
Etoiles et toiles
Non, ce n’est pas un forum sur le PSG, même si le titre aurait sans doute convenu, mais bien sur le cinéma, pour parler de tout ce qui touche de près ou de loin au septième art.
Tonton Danijel
26/06/2020 à 16h07
Il y a surtout des similitudes entre "Police Python 357" et "Sens unique", les deux films étant - très librement - adaptés du même roman.
Cush
26/06/2020 à 16h10
Pardon mais c'est pas du tout sur Le Vieux Fusil que Die Hard a tout pompé. Je vous rappelle qu'en plus de fumer des Gauloises, John McClane porte le même marcel que Superdupont.
suppdebastille
26/06/2020 à 16h10
"syle
aujourd'hui à 15h19
Ouaip.
Pour de la vraie self-justice sanglante à la française, c'est plutôt vers "La Horse" qu'il faut se tourner.
Moi, c'est celui-là, qui m'avait mis mal à l'aise.
Les méchants y sont détestables, pas de problème là-dessus. C'est pas que j'aie envie de les plaindre outre mesure, mais le message véhiculé par le film est pour le moins discutable."
Tu penses qu'il y a un message dans "la horse" ?
Je vois la description d'un clan tenu à la baguette par le vieux (Gabin vieux faisant du Gabin vieux) , les membres du clan ne sont pas spécialement sympathiques non plus, ça ne me parait faire pas l'apologie de la loi du talion.
C'est un juste un polar rural si on peut dire.
Toto le Zéro
26/06/2020 à 17h14
@Tonton Danijel
D'ailleurs, dans "Sens Unique" comme dans "Les pleins Pouvoirs", Gene Hackman joue un Homme Politique de très haut rang qui tue sa maîtresse et veut faire porter le chapeau à un autre. Sacré Popeye!
Tonton Danijel
27/06/2020 à 00h27
Tiens, vu qu'on parle d'Eastwood, je viens de voir "Le cas Richard Jewell". Assez édifiant film, et fort bien interprété (Sam Rockwell toujours aussi bon et Kathy Bates émouvante). Avec "L'échange" et "Sully", cela forme trois bons exemples de l'absurdité vers laquelle certaines enquêtes peuvent tourner.
Lucho Gonzealaise
27/06/2020 à 01h22
Perso j'en peux plus de Clint Eastwood et de son cinéma bourré de clichés. Son film sur l'attentat raté du Thalys, c'est une catastrophe. Et j'ai revu Invictus récemment, sa façon de romancer l'histoire en mettant de côté plein d'aspects de la réalité, c'est ridicule.
Tonton Danijel
27/06/2020 à 08h11
Oui, mais là tu évoques effectivement les pires films de sa période récente.
Pour "Jewell", j'ai eu effectivement très peur d'une fuite dans les mêmes travers tant Clint pose son personnage principal de gentil garçon de façon caricaturale (le premier échange avec Rockwell est assez risible). Mais à partir de l'attentat et du lancement de l'enquête qui en découle, le film devient extrêmement prenant et nous plonge dans le véritable enfer subi par le héros.
Sens de la dérision
29/06/2020 à 18h08
Après l'intégrale Ghibli, j'ai voulu me faire une autre sorte de filmographie : l'intégrale David Lynch. Avis d'un vague cinéphile en quelques mots.
Eraserhead : histoire, paraît-il, d'un homme qui tente de fuir sa réalité par le rêvé, le premier film de Lynch est profondément dérangeant par l'angoisse et le malaise qui suintent de chaque plan, principalement avec cet être mi-bébé, mi-ver vagissant, hurlant jusqu'à la douleur.
Elephant Man : bon celui-là je l'ai vu il y a deux ou trois ans alors mes souvenirs sont plus flous. C'est l'histoire, vraie, de John Merrick qui souffre du syndrome de Protée. Évidemment la question de la monstruosité parcourt tout le film, le montre n'étant pas celui au physique repoussant.
Dune : je viens de finir le bouquin pour la première fois de ma vie et je connais plutôt bien le film. Je trouve qu'il n'est pas si mal adapté que ce que l'on veut bien dire, Lynch (qui a pourtant renié le film il me semble) a casé, en gros, tout ce que contient l'épais livre en un petit peu plus que deux heures.
Blue velvet : je crois que c'est mon Lynch préféré. Il y a de purs instants de beauté (les chansons de Rosselini et Stockwell), une tension palpable, une sensualité débordante, un humour pince-sans-rire qu'on retrouvera dans Twin Peaks. Vraiment à voir.
Sailor et Lula : grosse grosse déception pour moi pour ce road movie de couple qui hésite entre le génial et le complètement kitsh/raté (pour preuve, Lynch a choisi Nicolas Cage).
Lost highway : j'ai un problème avec Lost highway je crois. J'ai dû le voir au moins trois fois et je n'en retiens quasiment rien, si ce n'est une scène dans une chambre (avec la caméra qui, voyeuriste, filme par dessus un lit) et une voiture qui roule sur une route hypnotique.
Une histoire vraie : un film plutôt étonnant par rapport au reste de la filmo de Lynch puisqu'il est complètement linéaire. Pas de portes cachées, pas d'entourloupe qui perd le spectateur, juste l'histoire (vraie) d'un vieillard qui part rendre visite à son frère... sur une tondeuse à gazon. C'est finalement touchant et très beau, et un vrai coup de coeur pour moi.
Mulholland Drive : doit-on encore présenter peut-être le film le plus connu de Lynch ? Ça commence comme une histoire traditionnelle d'une actrice qui débarque à Hollywood... et d'un coup par la grâce d'une boîte bleue (qui était rouge dans mes souvenirs), le film est complètement chamboulé. À tel point que j'avais retourné internet à l'époque pour comprendre le film. Aujourd'hui, bizarrement, le lien entre les deux moitiés de film m'a paru évident. Presque sans surprise.
Inland Empire : dernier film en date de Lynch, il est sorti en 2006. Incompréhensible du début à la fin, il dure tout de même 3h. La réalité, le cinéma, le rêve se mêlent dans un kaléidoscope qui ne mène à rien. On reste franchement sur sa fin tellement le film nous perd en cours de route.
Et, pour finir ce pavé, en matant la filmo de Lynch, j'ai aussi par hasard regardé Jurassic Park, Marriage Story, le remake de The Thing, Christine et Peur bleue (adaptations de Stephen King) et Easy rider. Autant de films différents vus comme ça, sans plan initial. Pourtant plein de liens existent entre ces films, tellement que ça en est étrange.
Laura Dern est l'actrice fétiche de Lynch, et on la retrouve dans Jurassic Park et Marriage story.
Denis Hopper a joué dans Blue velvet et évidemment Easy rider.
Isabella Rosselini joue dans Blue velvet et Sailor et Lula, mais aussi dans l'adaptation télé de Terremer... adapté par Ghibli aussi (cf la rétro Ghibli). Elle a joué aussi sous les ordres de Denis Villeneuve qui va sortir Dune bien sûr.
Dans cette adaptation ghibliesque de Terremer, on peut entendre la voix de Willem Dafoe qui joue dans Sailor et Lula.
Harry Dean Stanton est aussi un personnage fétiche de Lynch mais joue aussi dans Christine de Cronenberg, évidemment réalisateur du premier The thing.
Jack Nance, autre acteur lynchien, a aussi tourné dans Colors de Denis Hopper.
Enfin, dans le méconnu Peur bleue (et pas génial certes), on peut voir Everett MacGill alias Stilgar dans Dune et Ed dans Twin Peaks, ainsi que Gary Busey (le Nick Nolte du pauvre) qui a tourné avec Denis Hopper et qui joue dans Lost highway.
C'est inutile mais ces coïncidences m'ont fait rire.
leo
29/06/2020 à 18h29
Sens de la dérision
aujourd'hui à 18h08
Cronenberg, évidemment réalisateur du premier The thing.
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C'est Christian Nyby (et Howard Hawks), en 1951. Je l'ai revu la semaine dernière et c'est bluffant comme TOUS les éléments des films de SF à monstres y sont présents. C'est Alien 30 ans avant.
lalizou
29/06/2020 à 21h37
Sens de la dérision
aujourd'hui à 18h08
Harry Dean Stanton est aussi un personnage fétiche de Lynch mais joue aussi dans Christine de Cronenberg, évidemment réalisateur du premier The thing.
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Ho ho ho confondre Cronenberg et Carpenter... c'est amusant quelque part.
Il va sans dire que j'adore ces 3 cinéastes et je considère souvent Lynch et Cronenberg comme des cinéastes faux-cousins, leurs thèmes peuvent parfois se rapprocher.
Ils un point commun un peu triste : ils ne tournent plus.
Sens de la dérision
29/06/2020 à 22h23
Ah mais je suis bête ou quoi. Je passe mon temps à prendre l'un pour l'autre !