
Le fil éclectique
Pour tous les posts qui ne trouvent pas de forum, celui-ci ramasse les chiens perdus.
Dan Lédan
25/01/2021 à 09h37
Y a les livres de Georges Soria..5 volumes je crois me rappeller
Monsieur Jo
25/01/2021 à 09h50
Sur la guerre civile, tu as "La guerre d'Espagne " de Hugh Thomas, complet, très intéressant parce qu'il montre bien les ambiguïtés des républicains.
L'hommage à la Catalogne d'Orwell est également à lire.
Si tu veux prolonger la lecture, il y a " les camps sur la plage - un exil espagnol ", dans la collection Autrement, qui traite du sort douloureux des réfugiés en France après la débâcle républicaine.
Utaka Souley
25/01/2021 à 09h51
Et L'Espoir, de Malraux.
Monsieur Jo
25/01/2021 à 09h55
On a dit pas trop partisan.
A ce sujet, Soria c'est celui qui a ecrit "le trotskisme au service de Franco" suivi d'un article "le trotskisme au service de Hitler "...
Utaka Souley
25/01/2021 à 10h24
Monsieur Jo
aujourd'hui à 09h55
On a dit pas trop partisan.
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Alors voilà un panorama plus complet
https://www.monde-diplomatique.fr/1997/04/SANZ_DE_SOTO/4705
O Gordinho
25/01/2021 à 11h36
Telstar,
Il est difficile d'accéder à ta requête, car d'une part il faut lire en espagnol pour trouver les spécialistes, d'autre part c'est une question qui a longtemps été sensible dans le milieu universitaire (ah, et tu ne veux rien de trop universitaire).
En français, le pape de l'histoire moderne et contemporaine de l'Espagne était Bartolomé Bennassar, mort récemment. Il a écrit un bouquin assez "classique" sur la guerre civile, tu le trouveras très facilement. C'est bien et c'est sérieux, ça date un peu mais bon ça peut faire le job.
Tiens toi à bonne distance des traductions de Paul Preston et Stanley Payne, ils sont les deux faces hideuses d'une histoire militante totalement dépassée.
Ne te dirige pas non plus en français vers Guy Hermet ou Benoît Pellistrandi, c'est assez chiant à mon avis et ça correspond à peu près à ce que tu veux éviter.
Il faudrait que tu puisses lire Santos Juliá en fait. C'était un type brillant, drôle, un peu caustique mais extrêmement rigoureux et tout à fait accessible. Un très grand professeur et historien. C'est le meilleur spécialiste du sujet qui t'intéresse. Je vois qu'il n'y a qu'un seul bouquin traduit en français (et je ne l'ai pas lu). Il s'agit de sa biographie de Manuel Azaña, donc ça peut parfaitement te convenir car voilà un bon moyen d'aborder la lente décomposition morale et politique d'un pays en détresse à travers le parcours d'un des plus grands intellectuels de son temps. Il faut voir ce que donne la traduction car Santos Juliá, c'est aussi une sacrée plume.
Javier Tusell est le deuxième espagnol vers lequel je te renverrais mais a priori, rien de traduit en français pour l'instant...
Du côté des écrivains, Malraux, Bernanos et bien évidemment Jorge Semprún. Dans "Le grand voyage" (qui parle de la déportation pendant la Seconde Guerre mondiale), il y a de longues digressions sur l'Espagne et la guerre.
Burnett Bolloten est le Malraux gallois, il est devenu historien sur le tard mais il a été témoin direct de la guerre d'Espagne, durant laquelle il était un jeune reporter britannique, il est mort il y a déjà longtemps mais son bouquin "La Guerre d'Espagne. Révolution et contre-révolution (1934-1939)" a été traduit récemment en français, c'est un énorme pavé.
N'oublions pas la rage d'Hemingway : "Pour qui sonne le glas" est un pur chef d'oeuvre.
Très récemment, "Pas pleurer" de Lydie Salvayre (Goncourt 2014) évoque la jeunesse révolutionnaire et amoureuse de sa mère dans une Espagne déchirée, avec de nombreuses références au destin de Bernanos.
Si tu as des questions plus précises, peut-être que l'on pourra migrer sur Habitus Baballe.
syle
28/01/2021 à 10h51
Salut à tous,
Je sais qu'il traîne par ici pas mal d'enseignants et autres cofilaires dont le parcours scolaire et universitaire a été certainement plus riche (et plus récent) que le mien.
Et, surtout, des gens qui y voient plus clair au niveau de la réforme du lycée.
Je vous expose mon dilemme (3615 mavie) : j'ai une fifille plus futée que moi, quoique supportrice olympienne, dont la vie se résume en grande partie au travail scolaire et à la pratique sportive (quasi quotidienne). Niveau boulot, elle est autonome depuis la sixième.
Actuellement, elle est en 3ème dans un collège privé (qui a aussi une section lycée) où elle a atterri en sixième pour des raisons purement pratiques.
Elle nous fait un bon petit 18 de moyenne générale. Ce n'est que la troisième, rien n'est encore gagné, certes, mais de l'avis de ses profs, elle semble avoir la tête bien faite.
Elle voudrait devenir toubib, et on veut faire au mieux pour préserver ses chances d'y arriver.
Et là, on arrive à l'orientation en seconde où se pose un double dilemme : le choix de l’établissement et le choix des spécialités / options.
Les réponses que j'y trouve sont contradictoires, donc je balance cette bouteille à la mer, sûr de trouver ici des avis précieux (sur un forum de foot, WTF ! Cet endroit est vraiment atypique).
L’idée de ma faille était d’intégrer un lycée public l’année prochaine, et de prendre une option sport, particulièrement mise en valeur dans ledit lycée. Puis, en première, prendre spécialités math-physique-SVT en gardant l’option sport, puis math-physique en terminale, toujours avec l’option sport. Elle tient à l’option sport, pour le sport en lui-même, pour l’UNSS qui va avec, mais aussi pour traîner avec des camarades qui partagent son intérêt pour ça.
Sauf que voilà, hier, j’ai eu un coup de téléphone de sa prof principale qui nous a un peu retourné le cerveau. Elle ne nous a pas caché que l’établissement aimerait bien garder ma gamine, et elle m’a fait valoir que :
- Dans les matières scientifiques, ils tournent à 10 ou 12 élèves par classe contre 40 pour le lycée public. Et que donc, niveau apprentissage, c’est beaucoup mieux, notamment au niveau des TP. Ils font plus de manipulations, etc.
- Leur option sport est pourrie, mais de toute façon, elle ne pourra prendre cette option qu’en seconde. Après, c’est mort, et en terminale, il faudrait qu’elle prenne option math en plus de la spécialité.
- Les élèves qui prennent option sport se retrouvent dans des classes nazes. Donc, de toute façon, il vaudrait mieux qu’elle évite.
Moi, je me disais que ce côté cocooning, certes favorable à l’obtention de bons résultats au bac, n’était pas forcément positif car elle risquait de se prendre une grosse claque en arrivant à l’université. Le lycée public du secteur et ses classes chargées me semblait constituer une bonne étape intermédiaire.
Et lui dire de zapper l’option sport – ce qui revient un peu à la sanctionner au motif qu’elle est bonne élève – me chagrine, sur le principe.
Mais je nage dans le doute, à présent.
Bref, je suis complètement paumé, et il va falloir qu’on se décide vite. Donc, s’il y a de bons conseils à prendre de la part de ceux qui connaissent tout ce système mieux que moi, je suis preneur car je me sens bien largué.
Tricky
28/01/2021 à 10h59
(Honnêtement, je n'ai pas d'autre expertise que d'avoir eu une fille du même âge il y a peu avec les mêmes problématiques, et je vais probablement me faire défoncer justement par tous les éminents représentants de l'éducation nationale de ce fil, mais il me semble important de ne pas la pénaliser aussi jeune pour ce dont elle a envie)
balashov22
28/01/2021 à 11h09
Juste une question : il n'y a pas d'option SVT en terminale ? Parce que pour quelqu'un qui veut devenir médecin, ça me semble un peu obligatoire d'étudier cette matière tout au long de sa scolarité.
Sens de la dérision
28/01/2021 à 11h09
De toute façon, si elle veut devenir médecin, elle peut d'ores et déjà songer à arrêter le sport dès la première année. Qu'elle en profite quand elle peut !
Je n'arrive pas trop à saisir ce que tu appelles côté cocooning, j'ai l'impression que c'est le fait d'être dans une classe à petits effectifs et de ne pas être dans un classe de cancres. À l'université évidemment, ça sera différent mais elle ne croisera pas trop de cancres en fac de médecine.
Josip R.O.G.
28/01/2021 à 11h22
O Gordinho
25/01/2021 à 11h36
On peut rajouter un Testament Espagnol de Arthur Koestler