Fautes ! (de langage)
Exercice – Les footballeurs sont accusés de maltraiter la langue, mais avec quoi peut-on mesurer cette maltraitance? Exploration des "(sic)" qui marquent leurs fautes.
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L'amour Durix
10/10/2019 à 07h53
Louons le sens de la mesure de Pierre Ménès et de ses confrères qui ne parlent encore que d'erreurs d'arbitrage.
S'il se met à parler de faute d'arbitrage avant la fin de la semaine, c'est qu'il lit les cdf. Pire, les commentaires des articles.
Daijinho
10/10/2019 à 14h38
Il y a un très gros biais à ce genre d'études. Ici elle prend le journaliste qui rapporte le propos pour une personne au français parfait. Combien de fautes de français échappent à leur rapporteur ? On l'ignore.
Or, une rapide lecture de plusieurs articles de l'Equipe m'indique que l'aptitude à écrire correctement le français n'est pas le point fort de leurs auteurs. Fautes d'accord, confusions participe passé/infinitif, usage de faux-amis, traductions littérales (et parfois avec contresens), tout y passe. Et ce, plus que dans tout autre quotidien national.
Pour moi la conclusion de cette étude n'est pas que les footballeurs ne sont pas illettrés, mais plutôt qu'ils ne le sont pas plus que les personnes rapportant leurs propos.
jeronimo
10/10/2019 à 15h05
Les passes dans les intervaux ce n'était pas Matt Moussilou ?
MarcoVanPasteque
10/10/2019 à 15h39
Je ne saisi pas du tout l'intérêt de cet article. Une erreur dans un tweet, c'est une faute de frappe. Or des footballeurs qui ratent leur frappe, on en voit tout le temps...
Bref c'est une trompette dans un verre d'eau.
Balthazar
10/10/2019 à 17h13
jeronimo
aujourd'hui à 15h05
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J'en parlais hier... Apparemment Moussilou a précédé Cissokho. Ce qui est rigolo, c'est que dans les deux cas l'erreur naît de la crainte d'en faire une. Les deux commencent par dire "intervalles" et se reprennent aussitôt.
Jamel Attal
11/10/2019 à 09h45
@MarcoVanPasteque
Tu peux ne pas le trouver très grand, mais l'intérêt est présenté dans l'article : voir quel type de fautes, dans des propos de footballeurs, les journalistes désignent par l'emploi du (sic).
Comme précisé, c'est un exercice en marge d'un travail en sciences du langage : il faut donc considérer le caractère (lui aussi présenté comme tel) "léger" de la démarche – qui permet cependant d'aborder des points intéressants, je trouve.
theviking
11/10/2019 à 10h02
Balthazar
10/10/2019 à 17h13
Ça s'appelle de l'hypercorrection. De peur de faire une faute, on en crée une. (comme le subjonctif après "après que",par exemple)
Sinon j'aime bien le "trompette dans un verre d'eau" de MVP.
Balthazar
11/10/2019 à 10h42
Tu as raison de le préciser. Cependant j'ai toujours trouvé que ce terme n'était pas très heureux. Il évoque un langage guindé, pas naturel, mais pas fautif non plus (pas erroné si on préfère), alors qu'il désigne tout autre chose.
theviking
11/10/2019 à 11h05
Je vois bien ce que tu veux dire, mais je trouve ce terme plutôt adapté.
jeronimo
11/10/2019 à 11h32
Balthazar
10/10/2019 à 17h13
jeronimo
aujourd'hui à 15h05
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J'en parlais hier... Apparemment Moussilou a précédé Cissokho. Ce qui est rigolo, c'est que dans les deux cas l'erreur naît de la crainte d'en faire une. Les deux commencent par dire "intervalles" et se reprennent aussitôt.
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Oui exactement ! ça m'avait bien fait marrer sur le direct. C'était louable de leur part :)
rougénoir
03/11/2019 à 23h02
Moi sa me va trait bien un footeu qui parle pas bien. Temps qu'il joue bien au foot !
;)
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