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Fédération : une paix armée

L'assemblée fédérale qui s'est tenue ce samedi n'aura donc pas été celle de l'explosion du foot français. Simonet a sauvé sa tête grâce à un cessez-le-feu entre pros et amateurs. Mais la crise n'est peut-être qu'ajournée…
Auteur : Jamel Attal le 7 Oct 2002

 

La crise économique et le durcissement qu'elle occasionne chez les lobbies du football (voir Ultime razzia) peut avoir pour conséquence une rupture radicale entre le monde amateur et le monde professionnel. Alors qu'en Italie l'implosion menaçait l'élite elle-même, en France, le scénario d'un schisme entre le foot d'en haut et celui d'en bas menace encore, malgré une assemblée fédérale ce samedi 5 octobre qui a marqué un net mais provisoire apaisement. Le moment décisif sera donc celui de l'assemblée fédérale du 11 janvier. La fronde des amateurs En réalité, les tensions entre le foot de la base et celui des pros couvent depuis plusieurs années, elles s'étaient inscrites dès le début du second mandat de Claude Simonet (Fédération: la fracture sociale). Mais elles ont pris un tournant inattendu et nettement plus dramatique dans les semaines ayant suivi l'élimination de l'équipe de France en Corée, qui a contribué à fragiliser un président Simonet épinglé pour son goût des chères bouteilles et exposé par sa gestion du cas Lemerre. On se rappelle en effet que lors de la précédente assemblée du 6 juillet à Lyon, la fronde du monde amateur avait semé le chaos. À l'instigation de Jean-Pierre Escalettes et de quelques présidents de ligues régionales, le budget de la Fédération n'avait pas été voté, créant un précédent et mettant Simonet en grande difficulté (voir Trois hommes et un destin). Le président avait échappé à la destitution et la fédération à la mise sous tutelle ministérielle. À l'origine du conflit se trouvait l'accord financier entre LFP et FFF conclu en janvier, que les professionnels conditionnaient tout à coup à la satisfaction de leurs principales revendications (propriété des droits, du numéro d'affiliation et de la marque) et au maintien des revenus issus des droits de télévision. Dans le contexte de déflation générale de ces droits et à la veille de la renégociation de ceux du championnat de France, la manne promise aux amateurs devenait très hypothétique. Le conditionnement de cette aide (notamment par Jean-Michel Aulas, toujours aussi doué pour la diplomatie) avait donc été ressenti comme une provocation et un chantage, surtout qu'il ne dépendait évidemment pas des amateurs que satisfaction fût donnée aux pros sur des revendications concernant l'Etat lui-même… Le plan orsec avant le plan Marshall Cependant, le coût d'un schisme étant exorbitant pour l'ensemble du football français et personne n'ayant vraiment intérêt à en prendre la responsabilité, les différents pouvoirs ont œuvré en faveur d'une sorte d'union sacrée visant à "sauver le soldat Simonet", selon l'expression employée par Le Monde (28/09). Soucieux de ne pas marquer le début de leurs mandats par une pareille catastrophe, aussi bien Jean-François Lamour que Frédéric Thiriez ont tâché de ramener les protagonistes à plus de raison. Le ministre des sports s'est attaché au volet politique du conflit en multipliant les réunions de concertation et en donnant des gages aux dirigeants de l'élite concernant leurs revendications principales: les droits de télévision pourraient être inscrits à l'actif des clubs, la marque et le numéro d'affiliation pourraient leur être concédés… Quant à des dossiers plus sensibles encore, comme la baisse des charges et l'introduction en bourse — ou la possibilité d'abandonner le statut de SASP (Société anonyme de sport professionnel) que leur impose la loi Buffet au profit de celui d'une SA classique —, Lamour se montre plus prudent, conscient de la moindre acceptabilité sociale de ces mesures. Au lendemain d'une assemblée fédérale qui a vu le vote sans encombre du budget, condition minimale d'un cessez-le-feu, le conflit semble désormais circonscrit au protocole de financement du football amateur, que les pros veulent toujours indexer aux variations de la manne télévisuelle. Avec un peu d'hypocrisie, Frédéric Thiriez parle d'ajustement possible vers le bas comme vers le haut, alors que cette dernière hypothèse est hautement improbable. Malgré la détente, chacun campe donc sur ses positions. Pour William Mitrano, président de la Ligue Midi-Pyrénées, si la Ligue maintient sa position sur la réévaluation proportionnelle du montant de l'aide, cela consistera en une "déclaration de guerre" (AFP 06/10). Les représentants du foot amateur, W. Mitrano et Charles Cherblanc (président de l'association des présidents de district de France) seront cependant associés à la réécriture du protocole avant sa présentation à l'assemblée générale de la LFP (14 décembre), ce qui laisse encore de la place à la diplomatie. Espérons que ce sera toujours le cas le 6 janvier prochain…

Réactions

  • taivince le 07/10/2002 à 07h54
    federation de combat?

  • harvest le 07/10/2002 à 14h14
    Faut pas non plus oublier que certains visent , à travers cette fronde , le fauteuil de notre si compétent président.
    Mitrano (ou d'autres) ,aimerait-il , lui aussi , le bon vin si cher ?

La revue des Cahiers du football