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Feuilles de match et feuilles de maîtres

Qui a dit que football et littérature étaient incompatibles ? Voici le forum où vous pourrez parler de vos lectures récentes et anciennes, liées ou non avec le ballon rond.

Un conseil de lecture ? Une bonne librairie ? =>> "You'll never read alone", le Gogol Doc: http://bit.ly/11R7xEJ.

  • Jeanroucas le 02/03/2010 à 16h29
    Zaratinga
    lundi 12 octobre 2009 - 20:55
    Une claque en passant: Le temps ou nous chantions de Richard Powers. Un roman sur les unions mixtes et qui s'étale sur plusieurs générations aux états-unis, à conseiller aux musiciens mais pas seulement.
    Attention lire ce livre dans le métro peut amener à se faire régulièrement interrompre par des inconvenants qui n'ont pas compris ce qui vous mettait dans cet état.
    -------------------

    Merci. Vraiment. Je le déguste.

  • Omnale le 02/03/2010 à 16h58
    Je viens de finir Underworld USA (l'avais mis de côté pendant un temps, autre chose à faire). Bon, déjà je précise, j'ai lu la version traduite en français, c'est donc pas le vrai Ellroy, patati patata.

    N'empêche que l'histoire est toujours la même (VO ou VF je veux dire), que tout le monde meure comme d'habitude dans ses bouquins, si possible dans d'atroces souffrances. L'Amérique qu'il décrit est peuplée de hippies ou de fachos bouffant des amphèt comme des dragibus et faisant passer ça avec de l'acide de batterie. En dehors des frontières, c'est pas mieux, y a qu'à voir la RD (République Dominicaine), qui ressemble à un gigantesque zoo regroupant vaudous, coco sanguinaires et re-fachos de tout poils. Miam.

    Bref, on perd un peu de vue le fil conducteur, c'est à dire l'évolution des USA et de sa politique pendant les années 60-70, le projo étant braqué au final sur les petites gens, celles que l'Histoire passe sous silence, ceux qui déconnent grave avec leurs cookies au haschich et leur machette enroulée de barbelés. Un peu dommage je trouve.

  • Bouletor le 02/03/2010 à 17h15
    Je dois avouer que j'ai du mal à le lire, je m'endors dessus au bout de 2 pages chaque soir, et je relis les mêmes le lendemain et ainsi de suite... Même sensation qu'American death trip. Au final, je crois que mes Ellroy préférés restent les premiers que j'ai lus, à savoir la trilogie Lloyd Hopkins.

  • Corben Gallas le 02/03/2010 à 17h52
    Je suis aussi en train de le lire, et je rejoins l'avis d'Omnale. Sans m'endormir au bout de deux pages, je commence malgré tout à me lasser de ces caricatures de personnages. Pourtant j'avais bien aimé les deux précédents et me faisais une joie de me plonger dans celui-ci.
    Je n'en ai lu que la moitié pour l'instant, mais je crois que la haine et le racisme qui semblent être les trait principaux de l'Amérique de cette époque (en tout cas selon Ellroy) finissent par me gêner. J'ai parfois l'impression qu'Ellroy se plait à en rajouter dans le côté raciste, et du coup, je me suis plusieurs fois demandé quelle serait la réaction d'un lecteur raciste, face à tous ces "les bronzés", "Negreville" etc. en surabondance à quasiment toutes les pages.
    En clair j'ai parfois l'impression un peu dérangeante qu'Ellroy se vautre complaisamment dans ce qu'il est sensé dénoncer.
    C'est idiot, mais cette surenchère dans la violence des dialogues et des situations diminue le plaisir que je prends habituellement à lire, et je n'avais pas eu ce sentiment en lisant les deux premiers opus.

  • Troglodyt le 02/03/2010 à 18h37
    Je profite de la remontée de ce fil: l'évocation dans les pages du dernier MondeDiplo d'un roman que j'ai lu à Noël m'a fait prendre conscience de mon égoïsme de ne pas vous en avoir parlé dès la fin de sa lecture.

    S'il vous plaît - et il vous plaira -, plongez dans la lecture de "Le baisespoir du jeune Arnold", de Vladan Matijevic.

    Quelque part entre "Carnets d'un psychopathe" d'Erofeiev, "Le Maître et Marguerite" de Boulgakov, et "L'étranger" (et sa trilogie) de Camus.

    PLONGEZ!

  • carolizba le 03/03/2010 à 11h42
    [A l'appel de rom's, transfert du départ depuis le fil "Paf dans la lucarne"]

    Oui, Tricky, il n'y a que la littérature qui produit cette frustration-là. Car elle n'est faite que de langage et que, par définition donc, elle se heurte plus violemment aux barrières linguistiques. Le problème étant insoluble, on décide donc de l'ignorer (au niveau grand public). Méthode assez classique. Qui scandalise en politique, voire en football, mais qui passe en art. Assez classique aussi.

    Quant à la somme monumentale de livres désirés et non lus dans ces conditions, pour ne plus parler de saut à la perche, je ne la trouve plus affolante que, vu de ma sexualité, le nombre de femmes désirés non aimées, par exemple (réel ou potentiel). Et c'est une frustration qui paradoxalement nourri l'amour, comme la frustration littéraire ainsi créée pourrait nourrir la littérature. Mais non, préférence est donné à l'eau tiède de la traduction.

  • Hurst Blind & Fae le 03/03/2010 à 11h51
    Peut être parce que tu décides de te demander "est-ce que je pourrais prendre plus de plaisir en comprenant la VO?" alors qu'on se demande juste "est-ce que je prends assez de plaisir pour que ça vaille le coup de s'en passer" ?
    Quand tes bouquins préférés sont tous des bouquins qui ont été traduits, la question cesse vite de se poser.

    Mais la position est noble, sans aucun doute.

  • rom's le 03/03/2010 à 11h57
    Plutôt que l'aspect "prise de plaisir", je crois que carolizba envisage plutôt le problème sur l'appréciation de la qualité originelle de l'oeuvre.

  • rom's le 03/03/2010 à 11h58
    Par exemple, si un incompétent n'avait pas essayé de traduire ma phrase, elle aurait eu un sens, mais personne n'aurait pris plus de plaisir à la lire.

  • carolizba le 03/03/2010 à 12h00
    Ce n'est même pas la question, HubliFa. C'est juste que "La défense Loujine" n'est pas un livre de Nabokov.

    Jeune, avant de me poser ces questions-là (et d'autres), j'étais sûr, je le répétais partout, Franz Kafka était mon écrivain préféré. Mais de Franz Kafka, parfois pour les mêmes textes, il existe deux, voire trois, voire quatre traducteurs, ayant proposé des textes très, mais alors très différents. Sans parler des moments où avec mon allemand, même nase, j'avais essayé de me plonger dans les versions originale, dont déjà se dégageait quelque chose que je n'avais lu dans les traduites. Un gouffre, mais alors un putain de putain de gouffre s'est ouvert. Jamais refermé, et toujours même un peu plus ouvert plus je me penche sur le problème.