Revue de Stress #69
On n'a pas été retenus dans les 23, et on comprend pas. Les images • Les infographies • La devinette • Le rébus • La lucarne • Les immanquables • L'appel • L'image du grenier • L'article de la cave • La bonne enseigne
Le stress est pour nous, la revue est pour vous. On a laissé dériver nos filets pour ramener toutes sortes de choses à la surface, à voir, à regarder, à lire, à réfléchir et même à oublier.
Les images
Dernier match à Upton Park, dernier petit plaisir privé pour ces supporters de West Ham (via @MichaelRegan)
Avec ce superbe OL grille-pain, vous serez avertis par un "Ahou" quand votre pain sera prêt (véridique, via @ZenonZadkine).
Les infographies
Les footballeurs figurent en deuxième position des noms cités jusqu'ici dans les Panama Papers (sur un échantillon très réduit, certes) (via @fnielsen / @jcfrog).
Sunderland, le maintien en Premier League sans jamais avoir dépassé la dix-septième place.
Le championnat portugais a généré plus de deux milliards d'euros de revenus en transferts depuis 2000 (via @CrisNyari).
La devinette
Six fois champion à vingt-cinq ans, j'ai aujourd'hui un peu disparu des radars alors que je suis à peine plus vieux. Entré uniquement pour tirer le penalty final du plus grand match de ma carrière, j'ai également une médaille olympique, un titre continental et plein d'homonymes.
La réponse de la dernière fois : Ignacio Piatti.
Le rébus à peu près
La réponse de la dernière fois : Zlatan Ibrahimovic (L'platane y braille Modric).
La lucarne de la semaine
"Waah, le monsieur de Twitter en vrai!"
[-> le Diaporama]
Les immanquables
Quand le compte de fée de Leicester se transforme en pactole (lesechos.fr).
En URSS, on continuait à jouer au football pendant la Seconde guerre mondiale (footballski.fr).
Sélectionner vingt-trois joueurs pour un Euro, cela ne veut pas dire prendre les vingt-trois meilleurs (ouest-france.fr).
Suite de la saga sur les mascottes de l'Euro, avec l'Anglais Goaliatt en 1996 (footichiste.wordpress.com).
Mais au fait, pourquoi Robert Louis-Dreyfus a-t-il racheté l'OM, au juste? (omforum.com).
Le PSG travaille toujours sur une extension de la capacité du Parc des Princes à 60.000 places (leparisien.fr).
À Canal, la "terreur" Bolloré s'étend au service des sports (marianne.net).
Compilation des vingt-trois phrases qui vous ont saoûlé à l'annonce de la liste, hier (20minutes.fr).
Une vidéo des incidents après Bastia-Reims, issue de caméras de surveillance, a apporté des éléments a priori accablants pour les policiers (france3-regions.francetvinfo.fr).
Le Conseil d'État a annulé le contrat du nouveau stade de Bordeaux, jugé "irrégulier" (lemonde.fr).
La bibliothèque
L’approche de l’Euro est propice à des parutions en série sur le football. On mettra tout en haut de la pile l’ouvrage de Thibaud Leplat, Football à la française. Une plongée au hasard dans deux de ses chapitres ("Les Verts" et "Les Bleus" – OK, ce n’était pas au hasard) ont suffi à susciter excitation et envie d’une lecture intégrale. On tient là un livre savant et passionné, lettré et emballant, un livre d’histoire et d'histoires, qui parle de jeu et de personnalités, d’entraîneurs et de joueurs. Le livre que nous méritions tous pour dire que oui, la France est un pays de football. Et pour dire quel pays de football il est.
La trame est chronologique et elle suit notamment les grandes fractures philosophiques qui ont opposé les entraîneurs – Boulogne / Batteux, le béton / la ligne, etc. – pour raconter aussi comment les traditions supposées du jeu à la française ont été inventées, suivies, trahies ou réinventées. Football à la française tient à la fois de l’essai et du récit, sa lecture est ponctuée de séquences de "replay" pour revivre les grands matches, enrichie de citations précieuses. Le livre propose même des prolongations: quatre entretiens avec "le précurseur" (Alain Wathelet – directeur de la formation à Nice), "l’entraîneur" (Claude Puel), "le formateur" (Régis Le Bris, directeur de la formation à Lorient) et "le sage" (Raynald Denoueix). Une belle lecture.
Football à la française, de Thibaud Leplat, Solar, 18,90 euros.
L'appel
Le collectif RS Bauer a lancé une campagne de financement participatif pour la rénovation du Stade Bauer.
L'image du grenier
Ce dimanche 14 mai 2006, l'annonce par Raymond Domenech des 23 joueurs retenus pour la Coupe du monde est diffusée en direct dans Téléfoot. On ne le sait pas encore, mais le sélectionneur réserve une surprise à Thierry Gilardi et au réalisateur: après avoir cité les gardiens, il renvoie, sans plus nommer personne (contrairement à ce qui était convenu), aux diapositives des défenseurs, milieux et attaquants qui défilent sur les écrans de l’auditorium… hors du champ des caméras dont les cadreurs tentent à grand peine de rattraper le coup.
Confusion sur le plateau, les téléspectateurs s’y perdent et croient probablement à un canular en entendant le nom de Pascal Chimbonda. La fureur de TF1 sera durable et la chaîne fera payer l’affront à Domenech en lui manifestant une hostilité dont on ne se doute pas, alors, qu’elle s’éternisera encore durant quatre ans.
L'article de la cave
Pour commémorer les six ans de mandat de Raymond, rien de tel que de se repasser l’incroyable Top 10 des aventures des Bleus sous Domenech, depuis la séance d’autocritique à Rennes jusqu’au bouquet final de Knysna.
La bonne enseigne
Apparemment, Jean-Michel Aulas n'a pas été très assidu à ses cours de méditation. Peut-être parce que c'était à Lisbonne et en 2007.
Crédits. La lucarne est de Rolfes Reus, le rébus de Matu-Verratti-Vieira-Touré-Clément-Cearà et la bonne enseigne de Pixouye.