Le foot d’après, c’est maintenant
C'en est fini du football suranné datant de l’Angleterre victorienne. Aujourd’hui, les dernières barrières ont sauté avec les mesures sanitaires: le football de papa est aboli.
Le Pobga du Coman
01/09/2020 à 10h09
Il y a quand même une chose qui peut-être est bonne dans tout ceci:
Que les clubs et collectivités/autorités nationales et sportives comprennent qu'un stade de 15000-20000 places, bien pensé, est largement suffisant pour de grands évènements. Que la coupe du monde n'a pas besoin par essence d'agrandir de manière inutile le parc de stade disponible pour voir des stades "mourir" ou sous assistance tout de suite après.
Il y a un juste milieu entre le pré-covid et le pragmatisme économique froid et dépersonnalisé que le football "public numérique pour kikonjoux à domicile", qui pourrait être beaucoup plus respectueux de l'environnement et des réalités économiques et sportive locales(Le Mans, Grenoble... on pense à vous).
Espinas
01/09/2020 à 10h41
Grenoble, le stade n' est pas si grand (20 000 places) et il est en centre ville de la ville centre de la 10e agglo française.
C'est juste que l'actionnaire japonais n'avait pas une thune et que le club a donc coulé. Cela dit, il est déjà revenu en Ligue 2 et le stade sert au FC Grenoble, le club de rugby (pas de faute de frappe, il a été fondé à l'époque du foot rugby).
Le Pobga du Coman
01/09/2020 à 10h49
C'est vrai que le stade de Grenoble pour ça est bien implanté. Dans mon souvenir il était plus grand, pardon.
Tonton Danijel
01/09/2020 à 12h46
Et l'affluence n'a pas été mauvaise lors du dernier match contre le Téf, 3,435 spectateurs avec une jauge à 5,000, la 5e de Ligue 2.
(Bon, ceci dit, sans la jauge, on ne serait pas forcément monté plus haut...)
Utaka Souley
01/09/2020 à 14h42
Bel article, qui donne à penser aux nombreux partenariats public-privés que des municipalités en mal de finances mais soucieuses de ne pas s'attirer les foudres des supporters de leur club local on fait fleurir ici et là.
J'ai en particulier une pensée émue pour ma feuille d'impôts lorsque viendra l'heure du bilan, dans ma belle ville de Nice, pour le concessionnaire du Stade de la Plaine du Var, mercantilement renommé "Allianz Riviera", j'ai nommé Mr Vinci.