce troisième poteau".



La minute d'autocritique de Pierre Ménès

"Je crois que si j'ai une qualité et un défaut, ça dépend si on m'apprécie ou si on m'apprécie pas, c'est la franchise".
(Blog Yahoo! Sports)



La minute de désorientation de José Anigo

"Y a un truc qui me gêne, c’est quand on gagne contre Auxerre, ou même si on fait une bonne prestation, finalement, on s’aperçoit quand on lit les journaux qu’on a battu finalement une petite équipe d’Auxerre. Mais quand on perd contre Nancy, qui est soi-disant une petite équipe, alors on sait plus finalement à quel moment on est bons. On sait plus. Même quand on gagne on n’est pas bons, quand on perd on n’est pas bons, mais c’est à quel moment qu’on est bons? Je voudrais juste que quelqu’un nous l’explique".
(OMtv)



La minute de jeunisme pour les autres d’Eugène Saccomano

"Pour moi, vous savez, l’expérience est un magnifique peigne pour les chauves. Ca sert à rien! Maradona n’avait pas d’expérience, Platini non plus quand il est arrivé en Italie ou à Saint-Étienne, c’est le talent qui compte! L’expérience on s’en fout! Moi, à chaque fois que j’entends le mot expérience… Enfin, bref".
(On refait le match – L’Équipe TV)


 
gaz20_psg_ski.jpg"Le PSG font du ski". Et leurs attaquants n'arrivent toujours pas à conclure.


Bordeaux pas si beau ?
 
Faut-il être un triste sire pour trouver à redire à l'écrasante victoire girondine face au Paris SG? Assumons, en évoquant de paradoxales lacunes dans le jeu bordelais. Les hommes de Le Guen ayant l'habitude de laisser le ballon à leur adversaire, il n'y avait rien de surprenant à ce que ceux de Blanc le monopolisent. Pourtant, l'exploitation trop partielle de leur supériorité collective incite à la prudence concernant leurs ambitions.

Le score, généreux, ne doit pas masquer que la maîtrise affichée dimanche soir a souvent consisté en une sorte de passe à dix un peu vaine, aboutissant trop rarement à des situations de tirs au but. Certains entraîneurs aiment calculer la moyenne de passes précédant un but pour évaluer la capacité de l'équipe à être efficace "dans le jeu" (lire la chronique tactique des Cdf #43, quand ils seront sortis). Or, Bordeaux aura dominé, mais marqué sur quatre actions de jeu très direct: Diawara (1 passe), Cavenaghi (2 passes), Gourcuff (1 passe) et Fernando (1 passe décisive de Makelele). Bordeaux a certes réussi à se procurer ces occasions grâce à sa maîtrise, son pressing. Mais cette manière d'avoir la possession et de ne marquer que sur coups francs, jeu direct ou coup de génie fait-elle de Bordeaux une équipe particulièrement complète, ou au contraire extrêmement perfectible?



La stat futile

Pour débuter l'année sans se fatiguer avec des divisions à virgules, on va consulter ce petit classement de Ligue 1 :

gaz20_statfutile.jpg

S'il semble raccourci, c'est à juste titre : seuls les matches entre les dix premières équipes du vrai classement ont été conservés. On peut donc observer le comportement des grosses écuries entre elles. On constate par exemple l'inefficacité marseillaise face aux autres équipes de tête, preuve que l'OM marque plutôt ses points contre les petites cylindrées.

La semaine prochaine, nous listerons les joueurs qui ont marqué plusieurs penalties contre leur camp dans leur carrière.

> Dénoyauté par Poteau rentrant, le site des stats inédites et décalées sur la Ligue 1.



Le repositionnement de L'Équipe

On attendait la transformation du quotidien sportif en tabloïd. Finalement, ce sera en journal pour enfants.

gaz20_lequipe2.jpg




Les observations en vrac

• Le meilleur moment du week-end : l'émotion contenue et pleine d'humilité de Jean-Pierre Papin sur le plateau du Canal Football Club au moment où quelques-uns de ses plus beaux buts sont diffusés devant les yeux admiratifs de Gameiro et du public.
• Beaucoup mieux que l'Olimpico, le Girondopratin.
• À ajouter à la liste des néologismes margottonniens: "Le match qui monte en température".
• Premier match, première défaite, et première salve anti-arbitrage pour le neo Havrais Frédéric Hantz, qui fait une entrée fracassante au challenge Jean-Michel Aulas.
• Le transfert punitif du mercato: Vincent Machenaud quitte France Football et devient le premier galactique d’Aujourd’hui Sport.


 
gaz20_fan_carla.jpgExclusif: on a trouvé le type qui n'a jamais eu aucune aventure avec Carla Bruni.

> Les lucarnes sont régurgitées par le Diaporama des lecteurs



Ça m’énerve : le "championnat relancé"

La recette est simple. Commencer par marteler la supériorité du septuple, pour créer une ambiance de monarchie. Faire mijoter dans chaque victoire, histoire de baliser le terrain. Ensuite, faire mine de s'extasier à chaque réduction, même minime, de l'écart entre le leader et son premier poursuivant. Ça y est: vous avez relancé le championnat. Suspense haletant à peu de frais allié à une certaine idée du renouvellement durable.

Mais cette arme n'aurait que peu d'intérêt si elle ne pouvait tirer plus d'un coup. Il faut savoir alterner, et chaque victoire doit donc être l'occasion de déplorer que Lyon écrase la compétition. Vous pourrez ainsi recommencer l'opération la semaine suivante, et ce à l'infini. La boucle en est déjà à sa dixième itération depuis le début de saison. C'est la magie du football, qui laisse n'importe qui tirer des conclusions définitives établies sur la foi de classements ponctuels.



gaz16_dictionnaireOL.jpgL’OL de A à Z

Partageons la passion du septuple champion de France des jeunes enfants fans de l’OL, en parcourant une définition extraite de son dictionnaire officiel (1). Cette semaine, la lettre C, comme Christophe Comparat.

"Né en 1954. Il est membre du conseil d’administration. Ce diplômé de l’Ecole Nationale d’Assurances de Lyon devient le Président Général de SAGITTA, un cabinet de courtage d’assurances jusqu’en 2000. En 1989, il devient membre du comité de direction du groupe CEGID, et rejoint l’Olympique lyonnais en 1991 en qualité de Directeur Général jusqu’en 1996. À ce jour, Christophe Comparat est membre du Comité de Gestion Olympique lyonnais SASP ainsi que le président d’OL Merchandising."

La semaine prochaine: C comme Clovis Cornillac... Euh… Coupe de la Ligue… hum… Coupet? Bon, on passera peut-être directement au D.

(1) Le dictionnaire officiel de l’Olympique lyonnais, éditions Hugo&Cie.


Les questions

• Dis donc Paulo, mettre Sessegnon, 1m72 et 72 kilos, au marquage de Diawara, 1m87 et 88 kilos, sur les corners, c'était pour montrer la confiance sans limites que tu accordes à Landreau?
• Il n'a pas un rebond un peu chanceux Gourcuff sur son premier contrôle?
• Si c'était pour plonger dans la surface afin d'obtenir des penalties, au lieu de recruter Sessegnon, ne fallait-il pas plutôt rappeler Fiorèse?
• D'ailleurs, que fait le comité de visionnage?
• Quand Grégoire Margotton parle de "Big 4 ou Big 5 qui se détache en tête de la L1", c'est avant ou après avoir regardé le classement dans lequel les clubs situés entre la 4e et la 7e place se suivent à un point d'écart?
• On devient dur de la feuille ou Jérôme "sauveur de la ligue 1" de Bontin n’a pas encore osé de nouvelle déclaration autosatisfaite en ce début d’année pour vanter les mérites des préparateurs physiques américains et de son recrutement qui attire les télés du monde entier?



La chanson de la semaine

Continue son tour du monde et s'arrête en Jamaïque, via l'Angleterre


Réactions

  • FPZ le 14/01/2009 à 17h37
    Pour moi, la moyenne anglaise c'est
    0 / -2 / -3 à domicile
    +3 / +1 / 0 à l'extérieur
    --------------

    Non, la moyenne anglaise "idéale" sur 38 journées, c'est 19 victoires à domicile et 19 matchs nuls à l'extèrieur (soit 76 points)

  • Portnaouac le 14/01/2009 à 19h26
    FPZ
    mercredi 14 janvier 2009 - 16h26
    Et donc la moyenne anglaise sur le mini-championnat entre les 10 premiers :

    (Rappel :
    A domicile => V=0 / N=-2 / D=-3
    A l'extérieur => V=+2 / N=0 / D=-1)

    ---------------

    Je pense que tu te fourvoies un peu.

    Le principe de base est un postulat : normalement l'équipe qui reçoit l'emporte ; du coup, l'équipe qui se déplace perd ; il s'agit d'un résultat "normal".

    Le but des tenants de la moyenne anglaise est de positionner son équipe par rapport à des résultats "normaux".

    Sur un plan pratique, ça implique qu'une équipe qui ne cumule que des résultats normaux (victoires à domicile et défaites à l'extérieur) totalise le score faramineux de... 0 points.

    L'objectif c'est de pouvoir voir, en lecture directe, si on est en avance sur ces résultats normaux (auquel cas, on est en positif) ou si on est en retard sur les résultats normaux (auquel cas, on a un total négatif) ; donc, ce que l'on calcule à la fin de chaque match, c'est l'écart entre les points effectivement marqués, et ceux que l'on aurait dû marquer (si l'on avait fait un résultat "normal").

    Donc, les chiffres attribués sont les suivants :
    A domicile => pas de problème c'est ce que tu as écris ;
    A l'extérieur => V=+3 / N=+1 / D=0

    Maintenant, une petite démo, prouvant que, à l'issue du championnat, le classement est le même, qu'on emploie la méthode classique ou la moyenne anglaise, mais aussi, prouvant que le nombre de points séparant les différentes équipes est le même.

    Soit le club A, qui termine le championnat avec un total de points Pa ; soit le club B, qui termine le championnat avec un total de points Pb ; soit z, la différence de points entre les deux clubs (au classement final) ; on peut d'ores et déjà dire que z = Pa-Pb
    (si vous êtes déjà perdu, ne lisez surtout pas la suite).

    Pour parvenir à son total de points, A a accumulé un certains nombre de victoires, de nuls et de défaites ; nous désignerons chacune de ces catégories de résultats respectivement Va, Na et Da ; de la même façon, nous noterons les résultats de B sous les désignations Vb, Nb et Db.

    Dans le classement normal, les victoires donnent 3 points, les matches nuls 1 point et les défaites 0 points ; on peut donc écrire, sans crainte d'être contredit :
    Pa = 3*Va+1*Na+0*Da donc Pa = 3Va+Na
    De même :
    Pb = 3*Vb+1*Nb+0*Db donc Pb = 3Vb+Nb

    Comme z= Pa-Pb on peut dire que :
    z = (3Va+Na)-(3Vb+Nb)
    ce qui peut aussi être écrit :
    z = 3(Va-Vb)+(Na-Nb)

    Vous avez suivi jusqu'à présent ? Alors ça tombe bien, parce qu'on va compliquer un peu…

    Nous avons désigné le nombre de victoires de A par le terme Va ; mais parmi ces victoires, certaines ont été acquises à domicile et les autres l'ont été à l'extérieur ; nous noterons Vad les victoires à domicile et Vae les victoires à l'extérieur ; et comme nous sommes relativement logiques, nous ferons emploierons la même forme de notation pour les matches nuls et pour les défaites (donc Nad, Nae, Dad et Dae) ainsi que pour les résultats de B (Vbd, VBe, Nbd, Nbe, Dbd et Dde) ; on peut logiquement écrire que :
    Va = Vae+Vad
    Na = Nae+Nad
    Da = Dae+Dad
    Vb = Vbe+Vbd
    Nb = Nbe+Nbd
    Db = Dbe+Dbd

    Ceci étant fait, passons à l'attribution des points à la moyenne anglaise ; là, comme nous l'avons vu plus haut, c'est un peu plus compliqué que pour le classement classique ; A a obtenu 0 points pour ses victoires à domicile (Vad) et pour ses défaites à l'extérieur (Dae), a obtenu 1 point pour ses nuls à l'extérieur (Nae), 3 points pour ses victoires à l'extérieur (Vae), a perdu 2 points pour ses nuls à domicile (Nad) et 3 points pour ses défaites à domicile ; son total de points (à la moyenne anglaise) s'exprime donc ainsi :
    3Vae+0Vad+1Nae-2Nad+0Dae-3Dad
    ce qui peut se simplifier à :
    3Vae+Nae-2Nad-3Dad

    Bien entendu, c'est la même chose pour B, dont le total de points s'exprimera :
    3Vbe+Nbe-2Nbd-3Dbd

    Essayons de déterminer la différence de points (à la moyenne anglaise) entre A et B ; nous désignerons cette différence par la lettre y et elle peut s'exprimer par :
    y = [3Vae+Nae-2Nad-3Dad]-[3Vbe+Nbe-2Nbd-3Dbd]
    ce qui équivaut à :
    y = 3(Vae-Vbe)+(Nae-Nbe)-2(Nad-Nbd)-3(Dad-Dbd)
    (c'est la même qu'au dessus, sauf qu'on a enlevé les crochets et qu'on a regroupé les éléments qui étaient affectés du même multiplicateur)

    Nous avons écrit plus haut que Va = Vae+Vad ; on peut donc écrire que Vae = Va-Vad
    En langage courant on aurait dit que le total de victoires est égale au nombre des victoires à domicile plus celui des victoires à l'extérieur ce qui signifie aussi que le nombre des victoires à l'extérieur est égal au nombre total de victoires moins le nombre de victoires à domicile.
    Bien entendu, ceci est valable aussi bien pour les victoires que pour les nuls et les défaites, sachant que ce qui est valable pour A, l'est aussi pour B.

    On peut donc triturer notre dernière équation à propos de y et la transformer un peu ; la dernière fois, on avait ça :
    y = 3(Vae-Vbe)+(Nae-Nbe)-2(Nad-Nbd)-3(Dad-Dbd)
    En transformant les Vae, Nae, Dae, Vbe, Nbe et Dbe selon les principes mentionnés ci-dessus, on obtient :
    y = 3[(Va-Vad)-(Vb-Vbd)]+[(Na-Nad)-(Nb-Nbd)]-2(Nad-Nbd)-3(Dad-Dbd)

    On va essayer d'enlever les crochets pour voir ce que ça donne :
    y = 3(Va-Vad)-3(Vb-Vbd)+(Na-Nad)-(Nb-Nbd)-2(Nad-Nbd)-3(Dad-Dbd)

    C'est pas mal, mais on va aussi essayer d'enlever les parenthèses :
    y = 3Va-3Vad-3Vb+3Vbd+Na-Nad-Nb+Nbd-2Nad+2Nbd-3Dad+3Dbd
    donc
    y = 3Va-3Vad-3Vb+3Vbd+Na-Nb-Nad-2Nad+Nbd+2Nbd-3Dad+3Dbd

    On va bouger un ou deux trucs pour y voir plus clair :
    y = 3Va-3Vb+Na-Nb-3Vad-3Nad-3Dad+3Vbd+3Nbd+3Dbd

    On va regrouper un ou deux trucs :
    y = 3(Va-Vb)+(Na-Nb)-3(Vad+Nad+Dad)+3(Vbd+Nbd+Dbd)

    Attention, c'est maintenant que ça va se produire :
    A votre avis, si je totalise les victoires de A à domicile, les matches nuls de A à domicile et les défaites de A à domicile, qu'est-ce que j'obtiens ? Pardon, qui a dit "ben, le nombre de matches disputés à domicile, banane !..." ? En tout cas, c'est bien ça, si je totalise ces trucs là, j'obtiens le nombre de matches disputés par A à domicile. Et à la fin de la saison, ça fait combien ? C'est bien ça, pour un championnat à 20 équipes, ça fait 19 matches ; et le plus drôle, c'est que c'est la même chose pour B !

    Donc si on reprend notre dernière équation :
    y = 3(Va-Vb)+(Na-Nb)-3(Vad+Nad+Dad)+3(Vbd+Nbd+Dbd)
    on peut écrire :
    y = 3(Va-Vb)+(Na-Nb)-3(19)+3(19)
    ou :
    y = 3(Va-Vb)+(Na-Nb)-3(19-19)
    soit :
    y = 3(Va-Vb)+(Na-Nb)-3*0
    ce qui revient à écrire :
    y = 3(VaVb)+(Na-Nb)

    S'il vous reste un peut d'énergie, voudriez-vous aller regarder quelques lignes plus haut, comment nous avons exprimé z (la différence de points entre A et B, au classement normal) ? Il me semble que nous avions écrit :
    z = 3(Va-Vb)+(Na-Nb)
    C'est bien ça ? Bon, comme nous venons d'établir que y (la différence de points entre A et B, à la moyenne anglaise) s'écrit :
    y = 3(Va-Vb)+(Na-Nb)
    On peut assez raisonnablement conclure que y = z

    Donc au final (à l'issue de la dernière journée de championnat), le classement à la moyenne anglaise est le même que le classement normal et les écarts entre les équipes sont exactement les mêmes aussi.

    Je vous remercie de votre aimable attention.

  • Lucarelli 1 le 14/01/2009 à 19h32
    Je savais bien que j'aurais du aller un peu plus à l'école.

  • Portnaouac le 14/01/2009 à 19h47
    Pour être tout à fait exact, avec les chiffres donnés par FPZ, les écarts sont également les mêmes à la fin de la saison.

    (il n'en reste pas moins que, pour moi, la moyenne anglaise se détermine par rapport à un résultat du type "l'équipe qui reçoit l'emporte").

  • Pierre Des Loges le 14/01/2009 à 19h54
    Portnaouac
    mercredi 14 janvier 2009 - 19h26

    Le classement à l'anglaise, j'ai découvert ça en suivant le rugby amateur. Disons que ça illustre plus clairement, avec des calendriers déséquilibrant les matchs domicile/extérieur en début ou en fin de saison (ce qui peut arriver dans des poules de rugby en cas d'inversion de rencontres...), quels clubs sont les plus mal barrés pour le maintien, ou les mieux placés pour l'accession.

    Je confirme que logiquement, la moyenne doit être égale à zéro, donc Portnaouac a raison sur toute la ligne. Je vous invite vivement à aller l'encourager du reste pour la prochaine finale régionale des Chiffres et des Lettres.

  • paperboy le 14/01/2009 à 20h31
    Petite remarque sur l'analyse de Bordeaux-PSG : la possession de balle était de 55% en faveur de Bordeaux. Rien d'exceptionnel à domicile, tout comme leur nombre d'occasions nettes qui doit correspondre au total de buts.

    En tous cas ils ont une drôle de manière de bien jouer tout en se créant peu d'occasions.

    Mais s'ils conservent ce réalisme et cette confiance, pour moi c'est clair qu'ils seront champions et ce ne sera pas volé. C'est l'équipe la mieux équilibrée du championnat.

  • Pierre Des Loges le 14/01/2009 à 20h39
    En plus, Gouffran et Bellion se mettent à marquer... Donc c'est clair, ils seront champions!

  • arnaldo01 le 14/01/2009 à 21h39
    Portnaouac
    mercredi 14 janvier 2009 - 19h26

    Il y avait plus simple.
    Il n'y a que les points marqués à domicile qui sont changés et la moyenne anglaise, c'est juste -3 points par rapport au classement normal.
    Donc Pa(methode classique) - Pa(moyenne anglaise) = 19*3 en fin de saison.
    Donc l'ecart entre deux clubs en fin de saison sera le meme quelque soit le classement utilisé...

  • Joey Tribbiani le 14/01/2009 à 23h11
    Bordeaux pas si beau ?

    Faut-il être un triste sire pour trouver à redire à l'écrasante victoire girondine face au Paris SG?
    -------------------

    Communiqué du 14/01/2009 - 23h10

    Après avoir pris connaissance de l'article nommé "L1 - La Gazette - J20", commis par le tristement célèbre site web crypto-communiste "Les Cahiers du Football", Girondinsweb s'étonne du parti-pris une fois de plus délibérement anti-bordelais qui s'en dégage.

    Messieurs les rédacteurs des "Cahiers", le dénigrement systématique du "Barça du Sud-Ouest" qu'est incontestablement en train de devenir le FCGB ne saurait à lui seul constituer une ligne éditoriale.

    Girondinsweb regrette que, face à la spirale irresistible du succès à laquelle nous assistons aujourd'hui, et qui va certainement conduire le club bordelais à un quintuplé annoncé (et inédit dans l'histoire du football français) "Trophée des Champions - Champion de L1 - Coupe de la Ligue - Coupe de l'UEFA - Finale des Chiffres et des Lettres", certains aigris puisse encore vouloir recourir à ces vulgaires tentatives de destabilisation comme un dernier moyen pour empêcher l'avènement d'un triomphe annoncé.

    Qu'ils sachent toutefois qu'en dépit de leurs viles manoeuvres et dérisoires complots, les Girondins de Bordeaux sauront résister. Et qu'ils restent encore aujourd'hui leaders en terme de notoriété auprès de nombreux segments de la population. A commencer par les plus de 55 ans, les propriétaires d'Austin Mini série spéciale Burlington, les collectionneuses de serre-têtes en velours et 75% des assujettis à l'ISF d'Aquitaine.

    Si ces dérives devaient perdurer, Girondinsweb se verrait obligé de réfléchir (comme un respectable journaliste avant lui) aux éventuelles suites judiciaires à envisager, afin de garantir aux performances ahurissantes de l'équipe bordelaise la couverture médiatique qu'elles méritent.


  • FPZ le 15/01/2009 à 08h52
    Portnaouac
    mercredi 14 janvier 2009 - 19h26
    FPZ
    mercredi 14 janvier 2009 - 16h26
    Et donc la moyenne anglaise sur le mini-championnat entre les 10 premiers :

    (Rappel :
    A domicile => V=0 / N=-2 / D=-3
    A l'extérieur => V=+2 / N=0 / D=-1)

    ---------------

    Je pense que tu te fourvoies un peu.
    --------------

    J'ai pas encore lu ton pavé explicatif qui me semble bien intéressant, mais je persiste et je signe :
    La moyenne anglaise, pour moi, c'est le score "idéal" du futur champion, soit 76 points avec 19 victoires à domicile et 19 matchs nuls à l'extérieur.

    Comme tu es le second, si je ne m'abuse, à faire cette remarque, j'ai vérifier un peu sur le net :
    Les sites cintana et madeinfoot utilise "ta" méthode de calcul

    Wikipedia et lephocéen utilise celle que j'ai indiquée.
    De même que Poteau rentrant (ce qui j'espère fera pencher les indécis de mon côté, na...)

    A ce propos, j'ai souvent apprécié les stats de poteau rentrant glissées dans les gazettes (intéressantes ou drôles), mais j'avais jamais fait l'effort d'aller visiter leur site.
    Ben c'est vachement bien, ne vous en privez pas !

La revue des Cahiers du football