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Vu du Banc - Saison 2, Episode 1 : Preview de la saison 2016/17

Le podcast Vu du Banc revient pour une deuxième saison à l'occasion de l'exercice 2016/17. Après le football international lors de l'Euro, VdB s'intéressera aux clubs cette saison. Le premier épisode passe en revue les cinq grands championnats et les équipes à suivre. 

Auteur : La rédaction le 26 Août 2016

 

 

Il nous a fallu un bon gros mois pour laisser derrière nous le but d'Eder en finale de l'Euro et relancer le podcast Vu du Banc. Mais on est de retour, pour parler de clubs désormais. Après deux journées dans la plupart des championnats et en attendant le retour de la Bundesliga, le podcast imagine la saison à venir et évoque les équipes à suivre en France, Angleterre, Espagne, Italie et Allemagne dans les mois qui nous attendent. 

 

Pour ce premier épisode de la deuxième saison de Vu du Banc, Christophe Kuchly et Raphaël Cosmidis se retrouvent pour discuter de l'OM, du FC Séville, de Southampton ou encore de Ragnar Klavan, entre autres sujets. Bonne écoute! 

 

 

 

Réactions

  • Frodz Fany le 26/08/2016 à 14h44
    Coucou!
    Merci pour ce retour.
    J'avoue que vous avez grandement titillé ma curiosité sur le FC Séville. Je me demande comment ça fonctionne en live une défense à 2! Je décollerais probablement mes yeux de MU pour voir ce que ça donne.

  • sansai le 27/08/2016 à 02h35
    Pfiou, qu'est-ce que vous avez la dent dure sur les premières minutes concernant la L1.

    Et puis j'entends l'envie de faire un format talk-show qui soit pas trop analytique/factuel, mais quand même, Cavani, "UNE saison extraordinaire" ? Le garçon fait 3 saisons entre 23 et 29 buts à Naples, et maintient des ratios équivalents en coupes d'Europe, C1 et C3 confondues, ainsi qu'en sélection dans le même temps... 104 buts en 138 matchs à Naples, bon sang.
    Pour quelqu'un qui "l'adorait à Naples", ça fait un joli trou d'air sur le plan factuel. Ce genre d'analyse à l'emporte-pièce, ça nous amène un peu trop du côté de chez Pierrot Ménès à mon goût...

    Il reste quand même à dire ce que Cavani, malgré sa maladresse du moment et le fait qu'il soit indéniablement au fond du trou, apporte dans ses déplacements, qui restent largement au-dessus de la moyenne. Sachant qu'à l'image de Pléa que vous évoquez peu avant, si il retrouve l'adresse (on sait qu'il l'a eue, lui), les occasions, il va les avoir.

    Et puis pas un mot sur le Rennes de Gourcuff, sur le Bordeaux de Gourvennec, voire même sur le Nantes de Girard, qui valent peut-être le coup qu'on en parle, pour balbutiants, fragiles (et déjà contrariés par les mouvements de fin de mercato, à Nantes) que soient ces projets.

    Peut-être aborder la L1 un peu moins en mode corvée à l'avenir, ou ne plus l'aborder du tout si ça vous plombe à ce point, mais là, c'est moi que ça a plombé pour le reste de l'écoute, pour le coup.

  • Radek Bejbl le 27/08/2016 à 04h37
    C'est bien parce que je l'adorais au point d'en faire quasiment mon joueur préféré, voyais la majorité de ses matches et ai écrit plusieurs analyses tactiques de Naples à l'époque (il doit en rester certaines en ligne) que je dis qu'il a fait une saison extraordinaire, la dernière. Ma mémoire n'est pas infaillible mais, sur les deux autres, je me souviens un joueur qui marque aussi des buts de manière régulière parce que Hamsik, Lavezzi et Maggio l'aident bien et qu'il tire les penalties (un peu comme sur ses deux saisons à Paris: ses totaux de buts sont très bons mais lui pas spécialement, même si son xG est très honnête, comme à l'époque il me semble), alors qu'il fait tout tout seul sur la dernière. Pour le coup l'emporte-pièce c'est de balancer des chiffres sans contexte. Le factuel c'est pas ça, c'est de parler du 3-4-3 puis 3-5-2, des alternances en pointe avec Lavezzi, des fois où il était exilé pour que Hamsik joue faux 9 et de son rôle de moins en moins finisseur au fil des années... Je le fais pas dans le podcast parce que sinon autant faire 5h d'enregistrement pour tout contextualiser, mais que tu brandisses trois chiffres pour me comparer à une personne qui salit ce métier, c'est décevant. Parce que, sinon, l'argument des buts peut s'utiliser pour Higuain. Alors que lui aussi n'a fait qu'UNE saison extraordinaire, même en mettant 20 buts depuis 8 ans. Donc je maintiens: ses deux premières saisons, je les trouve bonnes, très bonnes si on est généreux, pas plus. Gilardino et Di Natale ont fait les mêmes. Je suis d'accord sur ses déplacements à Paris, comme tout le monde je pense.

    On n'a pas vu Rennes ni Nantes donc on évite d'en parler. Florent avait fait 10 minutes sur Bordeaux mais le son de l'enregistrement n'était pas bon donc on a supprimé et réenregistré, il en parlera la prochaine fois j'imagine. Il n'y a que deux journées, 24h dans les nôtres et un thème bien large pour cette première, on aura le temps de faire d'autres choses à l'avenir. Certains nous ont reproché de ne pas dire plus de choses sur la Liga ou sur Guardiola...

    Je t'apprécie et je pense que c'est plutôt réciproque donc on va évidemment pas se prendre la tête. Je suis obligé de répondre sur Cavani parce que c'est pas une maladresse, j'imagine que tu défendras une ligne différente, mais j'ai pas envie d'entrer dans un débat là-dessus, d'autant qu'on devrait trouver de vraies bêtises si on isole d'autres phrases. Je vais quand même préciser et, au passage, défendre l'objet auquel je contribue, la phrase "faire un format talk-show qui soit pas trop analytique/factuel" étant quand même très connotée, puisqu'écrite comme ça elle suppose qu'on passe une partie de notre temps à raconter des trucs sans trop réfléchir ni se baser sur la réalité. Le Moscato Show quoi. Ca me semble ne jamais avoir été le cas lors des podcasts de l'Euro (et hormis les prédictions des systèmes de Blanc, je pense que la lecture des choses était plutôt juste) et je trouve que cet épisode, forcément plus dans le format discussion car exceptionnellement tourné côte à côte, est loin de se résumer à ça.

    On a aussi fait le constat qu'on ne parlait pas tant tactique que ça (c'est tout de même le cas sur Séville, Paris ou Southampton par exemple, sachant que les autres championnats n'ont pas repris), mais c'est obligatoire vu la période. La version qui n'a pas vu le jour voyait Florent détailler les mécanismes de relance de Bordeaux pendant de longues minutes, entre autres choses ultra précises qui auraient pu modifier ta phrase initiale en "je comprends l'envie de vouloir faire un format pour les passionnés de tactique". Il n'y a pas d'envie, si ce n'est de parler de foot et d'espérer intéresser des gens.

    En tout cas, on va continuer à parler de L1 et du reste selon nos envies. Si tu as eu l'impression qu'on en parlait façon corvée et que ça t'a frustré, il faudra peut-être que tu t'arrêtes là. On a beau tous la suivre pour des raisons professionnelles hors-CDF, on regarde plus de foot étranger. Et, si tu as senti un dénigrement alors qu'on n'avait absolument pas ça en tête, tu vas vraiment mal vivre les fois où on sera vraiment négatifs.

    J'ai fait long, saoulant et peut-être donné l'impression de ne pas accepter la critique. Pour contrebalancer, parce qu'on n'a pas l'impression d'être des génies, je dois dire qu'on est conscients du caractère imparfait de la chose. Ce format, plus léger que les autres, ne sera sans doute plus possible à l'avenir pour des raisons techniques. Il était plus agréable à faire mais pouvait plus facilement générer une petite phrase incorrecte, la répartition des temps de parole n'était pas toujours bonne et le nombre de sujets abordés ne permettait pas de développer. Par la force des choses, puisqu'il n'y aura qu'une seule preview de saison, la suite sera différente.

  • sansai le 27/08/2016 à 14h07
    Non mais c'est ça en fait. C'est pas un problème de divergence sur les analyses, on se retrouve quasiment toujours dans les grandes lignes ; c'est la dent dure, quoi. Une exigence qui me paraît démesurée.

    Je t'assure que quand tu dis ça j'ai l'impression que sous-entendu, ses autres saisons étaient quelconques. C'est pas qu'on soit pas d'accord sur le fait que sa dernière saison était au-dessus ; c'est qu'on est pas d'accord sur le fait que ça en fasse sa seule saison exceptionnelle.

    Les chiffres de buts marqués, oui, bien sûr, c'est hyper léger, mais quand même, quand même : 23 à 29 buts marqués trois saisons d'affilée dans un championnat comme la Serie A, combien de joueurs ces 20 dernières années, même en incluant les pénos ?

    Il a fait une saison où tout lui a souri, mais 1°) ça reste quand même pas mal de buts du genou entre une jolie frappe qui suit un bon crochet, et une tête bien cadrée, et 2°) je maintiens que sur les saisons précédentes, c'est déjà exceptionnel et vachement impressionnant ce qu'il fait, même si il est moins en confiance/réussite, aussi dépendant soit-il du travail de sape de Lavezzi dans les courses et de la créativité d'Hamsik.

    Ce qu'il faudrait dire à mon avis, ce qui me paraît plus juste, plutôt que de risquer de laisser à penser que Cavani est peut-être un joueur un peu trop quelconque pour Paris, c'est qu'il a ses limites, qu'il les a toujours eues, et qu'il a besoin d'être dans de bonnes conditions pour s'exprimer et refaire le genre de saison sur laquelle il termine à Naples. Mais comme l'immense majorité des joueurs, je veux dire, même un Nando Torres qui, au top de sa forme, était encore au-dessus du meilleur Cavani, a pu se retrouver la tête au fond du sac pendant plusieurs saisons, sans que ses entraîneurs du moment aient les moyens de le relancer, faute de voir comment faire. Alors que pour le coup lui il a vraiment fait son début de carrière en se "faisant ses buts tout seul" (sortof).

    La plupart des joueurs, même des très grands joueurs, sont dépendants de ce que leur proposent leur entraîneur et leurs partenaires. Y compris Messi et Cristiano qui peuvent être très quelconques dans des sélections (rendues) quelconques.

    Et je sais que tu sais tout ça en plus. Mais c'est pas comme ça que tu le présentes, là. Il y a quand même quelque chose du Ménesisme, pas au sens de l'imposture qu'il incarne, mais au sens d'un espèce de besoin de dénigrement qui affleure (et qu'on retrouve un peu dans les commentaires sur Schürrle, du reste). Même si ça dépend sans doutes en partie du format et de la contrainte de temps qui empêche de trop étayer sur tous les sujets que vous essayez d'aborder.

    En fait ce qui commence à me courir un peu sur le haricot (désolé, ça me passionne un petit peu ces choses), en vous écoutant, ce sont les commentaires qui précèdent sur Favre.
    J'entends que Favre n'est pas Sampaoli/Bielsa/Guardiola, mais là encore, à vous écouter, on dirait presque qu'on parle de Deschamps, quoi. Plus "pragmatique" (m'agace un peu l'usage de ce terme au passage, parce que pour moi, à partir du moment où ça fonctionne et que ça lui permet de gagner la Copa America, un Sampaoli n'est pas moins "pragmatique" qu'un Deschamps ; "conservateur", "prudent" seraient peut-être un peu plus justes et donneraient moins l'impression que les approches des Sampaoli, Bielsa, Guardiola et autres seraient, quoi, "fantaisistes", "romantiques" ? Je conseille à personne d'aller leur expliquer ça, sous peine de se faire renvoyer dans ses 22...), sans doutes, m'enfin c'est quand même pas n'importe quelle forme de travail et d'approche du football, le Lulu.
    Je m'attendais sans doutes à un peu plus d'enthousiasme vis-à-vis de l'approche du foot, réellement complexe et intéressante il me semble, d'un entraîneur comme, même si il n'est pas Sampa, on en voit sans doutes trop peu dans notre bonne vieille L1.

    Y'a rien qui vous oblige à l'enthousiasme, à aucun moment, mais je pensais qu'un Favre, même en le remettant à sa juste place par rapport aux génies du moment, ça méritait sans doutes pas cet espèce de gros "bof" qui sonne moyennement intéressé.

    Si on se met à tout analyser à l'aune de l'approche entièrement débridée et convaincue d'un Sampaoli, ou d'avant-centres quasi-parfaits comme je sais pas moi, Ibrahimovic au top de sa forme, il reste juste plus rien à voir en L1, PSG compris, parce qu'Emery, c'est pas non plus la crème de la crème.

  • Jean-Noël Perrin le 27/08/2016 à 14h23
    Si je puis me permettre, je crois que l'une des choses qui laissait cette impression sur la L1, c'est la phrase lancée d'entrée de jeu "on va commencer par la L1 pour faire du moins bon au meilleur". Sans vouloir discuter du fond, sur la forme, je crois que débuter par ça complètement gratuitement au bout de 45 secondes d'émission, c'est pas la meilleure façon d'échapper à la réputation de L1-bashing.
    Dans le même registre, une autre phrase qui m'a un peu fait tiquer, c'est celle comme quoi le Lucien Favre niçois allait forcément s'adapter à la médiocrité tactique ambiante en L1. Dit comme ça, ça donne l'impression qu'il est presque interdit de se réjouir de l'arrivée en France d'un technicien étranger reconnu, et que la seule réaction permise consiste à déplorer que ses compétences seraient "gâchées" par le fait qu'il arrive dans un championnat médiocre. (j'imagine que c'était pas le but et je suis pas en train de chercher à discuter "factuellement", mais c'est l'un des ressentis que j'ai eus à l'écoute)

    Après, j'imagine aussi que l'impression est faussée par le fait qu'un tiers du passage sur la L1 concerne un club sans direction sportive où le bordel au sein du staff et de la direction est, de façon unanime, quasi unique même à l'échelle de la L1 (dont je suis d'accord qu'elle a eu son lot dans ce registre depuis des décennies) et fait de mon point de vue relativiser l'analyse qu'on peut en tirer tactiquement.
    C'est pas un reproche vu que vous faites avec le temps que vous avez (pendant et en dehors de l'émission), mais effectivement, je pense qu'il y aura bein plus à tirer dans une émission basée sur le jeu des Gourcuff et Gourvennec (j'ajouterais bien Hantz pour le principe et vu ce qu'il raconte devant la presse, mais je vais pas me risquer vu que mon avis dessus est officiellement illégitime :smiley:) que de l'OM actuel vu le contexte (au-delà du seul Passi d'ailleurs).

  • sansai le 27/08/2016 à 14h48
    Ah mais oui, Hantz aussi, évidemment. Sur le papier, on a quand même une collection d'entraîneurs intéressants en L1 comme on en avait pas eu depuis... On a déjà eu ça, en nombre de clubs concernés ?

  • Radek Bejbl le 27/08/2016 à 14h57
    sansai : C'est dommage que tu penses qu'il y a un "besoin de dénigrement qui affleure" parce que, quand je te dis que j'apprécie Cavani, c'est vraiment pas pour la formule. Ca fait des années que j'essaie de le défendre (souvent auprès des dé-managers, qui sont plus sceptiques que moi) mais je suis bien obligé de reconnaître qu'il ne passe pas de cap et je trouve ses saisons parisiennes exactement comme les premières à Naples : des chiffres honnêtes voire bons grâce en partie à la qualité des partenaires.

    Je ne peux pas juger la manière dont est perçue notre ton par des gens n'ayant pas l'habitude de nous entendre (hormis dans les articles, on ne parle de foot entre nous quasiment que pour faire des vannes) mais il faudrait que tu remplaces dénigrement par prudence. Dans ce cas précis, hormis sur Schürrle, que je n'aime pas, je n'ai par pessimisme des réserves que sur ce que j'apprécie. Je pense que Favre est très largement au-dessus d'à peu près tout le monde niveau coaching mais j'ai peur que ça ne marche pas si bien. Comme j'ai peur que Sampaoli se prenne des claques en Coupe d'Europe ou que Navas reste médiocre toute sa vie. A l'inverse, que Girard réussisse ou pas à Nantes ne me touche pas puisque je n'aime pas l'entraîneur. Mais pour le coup je peux comprendre que le passage sur Nice puisse être mal compris.

    Jean-Noël Perrin : Je ne veux pas préjuger de la raison (attente d'un premier degré total? espérance qu'on défende le championnat national comme le fait souvent Jérôme?) ni te dire que tu as tort de ressentir ça, mais ça m'embête qu'on puisse voir du bashing dans ce qui est explicitement dit en rigolant tout en étant vrai. Pas pour ce cas précis, mais parce qu'on prend les choses du foot avec détachement. Et que si une partie des auditeurs voit une forme de moquerie, alors on va vexer des gens chaque semaine sans le vouloir.

  • sansai le 27/08/2016 à 16h09
    Ah ben là pour le coup on est en désaccord sur le fond. Parce que les deux premières saisons de Cavani à Naples, ça me paraît être une autre mayonnaise (et avec une autre adversité en face) que ce qu'il a fait sous Blanc à Paris.

    Je peux comprendre ensuite la réaction défensive qui consiste à soi-même donner dans le pessimisme (quitte à forcer le trait) vis-à-vis de ce qu'on apprécie pour éviter à d'autres de le faire, mais à mon avis elle dessert le propos.

  • Radek Bejbl le 27/08/2016 à 16h46
    C'est meilleur à Naples mais dans une position plus naturelle. L'adversité était en revanche bien différente, oui, mon "exactement pareil" exagère le trait. Pour la réaction défensive a priori, difficile de changer son caractère. Je suis en tout cas d'accord avec toi sur l'adjectif "pragmatique", ça m'agace pour les mêmes raisons mais je n'ai pas eu de meilleur terme sur le moment. C'est une erreur.

  • Khalil Gibran le 27/08/2016 à 21h50
    Sans vouloir faire le fayot, le ton général ne m'a pas choqué, ni la phrase sur la L1, ni d'autres. Au contraire, je trouve l'émission très bonne et largement au-dessus de ce qu'on nous propose dans les médias classiques où ce sont pourtant de plus "grands" professionnels (dans le sens où les experts vont être payés je ne sais combien de milliers d'euros pour faire leur show et ne rien dire d'intéressant). Parler pendant une heure, à 2, sans dire trop de "conneries", sans se laisser aller, en restant toujours mesuré, c'est loin d'être un exercice facile, même pour des caractères plutôt "calmes".

    De façon général, je trouve que le ton des intervenants est toujours celui du recul (je parlerais plus de recul que de détachement, mais je ne suis que dans le ressenti). Il y a souvent beaucoup de modérations, pas d'emballement pour un oui pour un non. Alors pour ceux qui préféreraient les envolées lyriques des sud-américains (Omar, ce cliché est pour toi), ça peut frustrer, mais pour quelqu'un qui est plutôt dans l'attente d'une analyse "froide" et posée, ça convient vraiment très bien.

    Et justement, je trouve très bien ce recul, en fait. Ben oui, la L1 est le plus faible des 5 grands championnats. Ce n'est pas grave, ça n'empêche pas qu'elle soit intéressante, mais en quoi est-ce un problème de le dire puisque c'est le cas ? Alors oui, il n'y a pas non plus, du coup, de millions de joueurs extraordinaires. Mais ça remet les mots à leur place. Par définition, les joueurs extraordinaires sont rarissimes. Ca change des "historiques" ou "légendaires" ou "génies" de la presse classique, dès qu'un joueur a marqué un but.

    Alors parfois, certains intervenants peuvent paraître un peu dur. Effectivement, je dirais même que c'est plus le cas pour Raphaël et Florent que pour Julien. Il y a les caractères "naturels" et les rôles de chacun dans l'émission qui grossissent le trait. Julien étant souvent l'animateur, il a forcément des côtés plus "enthousiaste" et "enflammé", il lance les sujets, là où Raphaël ou Florent vont plus être dans la retenue ou la mesure, ce qui peut leur donner des côtés plus "froid" voir dur ou cassant. Personnellement, je n'y ai toujours entendu (pour le moment) qu'une recherche de neutralité et d'objectivité, jamais de volonté d'être méchant gratuitement. D'autant plus que les avis sont loin d'être figés et définitifs, il y a souvent un "jeu" entre les intervenants où les positions s'équilibrent avec une convergence entre le plus enthousiaste et les plus mesurés.

    Donc j'espère que ça continuera comme ça. Et un ou deux mots qui ne sont pas exactement les bons dans des émissions non écrites à l'avance de près d'une heure, ça me parait assez humain et loin d'être énorme, bien au contraire.

La revue des Cahiers du football