
Marinette et ses copines
Foot féminin, surtout chez les Bleues.
CHR$
08/12/2019 à 14h57
Pasquereau suspendue, Lorgeré blessée, c'est Fercocq qui joue en défense centrale à Metz et déjà que c'est pas folichon au milieu...
Hegerberg en profite tout de suite d'ailleurs.
impoli gone
08/12/2019 à 15h57
Compo de départ: Bouhaddi - Bronze, Mbock, Renard (cap.), Bacha - Henry, Marozsan, Kumagai - Parris, Hegerberg, Majri
Y aurait peut-être moyen de faire tourner un peu contre Metz à domicile, non?
CHR$
08/12/2019 à 16h04
Je crois que ce n'est pas au programme de Jean-Luc Vasseur.
CHR$
08/12/2019 à 16h08
(d'ailleurs Bacha et Parris titulaire, c'est déjà un gros turnover)
Run
10/12/2019 à 03h00
Sportsperson of the year, Sports Illustrated : Megan Rapinoe.
Evidement.
impoli gone
11/12/2019 à 02h15
Redalert
05/12/2019 à 00h53
Elle va faire de la politique, c'est sûr.
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Done
Et bizarrement pas du côté du GOP.
"Megan Rapinoe a annoncé son intention de se lancer en politique. La championne du monde ne sera pas elle-même candidate mais elle va s'impliquer en 2020 dans la campagne présidentielle américaine aux côtés du futur candidat démocrate."
« la chose la plus importante est de pousser ce maniaque hors de la Maison-Blanche »
Tricky
14/12/2019 à 14h57
(Elle vient de se déclarer pour Elizabeth Warren)
CHR$
15/12/2019 à 22h31
Dernière journée avant la trêve et première des matchs retours.
Lyon a mis plus d'une mi-temps a réussir à trouver la faille contre Dijon qui l'avait déjà tenu en échec au match aller. Belle performance des Dijonnaises qui sont parmi les équipes qui auront le mieux résisté à l'OL depuis une quinzaine d'année surtout hors du quatuor de tête (quel qu'il soit). Bon la dernière équipe qui avait aussi bien résisté, c'était Yzeure (deux défaites 1-0) qui avait fini relégué. Dijon s'en tire mieux avec le point du match aller mais ce n'est évidemment pas avec le bonne résistance contre Lyon (ou même contre le PSG ou autre équipe de tête) que se jouera le maintien. Il sera plus efficace de prendre six points contre Metz et contre Marseille.
Le PSG ne joue plus vraiment le titre. Mais sa saison est loin d'être finie en D1 puisque la place en Coupe d'Europe est loin d'être assurée pour l'an prochain avec Bordeaux à deux points (et pourquoi pas Montpellier à cinq au train où vont les choses). Les Parisiennes affrontaient les autres Parisiennes, du PFC, à Charléty. Malgré la perte pour le reste de la saison de Sara Däbritz et sans Nadia Nadim (dont l'absence était plus ponctuelle et me semble de toute façon moins préjudiciable), les joueuses d'Olivier Echouafni ont battu celles de Sandrine Soubeyrand 3-0.
Le PFC prend ses vacances à la sixième place mais reviendra à la septième ou à la huitième puisque le déplacement de Fleury - à égalité de points - à Soyaux - qui suit à un point - a été remis à la semaine prochaine et que le vainqueur passera donc devant (et les deux en cas de nul). En dehors de cette nouvelle défaite et du classement, la différence de buts de l'ex-Juvisy est assez symptomatique de sa déchéance : avec -11, c'est la quatrième plus mauvaise de D1 (certes loin des -31 de Metz). Il faut dire que les coéquipières de Gaëtane Thiney ne se contentent pas de perdre 4-0 contre Lyon et 3-0 contre le PSG, mais qu'elles prennent aussi 3-0 contre Bordeaux et 5-2 contre Montpellier. Bref le quatuor de tête est loin et il est loin à chaque match. Vivement qu'un bon club sorte Clara Matéo de là.
Le PFC a été remplacé dans le quatuor de tête par Bordeaux, qui est aussi en train de devancer Montpellier et qui vise ouvertement à doubler le PSG. Il n'y a que deux points d'écarts mais le match aller avait été largement à l'avantage des Parisiennes. En attendant le retour lors de l'avant-dernière journée, les Girondines s'appliquent à prendre les points qui se présentent. Cette fois c'était facile puisque c'était à Marseille. La comparaison de la trajectoire des deux équipes est intéressante : les deux ont été promues en même temps en 2016, elles ont joué leur premier match de D1 l'une contre l'autre. Et lors de leur première saison, Marseille avait brillamment fini quatrième alors que Bordeaux se sauvait de justesse en finissant dixième à la faveur en particulier d'une victoire face aux Phocéennes à deux journées de la fin.
Mais depuis, Bordeaux a progressé chaque année alors que Marseille se construit une trajectoire messine.
Cette fois le match s'est terminé à 4-1 pour les visiteuses emmenées par l'ancienne marseillaise Viviane Asseyi qui s'affirme de plus en plus comme la joueuse la plus importante du club. Ouleymata Sarr a marqué un doublé et snobé assez ostensiblement Khadija Shaw à l'origine de son premier but.
Montpellier est la traine du podium mais reste en embuscade. Aujourd'hui, la mission n'était pas difficile puisque le calendrier menait les joueuses de Frédéric Mendy à Metz qui n'a pris qu'un seul point lors des matchs aller. Il a cette fois fallu une heure aux Héraultaises pour marquer et le match s'est terminé à 3-0 avec pour le dernier but une grosse erreur de relance de la gardienne Justine Lerond, qui a renvoyé directement dans les pieds de Clarisse Le Bihan dans le rond central, l'attaquante ne se faisant pas prier pour remettre directement dans le but.
La cinquième place est toujours pour Guingamp puisque toutes les équipes classées derrière avant cette journée ont perdu ou n'ont pas joué. Toutes sauf Reims, leur adversaire du jour. Parce que Guingamp a poursuivi son parcours paradoxal. Dans la phase aller, elle a pris 5 points sur 12 contre les équipes mieux classées mais seulement 10 sur 21 contre les autres (et encore grâce à la catégorisation du PFC dans les moins bon, sinon ça serait 8 sur 15 contre les meilleurs et 7 sur 18 contre les moins bons). Contre Reims, seule équipe du bas de tableau (avec Metz mais ça ne compte pas) qu'elles avaient battu à l'aller, les joueuses de Frédéric Biancalani ont concédé le nul, Giorgia Spinelli répliquant à Luna Gevitz. Ce point permet à Reims de dépasser Dijon et d'augmenter un peu le matelas qui le sépare de Marseille et de la zone rouge.
Les joueuses de Christophe Parra doivent donc désormais remonter cinq points lors de ce qui reste de la phase retour. Ce n'est pas impossible même si les prestations vues jusque là rendent l'hypothèse hardie. Les six points qu'elles possèdent proviennent - bien sûr - d'une victoire contre Metz, et d'une autre contre un Guingamp pas encore au complet lors de la deuxième journée.
Mais si Marseille est mal en point, Metz peut commencer à préparer sa prochaine saison en D2 suivant son rythme quais immuable : pour la première fois en six ans d'existence sous le nom de FC Metz, l'équipe joue une deuxième saison d'affilée au même niveau. Trois auraient fait beaucoup.
Tricky
16/12/2019 à 07h25
(CHR$, toujours débordant d’empathie pour le FC Metz)
balashov22
16/12/2019 à 07h29
On ne vous pardonnera jamais pour la déneigeuse. JAMAIS !
CHR$
16/12/2019 à 07h56
En vrai j'ai une assez grande sympathie pour l'équipe féminine de Metz (dont je crois à l'innocence pour la déneigneuse, c'était encore Algrange).
Mais outre l'esprit club qui fait que garçons et filles confondus, il est rare qu'une équipe du club fasse deux saisons de suite au même niveau*, l'équipe de cette année me semble vraiment très faible (surtout si même Justine Lerond se met à faire des boulettes). Et j'en suis à craindre que le record de Muret 2014, Caluire 2002, Marseille** 2001 (1 nul et 21 défaites) ne soit égalé.
* Mais c'est bon signe ça veut dire qu'elles vont remonter la saison prochaine
** Le Celtic bien sûr