
Le fil éclectique
Pour tous les posts qui ne trouvent pas de forum, celui-ci ramasse les chiens perdus.
Marius T
05/07/2019 à 06h33
Vous avez à la place de « aimez » lapsus révélateur.
Jay-jay Tolosa
05/07/2019 à 06h36
Bon mon aveu a eu un côté positif, on a pu discuter sérieusement du problème de la drogue.
Donc en 6ème, dans la banlieue riche de Toulouse, apparemment le cannabis c'est pas très grave, mais elle connaissait déjà l'existence de la cocaïne, ce qui m'a un peu surpris.
Et non elle n'a encore jamais fumé, elle me met déjà beaucoup la pression pour que j'arrête les clopes. ( merci les photos sur les paquets).
Zazie et Zizou
05/07/2019 à 07h23
Julow
aujourd'hui à 01h29
Un ado à peu près bien dans ses pompes :
- prend occasionnellement des drogues (pas à 12 ans, hein !), y compris chimiques et dures
- et pour autant ne devient pas junkie.
————
Je sais que tu as déjà répondu, lapidairement, à Hyoga, mais on en est vraiment au point où la grande majorité des jeunes, entre 16/20 ans vont au moins une fois, se faire un rail de coke, prendre un ou deux cachets d’ecsta ou tester la meth ?
(Dites-moi si je suis ringard ou à côté de la plaque dans mes propositions, je n’y connais absolument rien).
Nicordio
05/07/2019 à 07h27
Comme zaz, je suis extrêmement surprise par ce passage
Sens de la dérision
05/07/2019 à 08h13
Au départ, Julow dit ça "ta fille consommera des drogues (légales ou illégales, douces ou dures)."
C'est à cet instant qu'il faut se rappeler que la clope et l'alcool peuvent (doivent ?) être considérés comme des drogues. Dans ce cas, je crois qu'il y a bien peu de gens, ados ou non, qui échappent à une consommation de drogues.
Perso j'attends mon fils, je pourrais lui dire : non je n'ai jamais fumé, même pas une taf, non je n'ai jamais fumé de cannabis et j'ai bu mon premier verre d'alcool à 20 ans.
Nos meilleures Sané
05/07/2019 à 08h16
je crois (suis sur) que non, on n'en est pas là.
Evidemment, il y a de plus en plus de "jeunes" qui "testent".
Entre un quart et un tiers des "jeunes" (ados, jeunes adultes...) disent avoir fumé au moins une fois dans l'année... c'est énorme mais on est encore loin du "oui, tout le monde va fumer/se droguer, c'est sur..."
Et de toute façon, je ne suis pas sur que partir sur ce discours de lui dire "de toute façon tu vas le faire donc je t'explique" soit une bonne manière d'aborder la chose, surtout avec une gamine de 12 ans (mon fils à 11ans et demi, j'imagine déjà sa tête et sa réaction si je lui disais ça).
Jus de Nino
05/07/2019 à 08h17
Je n’y connais pas grand chose en ado mais ce qui les attire c’est l’interdit. Donc un combo dédramatisation/explication devrait être une bonne direction et ses expériences se limiteront à :
- l’herbe : wow c’est super de se sentir léger
- l’ ecsta : wow c’est super de pouvoir danser toute la nuit
- les champignons : wow c’est super toutes ces couleurs
- le lsd : wow c’est super de se sentir superman
- la coke : wow c’est super d’avoir une de ces pêches
- l’alcool : wow c’est super d’etre dishinnibé
- ... ouais en fait c’est pas gagné (tu veux que te parle de quand elle découvrira le sexe?)
Mevatlav Ekraspeck
05/07/2019 à 08h32
En fonction des études, on oscille entre un jeune sur trois et un sur quatre pour la consommation exceptionnelle, régulière ou quotidienne de cannabis.
Pour les drogues de synthèse, cocaïne, c’est plus marginal (un sur 10 à un sur quarante en fonction du produit)
Pour l’alcool on a étrangement des chiffres assez variables.
fireflyonthewater
05/07/2019 à 08h40
Mevatlav Ekraspeck
aujourd'hui à 08h32
En fonction des études, on oscille entre un jeune sur trois et un sur quatre pour la consommation exceptionnelle, régulière ou quotidienne de cannabis.
Me semble que c'est 30% des jeunes de 15/16 ans qui ont consommé de maniere exceptionnelle, régulière ou quotidienne de cannabis ds les 12 derniers mois.
Nos meilleures Sané
05/07/2019 à 08h52
Après, je ne sais pas trop comment fonctionne la valeur de l'exemple (parental) chez les enfants/ado?
L'exemple que j'ai en tête c'est
1- mon neveu, dont les parents, médocains, sont très porté sur l'apéro/le vin (sans être alcoolique au sens ou on l'entend), et qui a "gouté" le vin ou l'apéro (type ricard) vers 6 ou 7 ans... qui trempe les lèvres ou boit une gorgée dans le verre de papa, maman ou papy à chaque apéro depuis (il a 13 ans maintenant)
2- mon fils, dont les parents n'ont jamais fumé, pris de drogues et ne boivent pas d'alcool (par choix, gout), qui n'a jamais touché à l'alcool, refuse quand papy ou tonton lui propose de gouter...
J'imagine qu'il y a là une sorte de reproduction de l'attitude des parents vis à vis d'une substance, l'alcool, qu'il intègre n'être pas bon pour la(sa) santé.
Après qu'en sera t il au moment de la crise d'adolescence, moment ou les parents ont tendance à être considéré comme ayant tord sur à peu près tous les sujets?
Westham
05/07/2019 à 10h54
Marius T
aujourd'hui à 06h31
Ce n'est pas un raccourci facile pour effrayer les braves gens le fait que fumer des drogues douces t'emmenerait vers les drogues dures?
C'est un peu l'argument ultime qui ne s'appuie sur rien des anti dépénalisations.