
Foot et politique
Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de s'y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un des ces quatre matins!
Dan Lédan
09/12/2019 à 09h57
plumitif
aujourd'hui à 08h41
A l'indice baltringue au pouvoir le record de Hollande, pourtant déjà vertigineux, est pulvérisé par la macronie avec l'affaire Delevoye (*). A deux jours de l'annonce de la réforme des retraites, un chef d'oeuvre.
(*) https://miniurl.be/r-2o49
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Ils sont exceptionnels !!!
Tonton Danijel
09/12/2019 à 10h47
Delevoye qui cumule aussi son salaire de haut-commissaire (10350 € brut/mois) et... pensions de retraite.
Ça fait plaisir de voir qu'ils ont placé un expert des abus à ce rôle-clé.
balashov22
09/12/2019 à 11h03
Et pour ceux qui ne peuvent pas ouvrir les miniliens, ça parle de quoi ?
Jeanroucas
09/12/2019 à 11h06
Le génie se meurt ? Ah mais l'mage rit
aujourd'hui à 08h06
La palme reviendrait sans doute aux éditeurs scientifiques comme elsevier.
L'état paye les chercheurs qui vont fournir des articles gratuitement aux éditeurs. Éditeurs qui vont faire payer grassement les universités pour l'accès à ces articles.
leo
aujourd'hui à 08h13
Le travail, essentiel, de relecture étant de plus assuré gratuitement par les chercheurs.
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Et vous oubliez aussi que le chercheur doit payer la revue pour pouvoir publier son article !
Sens de la dérision
09/12/2019 à 11h06
Delevoye a oublié de déclarer qu'il est l'un des administrateurs de l’Institut de formation de la profession de l’assurance. Mais il avait oublié et puis il n'y allait plus et puis c'était bénévole.
OLpeth
09/12/2019 à 11h10
Pour Suppde un article exhaustif de Frustration Magazine (le magazine des supporters rennais), qu'ils ont partagé sur les réseaux sociaux :
"CELUI QUI VEUT "SAUVER LA RETRAITE PAR RÉPARTITION" À DES LIENS D'INTÉRÊTS AVEC CEUX QUI VEULENT LE DÉVELOPPEMENT DE LA RETRAITE PAR CAPITALISATION :
Il aurait consulté les “déontologues” du gouvernement pour s’assurer que ça ne faisait pas conflit d’intérêts, et ils auraient dit non. Nous voilà rassurés ! La bénédiction des mêmes qui ne voient pas de souci à ce que le premier ministre soit un ancien lobbyste du nucléaire, le président un ancien banquier d’affaire et la sécrétaire d’Etat à l’écologie une ancienne lobbyste de Danone, ça vaut son pesant d’or.
Récapitulons : grâce au journal le Parisien, on sait que Jean-Paul Delevoye, ministre chargée de la réforme des retraites, a “oublié” de préciser dans sa déclaration d’intérêt, publiée samedi sur le site de la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP), qu’il était administrateur de l’Institut de formation de la profession assurance (Ifpass) depuis 2016. Autant dire que ce monsieur entretient des liens tout à fait privilégiés avec le secteur assurantiel, le même qui est fort intéressé par la réforme des retraites.
On vous le disait dans notre décryptage de la réforme des retraites, le secteur est enchanté par ce qui se profile : « Le gouvernement a mis de la lumière au bout du tunnel », a dit Olivier Mariée, directeur des ventes et de la distribution d’AXA France, aux Echos début octobre. Il faut dire qu’une mesure adoptée l’année dernière et passée relativement inaperçue a boosté l’offre de retraites par capitalisation : la loi PACTE, plus connue par les privatisations qu’elle contenait que par cette disposition, a simplifié la législation des fonds de capitalisation.
Un an avant sa réforme des retraites, le gouvernement a donc permis le développement du secteur… et a fait immédiatement le lien entre les deux : en mai 2018, Jean-Paul Delevoye, le concepteur de la réforme, expliquait réfléchir à obliger certains citoyens à basculer vers la capitalisation : « La question se pose pour les plus gros salaires qui excéderaient un certain plafond (au-dessus de 120 000 € de revenus, 160 000 € ou plus), ce qui doit encore être arbitré ». Les riches et les personnes aisées pourraient donc cesser, avec la bénédiction du gouvernement, d’être solidaires du régime, qui deviendrait une caisse de cotisations des revenus bas et moyens.
Sur le site de la HATVP, on apprend aussi que Delevoye touchait 5368 euros par mois comme président d’un think tank, “Parallaxe”. Il s’agit de l’émanation d’une société qui se nomme HEP éducation et qui vise à “dé?nir, faire vivre et évaluer l’impact d’un nouveau modèle éducatif articulé autour des valeurs.” Et ces valeurs sont au nombre de trois “Humanisme, Entrepreneuriat, Professionnalisme”. Alors ça c’est original. Et dites vous que Delevoye n’en est que “président d’honneur” à en croire leur site. 5000 euros mensuel pour l’honneur : autant vous dire que la pénibilité au travail, ce n’est pas son truc.
Bref, cet homme qui touchait plus de 5000 balles net pour être “président d’honneur” d’un think tank qui, à regarder internet, n’a quasiment aucune production intellectuelle à son actif (dans think tank il y a pourtant “think”) est devenu ministre émargeant à 10 000 euros brut mensuels cumulés à ses pensions de retraites et a oublié de mentionner ses liens (et les rémunérations afférentes) avec le monde l’assurance… cet homme est celui à qui on doit “faire confiance” pour avoir une réforme “juste, équitable, universelle” et “prenant en compte la pénibilité”.
Il semble aussi que Monsieur Delevoye ait oublié de déclarer sa présidence d’honneur de l’Institut du Foutage de Gueule (IFG)."
Tonton Danijel
09/12/2019 à 11h11
On ne pais pas pour publier avec Elsevier (ou les publis de la MRS), par contre l'accès à leur revue est payant. Au contraire des revues open-access, qui sont gratuites d'accès, mais dont la publication est parfois payantes.
Mais à noter que le CNRS exige désormais l'open-access pour les travaux de ses chercheurs, donc les chercheurs ont obligation de déposer sur l'archive ouverte HAL tous leurs articles, mêmes ceux publiés chez des éditeurs à accès payant. Du coup, la parade pour ne pas être en fraude est de mettre en ligne l'article non mis en page, sur lequel l'éditeur n'a aucun droit...
Roger Cénisse
09/12/2019 à 11h28
OLpeth
aujourd'hui à 11h10
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Je comprends pas la phrase "les riches et les personnes aisées pourraient donc cesser, avec la bénédiction du gouvernement, d'être solidaires du régime".
Au contraire, mais je suppose que ton article le dit plus loin, en tout cas j'espère, il est plus ou moins prévu qu'au-delà de 120 k€ / an, les riches ou personnes aisées continuent à cotiser sans que ça ouvre des droits. Donc, je ne vois pas comment on peut qualifier ça de "cesser d'être solidaires du régime", hormis faire preuve d'une mauvaise foi ou d'une envie d'embrouiller le monde au moins égale à celle du gouvernement.
Jeanroucas
09/12/2019 à 11h57
Tonton Danijel
aujourd'hui à 11h11
On ne pais pas pour publier avec Elsevier (ou les publis de la MRS), par contre l'accès à leur revue est payant. Au contraire des revues open-access, qui sont gratuites d'accès, mais dont la publication est parfois payantes.
Mais à noter que le CNRS exige désormais l'open-access pour les travaux de ses chercheurs, donc les chercheurs ont obligation de déposer sur l'archive ouverte HAL tous leurs articles, mêmes ceux publiés chez des éditeurs à accès payant. Du coup, la parade pour ne pas être en fraude est de mettre en ligne l'article non mis en page, sur lequel l'éditeur n'a aucun droit...
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Nature est payant dans les deux sens Tonton donc cela reste payant pour certaines journaux ;)
+1 sur l'open access, qui est en de plus en plus demandé par les financeurs d'ailleurs.
Tonton Danijel
09/12/2019 à 11h59
Jeanroucas
aujourd'hui à 11h57
Ah mais tu vises très haut dis-moi ;-).
"Nature" peut se le permettre vu le prestige de la revue (et cela leur permet d'être encore plus élitiste) mais il y a quand même beaucoup de possibilités pour publier sans avoir à payer...
Toni fils brillant
09/12/2019 à 12h21
@Tonton
Oui, bienvenue chez les ch'tis a eu de fortes externalités positives. Mais ca reste des externalites. Ce serait beaucoup plus sain si les profits n'etaient pas qu'indirects. Récupérer directement ces 600 000 euros de subvention en cas de profit, pour les redistribuer immédiatement sur d'autres projets plutôt qu'ils ne restent dans la poche de Dany, ce serait bien plus sain. Et le montage administratif (fonds de coproduction co-géré par une SCIC tierce) ni compliqué ni interdit.