Nom : CSC. Profession : fermer des bouches
Buteur incompris, il est pourtant de plus en plus essentiel à l'équipe de France. Retour sur une carrière méconnue et à réhabiliter.
Sens de la dérision
29/03/2021 à 09h25
Quand on voit les actions sur les vidéos, on se dit que l'absence de CSC des années 40 et 60, c'est juste qu'ils n'ont pas été vus par 1524800 ralentis HD.
Richard N
29/03/2021 à 10h21
Merci pour cet hommage à ce buteur émérite trop souvent méprisé. J'ai envie d'ajouter qu'on l'oublie même bien souvent sur quelques réalisations historiques des Bleus, comme ce but sur coup franc en finale de l'Euro 1984 qui aurait dû lui être attribué (puisque le gardien pousse du coude le ballon qu'il avait préalablement bloqué). Sans oublier ce point précieux durant les tirs aux buts de France-Brésil 1986, suite à un tir de Bruno Bellone qui échoua sur le poteau mais que CSC avait bien suivi. Il sera temps un jour de revenir sur tous les buts bleus que l'on doit à CSC, au-delà des décomptes officiels. Cet article est fondateur.
Metzallica
29/03/2021 à 10h28
Il faut maintenant faire le même article pour son collègue allemand Klaus Eigentor.
Balthazar
29/03/2021 à 10h32
Sans oublier le Hongrois Anto Logy qui en a mis de fameux.
Balthazar
29/03/2021 à 10h54
Sans oublier le Hongrois Anto Logy qui en a mis de fameux.
José-Mickaël
29/03/2021 à 19h33
À mon avis, si csc est peu reconnu parmi le public, c'est parce qu'il donne toujours l'impression de marquer sans le faire exprès. En fait, je crois même qu'il marque vraiment sans faire exprès. Si on a une vision pragmatique du football, peu importe : un but est un but. Mais beaucoup d'amateurs de football ont une vision plutôt esthétique et aiment les beaux buts, ou les buts « mérités », ceux qui sont la conclusion logique d'un beau mouvement collectif.
Soyons lucide : csc n'est pas un bon joueur, ce n'est que par hasard qu'il marque des buts, souvent en profitant d'une action d'un coéquipier qu'il n'a plus qu'à pousser. C'est pour ça d'ailleurs qu'on le fait souvent jouer défenseur. C'est comme à l'école : les "mauvais" jouent derrière (si, si, j'ai connu ça. Il est même arrivé qu'il joue gardien de but !
Bernard Diogène
30/03/2021 à 10h08
Rendons justice à CSC, attribuons-lui le but du 3-0 contre l'Afrique du Sud en 1998. Le ralenti est formel : c'est lui qui touche le ballon juste devant la ligne et en dévie la trajectoire pour le faire rentrer avec plus de panache. CSC s'était vraiment surpassé ce soir-là (avec son n°21 dans le dos), peut-être son bâton de maréchal.