
Foot et politique
Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de s'y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un des ces quatre matins!
Josip R.O.G.
15/10/2019 à 12h15
Oui, moi aussi Toni fils brillant, je te remercie pour tes messages clairs, argumentés et pertinents.
Dehu Sex Machina
15/10/2019 à 13h55
Bourlanges et Toni fils brillant souhaitent imposer aux Européens une langue commune afin de les émanciper de leurs déterminismes nationaux.
Utaka Souley
15/10/2019 à 14h07
Dehu Sex Machina
aujourd'hui à 13h55
Entre ici, Ludwik Lejzer Zamenhof !
Espinas
15/10/2019 à 15h31
Dehu Sex Machina
aujourd'hui à 13h55
Bourlanges et Toni fils brillant souhaitent imposer aux Européens une langue commune afin de les émanciper de leurs déterminismes nationaux.
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A condition évidemment que ce soit le français
Toni fils brillant
15/10/2019 à 15h47
Je pense justement qu'une analyse correcte du contexte qui est le nôtre de nos jours pourrait conduire à penser que l'imposition du globish en tant que langue à apprendre par l'ensemble des européens ne serait pas l'idée la plus idiote au monde.
En effet, l'anglais émancipe des déterminismes nationaux, et les classes supérieures ne se gênent pas pour l'utiliser comme un outil de distinction sociale.
De nos jours, un homme qui ne parle pas anglais est moins libre qu'un homme qui le parle bien. C'est vrai toutes proportions gardées de l'homme d'affaire aux migrants.
Après, on a un vieux tropisme en France qui empêche de s'appliquer à soi-même le théorème de la 3ème république. Ce qui de fait nous fait perdre une large part de notre influence intellectuelle en Europe. Les scandinaves se posent beaucoup moins de questions à ce sujet.
Balthazar
15/10/2019 à 15h59
Dans ce cas, pourquoi pas l'espéranto, comme le suggérait (par plaisanterie peut-être) Utaka?
Toni fils brillant
15/10/2019 à 16h04
Parce que l'anglais (enfin, une forme d'anglais) est déjà, factuellement, la langue dominante en Europe.
En face, l'esperanto est une langue de niche, moins de 200 000 locuteurs. Tu aurais déjà concrètement des problèmes rien que pour installer une infrastructure d'enseignement à l'échelle européenne avec aussi peu de locuteurs à la base.
Balthazar
15/10/2019 à 16h14
Merci pour ta réponse.
L'espéranto aurait l'avantage de la neutralité, et s'il s'agit de l'enseigner à des enfants, le fait qu'il ne soit guère implanté jusqu'ici ne serait pas un obstacle en soi. Et l'apprentissage serait, j'imagine, plus court.
Quant au problème des infrastructures, il ne me paraît pas insurmontable... si l'on voulait se donner les moyens de le surmonter. (Mais vu que je n'y connais pas grand-chose en la matière, ce qui me paraît et ce qui ne me paraît pas, on s'en fiche un peu, certes.)
Balthazar
15/10/2019 à 16h16
(Il faut effacer "en la matière" dans la parenthèse ci-dessus.)
Milan de solitude
15/10/2019 à 16h31
Toni fils brillant
aujourd'hui à 15h47
Je pense justement qu'une analyse correcte du contexte qui est le nôtre de nos jours pourrait conduire à penser que l'imposition du globish en tant que langue à apprendre par l'ensemble des européens ne serait pas l'idée la plus idiote au monde.
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C'est déjà le cas.
En effet, l'anglais émancipe des déterminismes nationaux, et les classes supérieures ne se gênent pas pour l'utiliser comme un outil de distinction sociale.
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À bas Clemenceau ! Vive Coca-Cola !
De nos jours, un homme qui ne parle pas anglais est moins libre qu'un homme qui le parle bien. C'est vrai toutes proportions gardées de l'homme d'affaire aux migrants.
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En quoi un homme d'affaires est-il libre ? Il donne sa vie à son entreprise privée... Ou alors ta vision de la liberté, c'est d'accumuler de l'argent et de passer son temps dans des avions...
Et si le migrant aurait préféré continuer à parler sa bonne vieille langue natale dans une Érythrée apaisée ? C'est peut-être plus cher que la liberté, ou c'est peut-être la vraie liberté.
Après, on a un vieux tropisme en France qui empêche de s'appliquer à soi-même le théorème de la 3ème république. Ce qui de fait nous fait perdre une large part de notre influence intellectuelle en Europe. Les scandinaves se posent beaucoup moins de questions à ce sujet.
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L'influence intellectuelle scandinave de nos jours en Europe. Le genre de sujet où tu peux décrocher une bonne note en rendant une feuille blanche.
balashov22
15/10/2019 à 16h33
Toni fils brillant
aujourd'hui à 16h04
En dehors des Irlandais (à moins d'une grosse surprise d'ici deux semaines), qui parle anglais (ou même une forme d'anglais) en Union Européenne à ce jour ?
Certes, c'est une langue très enseignée aux enfants, mais qu'en reste-t-il concrètement passée la fin des études ?