
Aimons la Science
Le meilleur endroit pour discuter informatique, sciences et techniques (sauf celles du ballon).
Tricky
13/01/2021 à 12h37
Dom
aujourd'hui à 11h53
Pour le personnel soignant de plus de 50ans, ca se fait plutôt facilement à Metz.
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Yes, mais pour les autres, on nous répond pour l'instant Sarrebourg.
White Tripes
13/01/2021 à 14h13
animasana
aujourd'hui à 11h25
ohé l'autre. il veut nous faire croire qu'il y a des grandes villes en Franche Comté !
animasana
13/01/2021 à 22h10
C'est sûr que niveau nombre d'habitants par centre de vaccination, on doit être pas mal.
Pour les personnes âgées ne se déplaçant pas, le gouvernement répondait "médecin traitant", mais il faudrait les regrouper par 5 ces personnes pour ne pas gâcher du vaccin, vu le conditionnement.
forezjohn
13/01/2021 à 23h17
@animasana
Oui le médecin traitant vu de ma fenêtre ça ne se fera qu'avec le astra zeneca qui ne pose pas de difficulté de stockage. Mais se pose la question de l'efficacité chez les sujet âgés/immunodéprimés qui n'est pas connue à ce jour.
Bon en y réfléchissant il faudrait surtout faire les fameux tirs groupés que tu mentionnes mais la question de la logistique subsiste : ça semble déjà tendu avec le EHPAD où l'on vaccine quelques dizaines de patients, ça le sera encore pour les médecins de villages perdus à qui on livrera 5 doses ou alors il faut qu'ils groupent encore plus leurs patients volontaires pour les faire tous le même jour. Et accessoirement qu'ils mettent en place une liste de volontaires "hors catégorie prioritaire" pour venir se faire vacciner si les flacons ne sont pas entièrement utilisés.
animasana
13/01/2021 à 23h45
C'est ce qui se fait dans les hôpitaux par chez moi, ces listes de volontaires pour fins de flacons.
animasana
14/01/2021 à 00h04
Pour la Haute Saône, je viens de voir le processus détaillé, si ça peut répondre à des questions:
- 5 centres, un dans les villes de plus de 8000 habitants, 5 centres donc pour une population totale de 265 000 personnes.
- le rdv se fait via doctolib ou un numéro départemental unique pour les 5 centres, histoire a mon avis de pouvoir répartir.
- une prescription médicale est demandée, cela évite au médecin sur place de tout revoir. Et donc le lien avec le médecin traitant est renforcé, surtout que la première population est la population "à risque".
- niveau distance, l'habitant le plus loin d'un centre doit être à une trentaine de km.
- les différentes coopérations laissent penser que c'est tout simplement l'application d'orsan épi-vac et que donc tout était quasi conventionné avant entre sdis, conseil départemental, municipalités et groupement hospitalier. Il y a des libéraux en soutien à priori.
suppdebastille
14/01/2021 à 13h09
Comme on pouvait le craindre, c'est impossible de se connecter à la plateforme pour une prise de rv vaccination.
suppdebastille
14/01/2021 à 13h14
Et Guerini qui se fout de la gueule des Français....
Tricky
14/01/2021 à 13h31
C'est difficile pour ces gens-là de ne pas systématiquement suinter le mépris.
Jamel Attal
14/01/2021 à 13h37
Camarades scientifiques, scientistes ou scientologues, je vous signale cette réflexion modeste quoique excessivement longue sur la crise de la parole scientifique, qui précède l'épidémie, mais que celle-ci met en évidence :
https://bit.ly/3igzRL1
forezjohn
14/01/2021 à 14h39
C'est vraiment très bien Jamel.
En revanche, il manque, je trouve, quelques points sur l'absence de volonté d'un trop grand nombre d'acteur du débat publique de s'attacher à trouver et raconter la vérité.
Tu ne cite pas le nom de Raoult et tu as raison mais son histoire est assez emblématique, en février/mars ses premier propos sont entendables dans le débat : il pense que la COVID n'est pas plus dangereuse que la grippe, pourquoi pas, son étude sur la chloroquine est déjà bien plus contestable et pour moi c'est là que tout déraille.
Les médias lui tendent les micros parce que c'est "un personnage", qui assènent et que ça va faire bien plus de chiffres qu'un mec tempéré qui va dire :"Pour le moment on ne sait pas, la méthodologie n'est pas top, rien ne sert de se précipiter".
Les politique embrayent : Mélenchon endosse ses propos parce qu'il aime bien le personnage(c'est rassurant un potentiel président qui pourrait faire de la santé public parce qu'il trouve un scientifique "cool") et des élus tentent de calmer leurs angoisses et celles de leurs administrés en validant la première solution qui leur passe sous la main, sans se soucier de l'efficacité et des risques. On notera au passage un tropisme bien à droite chez la plupart d'entre eux.
C'est d'ailleurs le moment de tresser des louanges à Olivier Véran qui a tenu bon face à tout ces cons sans leur faire remarquer qu'ils l'étaient.
La suite c'est encore plusieurs mois passés à demander son avis au docteur dont toutes les prédictions se sont avérées fausses(l'épidémie sera une gripette, elle disparaîtra au printemps, la chloroquine est le remède universel, il n'y aura pas de 2nde vague) avant que le média le laisse tomber sans doute plus parce qu'il est passé de mode qu'une source de fausses informations.
L'autres point qui est mon dada du moment me vient d'un journaliste scientifique pendant le début de la pandémie : trop d'acteurs importants mélangent les opinions et les faits(voire les mensonges) et font comme si l'un ou l'autre avaient la même valeur dans le débat.
Les tentatives de démontage des rubriques de fact checking par certaine tendances politiques tiennent de la même idée : si les faits sont contre nous au lieu d'adapter nos propos à ceux-ci, discréditons les faits et surtout ne prenons pas le risque de brusquer nos supporters en leur signalant que leur conception du monde est parfois erronée.
La dévaluation de l'autorité scientifique c'est aussi cela : des calculs politiques et médiatiques cyniques qui préfèrent torpiller la recherche de la vérité au profit de l'audience ou du crédit politique.