Thuram 1998, buteur dubitatif
Un jour, deux buts – Le 8 juillet 1998 au stade de France, des Bleus en difficulté face à la Croatie en demi-finale de leur Coupe du monde se découvrent un buteur inattendu...
12 mai 76
10/07/2018 à 09h42
Je n’avais jamais fais attention trop sous l’émotion de ce moment si improbable.
Mais sur le deuxième but, la récupération de Thuram est le fruit d’une belle faute sur le défenseur non ?
Ba Zenga
10/07/2018 à 10h38
Ah oui? Je trouve pas vraiment... Il y va plus franchement que Jarni, dont la couverture de balle me paraît un peu légère. Mais je ne vois pas de faute.
Tonton Danijel
10/07/2018 à 10h43
20 ans après, la meilleure commémaration vient de Benjamin Pavard contre l'Argentine: la même erreur d'alignement qui valide le but du 2-1 argentin (en plus de la faute qui a entraîné le coup-franc à l'origine de ce but), le même buteur improbable sur l'égalisation (bon, à l'inverse de Thuram, il n'a pas signé un doublé, mais son but est plus somptueux).
Glassmann
10/07/2018 à 10h51
Je ne vois pas de faute non plus...
Il est au contact, il passe astucieusement le pied entre les jambes du défenseur pour pousser le ballon, et le récupère derrière.
S'il y a faute là, on arrête le jeu toutes les 30 secondes en 2018...
leo
10/07/2018 à 11h17
Lizarazu couvre aussi Suker dont le timing de l'appel est parfait.
Et oui, il y a bien faute de Thuram qui écarte Jarni d'abord en le saisissant par l'épaule puis en le poussant franchement.
Mais l'histoire est belle.
Tonton Danijel
10/07/2018 à 11h56
Je ne m'en souvenais plus, mais effectivement sur la vidéo on voit bien Thuram agripper Jarni avant de le pousser. (Par contre, aucune faute sur le premier auquel Glassman semble faire allusion).
Et puis, Thuram qui marque un doublé, c'est pas dans les lois du jeu, déjà (D'ailleurs Djorkaeff avait dit dans le docu sur TF1 qu'il avait fait le une-deux instinctivement sur le premier but, mais qu'il avait réalisé ensuite que c'était Thuram qui le sollicitait).
kimporte el flaco
10/07/2018 à 18h58
Non il y avait pas de faute, il y avait juste un joueur dans un état que seul le sport peut procurer, une sorte de transe (peut être le stress ou l'obligation vitale de réagir) pendant laquelle notre corps ne nous appartient plus et on est nous même spectateur de nos gestes, littéralement l'état de grâce...