Zola, le petit magicien sarde
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frenchy005
07/04/2004 à 03h52
J'aime beaucoup l'article. Mais un titre genre "J'accuse" l'aurait fait. Parce que c;est ce que fait l'auteur, il accuse les supporters, les sélectionneurs et tant d'autres de ne pas avoir profiter assez du talent de Zola.
ponkyforever
08/04/2004 à 22h31
Vous écrivez que Napoli décroche son premier titre national en 1989...je ne suis pas allé vérifier mais ma mémoire me ferait dire que le premier titre du SCNapoli a été obtenu en 1986-1987:Saison au cours de laquelle le futur champion d'Italie fut éliminé au premier tour de la coupe de l'UEFA par un autre immense club:Le TéFéCé...Dont acte... Allez les violets! Bravo et merci pour votre boulot,le foot vu sous cet angle,c'est mieux!
delmez
23/05/2004 à 08h34
Les sardes sont solides et rocailleux il supportent bien les remedes WW Cagliari
Konotcho
10/06/2004 à 17h36
A première vue, le talent de Gianfranco Zola avait tout pour devenir celui des plus grands footballeurs. Dans un football de plus en plus contrôlé, réglementé et structuré, les "fantaisistes" du ballon rond ont une valeur indéfinissable. C'est en effet bien au-delà des tactiques et des stratégies que leur grâce s'exprime, dans la fantaisie et la créativité. Loin des débats du football contemporain, ces rares numéros 10 apparaissent alors en contradiction, dans leur art, avec les conceptions actuelles de ce sport. A ce titre Zola n'est qu'un exemple, et non le moindre, des génies aux pieds d'argent dont l'efficacité sur le terrain n'a cesse d'avoir été critiqué et remise en cause. A un tout autre niveau, Roberto Baggio, le plus talentueux des fantaisistes italiens, n'a pas échappé à ces critiques. Tantôt divinisé, tantôt disgrâcié, la carrière du ballon d'or 1993 demeure très controversée. Trop imprévisible dans un football où chaque élément de l'équipe répond à un rôle précis et fixe, l'enfant de Caldogno n'a jamais été dans les plans des plus grands entraîneurs transalpins : Marcello Lippi à la Juventus, Fabio Capello au Milan AC, à nouveau Lippi à l'Inter. Dans ces circonstances Baggio n'avait d'autres solutions que d'évoluer dans des clubs plus modestes ; c'est ainsi qu'il portera les couleurs de Bologne et de Brescia. Zola et Baggio ne forment que deux exemples de cette "persécution" des fantaisistes. Victimes de leur talent dans un football de plus en plus organisés, les fantaisistes sont de nos jours face un problème insoluble : combiner leurs dons à un football irréprochablement efficace. Mais la fantaisie n'est pas une science exacte, seulement un art, essentiel à la beauté du jeu. Les numéros 10 italiens des années 90 ont d'autant plus souffert de cette condition qu'ils on évolué à un moment où le football transalpin était en phase d'optimisation et de rationnalisation, par l'intermédiaire de grands entraîneurs comme Sacchi, Lippi et Capello. Par ailleurs ils étaient nombreux à cette époque : Baggio, Zola, Signori, Giannini et d'autres encore qui sont plus ou moins sortis de l'ombre. Mais le football contemporain est ainsi fait de talents plus ou moins accompli. Si Zola n'a pas été reconnu pour son talent, on peut imaginer assez aisément que Roberto Baggio n'était pas seulement celui qui a raté le pénalty de la finale de la coupe du monde 1994.
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