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Dans les Cartons des Dé-Managers : Manchester, défense à trois et Douglas Costa

Le mois d'août se termine, le mercato suivra bientôt (enfin) et les championnat européens ont désormais tous repris. Et on peut commencer à faire quelques premières observations, certaines optimistes (Dortmund, Douglas Costa), et d'autres plus mesurées...

Auteur : Les Dé-Managers le 25 Août 2015

 

 

Changements de dispositifs ou de joueurs, batailles philosophiques et stratégiques, échecs et réussites… Chaque semaine, les quatre Dé-Managers proposent leurs billets d’humeur.


* * *

 

Manchester United, encore imparfait mais déjà solide

Raphaël Cosmidis – Un an après l’arrivée de Louis van Gaal à Manchester, les Red Devils cherchent toujours leur jeu offensif. Angel Di Maria et Radamel Falcao sont venus puis partis, Robin van Persie s’en est allé, Ashley Young est resté et Memphis Depay l’a rejoint. Et malgré tous ces changements, peu importe la forme de Wayne Rooney (inégale, pour rester poli), Manchester United n’emballe pas l’Angleterre quand il se saisit du ballon.

 

Ce que Van Gaal désire mettre en place, le jeu en triangle sur toutes les zones du terrain, l’utilisation des côtés, la répétition des schémas offensifs: tout cela ne fonctionne pas encore à Old Trafford. Le technicien néerlandais a même fait cocu un de ses systèmes de jeu favoris, le 4-3-3, fabricant naturel de triangles, préférant un 4-2-3-1 dans lequel on peine encore à distinguer un meneur de jeu. Depay, qui avait commencé la saison dans l’axe, s’est depuis installé sur l’aile gauche où il a affiché de premières promesses en Europe, avec un doublé contre le FC Bruges. Quant à Adnan Januzaj et Juan Mata, ils sont encore en quête d’influence entre les lignes. L’Espagnol, à l’instar de Rooney, se traîne un peu sur la pelouse, comme s’il faisait une course avec Mario Yepes. Et les solutions de passe dans la profondeur sont rares. Seul Depay cherche le bonheur dans le dos de la défense. Un constat presque amusant quand Pedro, spécialiste des appels de balle, vient de signer chez le rival de Chelsea…

 

 

 

 

La saison passée, les journalistes britanniques regrettaient le manque de vitesse, de vivacité dans le jeu mancunien. Quand Manchester City aligne David Silva, Raheem Sterling et Sergio Agüero, United affiche peu de répartie. Même l’entrée en fin de match de Javier Hernandez face à Newcastle (0-0) a soulagé les Red Devils dans le jeu court, dans l’enchaînement des passes. Le Mexicain, attaquant de surface, n’est pourtant pas réputé pour sa capacité à créer du jeu.

 

Bien heureusement, tout n’est pas sombre pour Louis van Gaal. Si le mercato n’a eu que peu d’effets offensivement, le jeu sans ballon des Mancuniens a fait un bond. Avec les arrivées de Bastian Schweinsteiger et Morgan Schneiderlin, United s’est transformé en un monstre d’agressivité en phase défensive, repoussant ses adversaires dans leur camp tel une vague renvoyant les vacanciers à leurs serviettes. Quand les hommes de Van Gaal perdent le ballon et que l’adversaire passe par les ailes, Depay et Mata enferment les latéraux sur les côtés, les forçant à jouer long. Quand l’adversaire a l’audace de tenter l’axe, le duo des “Sch” chasse les milieux, les empêchant de se retourner jusqu’à ce que ces derniers se résignent à rendre le ballon à leurs défenseurs centraux. Si Manchester United pioche pour avancer balle au pied, il parvient en revanche très bien à envahir le camp adverse sans. Peut-être une piste de réflexion pour le technicien néerlandais, qui s’était révélé pragmatique à la Coupe du monde, à la tête de Pays-Bas plus doués pour le jeu direct que pour le reste.

 

 

 

 

Point pédago : la défense à trois centraux rennaise

Julien Momont – Cet été, Philippe Montanier a décidé d’innover tactiquement pour sortir le Stade rennais de son jeu morose. Place au 3-4-3 si on le considère globalement, 3-4-2-1 si on le détaille davantage. L’entraîneur breton a donc opté pour une défense à trois centraux, afin d’aligner ensemble ses meilleurs éléments défensifs: Pedro Mendes, Mexer et Sylvain Armand. Malgré l’absence du Portugais à Gerland, l’organisation a été maintenue, Fallou Diagne prenant sa place poste pour poste.

 

Premier enseignement: les trois sont des stoppeurs. Aucun libéro, rôle progressivement tombé en désuétude à partir des années 90 et la généralisation des défenses en zone. Les trois Rennais sont tous les trois sur la même ligne. Chaque élément est tour à tour au marquage, tour à tour en couverture en fonction des déplacements des attaquants adverses.

 

 

 

 

Dans le 3-4-3 de Montanier, les deux offensifs en charge de la pointe n’évoluent pas totalement dans les couloirs, mais ils y reviennent pour défendre. Si cela ne suffit pas à épauler leur arrière latéral, il y a toujours un défenseur central qui peut couper en couverture. Et si, malgré ces différentes sécurités, l’adversaire se retrouve tout de même en position de centre, le profil des trois centraux, tous bons dans les airs, assure une sécurité indéniable dans la surface. L’OL n’a ainsi réussi qu’un seul de ses quinze centres dans le jeu, samedi après-midi. Celui de Rafael, sur le but, a bénéficié d’une déviation chanceuse alors que les Bretons étaient largement en supériorité.

 

Lorsque l’on fait le choix de défendre bas, comme Rennes à Gerland (même si le premier rideau a effectué un pressing parfois efficace, comme sur le premier but de Pedro Henrique), le surnombre défensif est garanti dans la zone de vérité. Face à un adversaire avec deux attaquants, il y a toujours un défenseur libre. C’est l’un des principes défensifs forts de Marcelo Bielsa, celui aussi qui a contribué à la solidité de la Grèce dans son épopée jusqu’au sacre européen, en 2004. En revanche, contre une seule pointe, cette supériorité numérique est potentiellement excessive et se paye plus haut sur le terrain. C’est alors aux joueurs d’effectuer les ajustements nécesaires (un défenseur central monte dans l’entrejeu en possession, par exemple).

 

 

 

 

En vrac

La complicité naissante entre Mathieu Valbuena et Nabil Fekir fut l’une des seules satisfactions lyonnaises de la défaite face à Rennes (1-2). Les deux créateurs, chacun dans leur style, ont su ne pas se marcher dessus en décrochant et en prenant la largeur à tour de rôle, tout en évoluant suffisamment proche pour combiner. Ne manque plus qu’un Lacazette à 100%...

 

Le Borussia Dortmund n’a pas démenti notre enthousiasme de la semaine passée. Vainqueur 4-0 d’Ingolstadt dimanche, les hommes de Thomas Tuchel ont à nouveau démontré leur capacité à jouer sur attaque placée. Avec le jeune Julian Weigl (dix-neuf ans) en vedette: grand, élancé, calme en possession du ballon, le gamin allemand rappelle parfois Sergio Busquets. Il partage son rôle, devant la défense dans un 4-3-3, chargé de distribuer le jeu et de le lire pour éviter contre-attaques et ralentissement de la circulation de balle. Quand on a Shinji Kagawa et Ilkay Gundogan devant soi, le jeu avec ballon est forcément plus facile, mais tout de même…

 

Le PSG, qui ne contre plus vraiment depuis le départ de Carlo Ancelotti, aurait pu et dû le faire face à Montpellier vendredi (1-0), en particulier après la sortie de Javier Pastore. Avec Blaise Matuidi, Lucas Moura, Ezequiel Lavezzi et Edinson Cavani, le club parisien compilait des joueurs plus doués dans la projection et le jeu direct que dans la construction patiente. Pour autant, Thiago Motta et les autres ne se sont pas précipités vers l’avant à la récupération du ballon, préférant attendre que leur bloc se remette en place. Et celui du MHSC aussi, du coup.

 

Sur son côté droit, Jesus Navas ne réinvente pas le rôle d’ailier mais perpétue la vieille tradition des joueurs de débordement qui jouent sur le côté de leur pied fort et ouvrent ainsi le terrain pour leur partenaires, ici David Silva. Sans être le meilleur joueur de Manchester City, l’Espagnol apporte des centres, des solutions et même des ballons de but. Et si l’arrivée de Kevin de Bruyne est évoquée depuis un moment – ce qui fragiliserait sa position –, le Belge devrait se battre pour gagner sa place dans son éventuelle future équipe, lui qui va de l’axe vers la gauche et empiète donc plus sur le territoire du toujours excellent David Silva.

 

Des nouvelles de Hulk? Il s'éclate toujours autant en Russie, buteur et passeur – pour la quatrième fois de la saison dans les deux catégories – lors de la victoire du Zenit, champion en titre, sur la pelouse du Rubin Kazan (3-1). Le Brésilien, meilleur buteur de Première Ligue russe l'an dernier, a en outre été d'une intelligence remarquable dans ses déplacements entre les lignes pourtant resserrées de l'adversaire. Mention très bien, aussi, pour le feu follet Shatov (doublé). En face, on retiendra l'activité et la qualité de passe du très prometteur Magomed Ozdoev.

 

Mauvais lors de ses deux premiers matches avec Aston Villa, avec en plus une simulation qui passe moins bien en Premier League qu’ailleurs, dépassé provisoirement par Rudy Gestede dans la hiérarchie des attaquants, Jordan Ayew va devoir travailler pour gagner sa place. Car la dernière recrue Adama Traoré (l’autre) a montré de bonnes choses pour sa première ce week-end (1-2 à Crystal Palace), provoquant un csc sur un débordement et rappelant que ses qualités – puissance et facilité à éliminer – sont plus utiles en Premier League qu’en Liga Adelante.

 

Dix tirs pour Cristiano Ronaldo contre Gijon, plus de 70% de possession pour le Celta à Levante, Lionel Messi qui rate un penalty à Bilbao… La Liga n’a pas complètement changé pendant l’été. Même si on n’aurait pas parié sur un nul sans buts du Rayo contre Valence.

 

 

 

 

Focus : Leicester

Entraîneur : Claudio Ranieri.
Système préférentiel : 4-3-3.
Possession : 37% (20e de Premier League).
Tirs par match : 14 (6e).
Passes réussies : 69% (20e).
En tête au score : 144 minutes sur 270.
Joueur clé : Ryad Mahrez 4 buts (1er), 4,3 tirs par match (4e), 2,7 key passes par match (19e), 3,3 dribbles par match (3e).
(Statistiques WhoScored).

 

 

 

L'instantané de la semaine

C. K.– La Premier League n'est pas le championnat le plus connu pour son pressing intense, même si on y voit énormément d'autres choses. Dans le choc entre Arsenal et Liverpool lundi soir, il y a eu beaucoup d'occasions. Des beaux dribbles, des belles passes, des beaux arrêts et des relances complètement grotesques. Bref, une bonne intro avant J+1. Mais, au-delà des fulgurances plus ou moins bonnes, on a aussi vu un pressing intelligent du côté de Liverpool en première période. Calum Chambers étant d'humeur à jouer au sol malgré quelques problèmes moteur en première période, il a été ciblé. Et le défenseur central, plutôt que d'essayer de dribbler Coutinho (bonne idée), a essayé de relancer proprement en trouvant des circuits de passe malgré tout (mauvaise idée). Car, comme on le voit ici, il suffit de trois joueurs pour tout couvrir. Il choisira de passer en force vers trois partenaires au milieu, butera contre le mur de l'échec et Liverpool, qui aura sa meilleure occasion quelques minutes après (Firmino, qui tendra la jambe pour couper la trajectoire, centrant au deuxième poteau pour Benteke en haut de l'image) contre un mur nommé Cech.

 

 

 

 

Les déclas

"Dans notre équipe, les latéraux sont importants non seulement en phase défensive mais aussi en attaque. Souvent, ce sont eux qui donnent de la largeur. En définitive, les utiliser est une possibilité et une manière d’éviter le pressing d’une équipe forte comme l’Athletic."

Luis Enrique.

 

"Si nous n'étions pas montés, je ne sais pas où serait le club... (...) Si on se maintient, il y aura un long chemin pour assurer sa viabilité. Je ne veux pas que les gars aient cette responsabilité parce que je veux qu'ils profitent, mais la situation est ainsi."

Abelardo Fernández, entraîneur de Gijon, promu en Liga mais criblé de dettes.

 

 

 

La vidéo de la semaine

 

 

 

Un coup de rein félin, une frappe de mûle et une accélération démoniaque: le Bayern Munich ne s’est pas trompé en recrutant Douglas Costa, déjà auteur d’un but et d’une passe décisive en Bundesliga, pour prendre le relais d’Arjen Robben et Franck Ribéry. Extrait de sa performance face à Hambourg il y a une semaine (victoire 5-0 des Bavarois).

 

 

 

La revue de presse (presque) anglophone

Un comparateur de joueurs basé sur les statistiques? Ou comment trouver les joueurs qui se ressemblent le plus. C’est encore en accès libre, alors allez-y avant que l’idée soit rachetée…

 

Victorieux lors de son premier match sur le banc de l’OM, Michel a eu beaucoup de succès à l’Olympiakos. Analyse de son passage au Pirée par Olympiakos France.

 

Si vous aimez la Ligue 1 et les statistiques (vous n’êtes pas forcément le mec le plus marrant de votre entourage), Julien Assunçao, qui nous avait déjà parlé des Expected Goals il y a quelques mois, explore les chiffres des clubs français.

 

Zoom sur la dure situation de Gijon dans un article du Guardian dont est tirée l'une des citations de la semaine.

 

 

 

 

 

Réactions

  • le Bleu le 25/08/2015 à 08h54
    Oh cool le "find me a player like Iniesta" ! Comme ça on va pouvoir tanner JMA pour qu'il achète Nainggolan avant le 31 août.

  • le Bleu le 25/08/2015 à 08h57
    Le joueur le plus similaire à Sergi Darder est Cheich Doucouré du FC Metz. OK, on sait quelle sera la cerise...

  • et alors le 25/08/2015 à 09h27
    Douglas Costa est sûrement un bon joueur, mais la vidéo ne me paraît pas super convaincante. Si on s'en tient à ce qu'on y voit, c'est un sprinter qui ne fait pas souvent les bons choix de passes, et qui n'est décisif que quand la défense lui laisse trente mètres ou lui relance la balle dans les pieds. Bon, il y a un joli double-contact sur la dernière action qui empêche de le confondre avec Kevin Monnet-Paquet.

  • inamoto le 25/08/2015 à 17h00
    @ Julien Momont :

    Merci pour les quelques mots sur la défense à trois de Rennes depuis le début de saison, ce n'est pas très souvent qu'on en parle ici, il faut dire que ce dispositif ressemble au premier "risque" tactique pris par un entraineur Rouge & Noir depuis la fin de la période Boloni (voire plus).

    Globalement je partage ce que tu dis, sauf sur deux points qui génèrent une remarque et une question (sachant que sur les trois matchs je n'en ai vu qu'un en intégralité, celui de Lyon, et encore c'était depuis Gerland derrière le but...) :

    - d'abord je suis moyennement d'accord sur le fait de dire que la défense de Rennes jouait bas. En toute logique c'était vrai quand la pression lyonnaise était la plus intense, en gros entre la 30ème et la 70ème, en revanche j'ai trouvé que justement pour une défense à 5 elle jouait très haut et sans libéro, comme tu le dis, plus haut même que la classique défense à 4 des lyonnais, en tout cas sur le début comme sur la fin du match. Je serais donc plus nuancé.
    Je pinaille mais c'est vrai que beaucoup en voyant la compo, moi le premier, en ont déduit que ça allait être la muraille de Chine devant la surface, ça n'a pas été le cas.
    - Quand tu dis "Dans le 3-4-3 de Montanier, les deux offensifs en charge de la pointe n’évoluent pas totalement dans les couloirs, mais ils y reviennent pour défendre." parles tu des deux attaquants ? Car sur le match de Lyon j'ai globalement vu Zeffane et André sur la même ligne, chacun sur son côté, les deux derrière Henrique. Ca fait donc trois offensifs. Et du coup je ne vois pas trop de quoi tu parles.

    Quoiqu'il en soit je suis tout à fait d'accord sur l'idée que c'est un schéma particulièrement intéressant face à une équipe disposée, comme Lyon, dans une sorte de 4-4-2 en losange avec trois joueurs (Valbuena, Lacazette et Fékir) souvent positionnés dans l'axe où ils se retrouvaient en sous-nombre face à un mur, mais qu'il peut être plus fragile dans des schémas à un attaquand de pointe qui insisteraient par les ailes, les latéraux étant quand même fortement incités à monter sur les actions offensives.

    Affaire à suivre.

  • osvaldo piazzolla le 25/08/2015 à 17h22
    moi non plus je n'ai pas compris la phrase "Dans le 3-4-3 de Montanier, les deux offensifs en charge de la pointe n’évoluent pas totalement dans les couloirs, mais ils y reviennent pour défendre."

    le plus logique serait que tu veuilles dire "les deux offensifs en charge des côtés", mais je ne suis pas sûr que ça soit ça.

  • Yohan Cowboy le 26/08/2015 à 09h37
    Oui, je voulais dire "en soutien de la pointe", my bad.

    Sur la hauteur de la ligne défensive rennaise, il y a certes eu quelques passages de pressing haut, mais quand Rennes était devant au score beaucoup moins. Généralement j'ai vu une ligne défensive à 25 m de ses buts. Lacazette a tenté de timides appels en profondeur, il était bien marqué par Diagne avec Mexer et Armand attentifs pour couvrir si besoin. Résultat Lacazette a dû décrocher, encore bien suivi par Diagne et s'est retrouvé impuissant.

    Ce qui était frappant, surtout, c'était le nombre de Rennais présents dans un épave pas si grand défensivement. Même sur l'égalisation lyonnaise, ils sont bien 8 ou 9, mais juste totalement désorganisés par la seule percée de Bedimo qui a attiré tout le monde de son côté. La suite est certes malheureuse avec le centre dévié, mais réussir à se faire avoir malgré un surnombre aussi important prouvé que l'équilibre n'est pas encore totalement trouvé.

  • inamoto le 26/08/2015 à 10h31
    Ah oui, c'est plus clair! Donc d'accord avec toi, c'est tout à fait ça : deux joueurs offensifs en soutien de l'AC qui s'excentrent assez peu en phase offensive (le débordement est laissé aux latéraux) mais bloquent leurs couloirs en phase défensive.
    Merci encore.

  • osvaldo piazzolla le 26/08/2015 à 17h08
    cette description correspond tout à fait à comment l'ASSE a joué contre l'Ajax, Tirgu Mures les deux matches et à Toulouse (mais pas l'aller à Orhei). c'est aussi comme ça qu'elle avait gagné 3-0 le derby aller. c'est peut être un système qui gêne particulièrement le jeu des lyonnais ?

  • Vivien LN le 27/08/2015 à 09h40
    Merci de l'analyse de la défense a 3 au Stade Rennais.
    J'y avais pensé comme évolution tactique possible dès la fin de saison dernière. Mais ce qui n'est pas dit, c'est que ça a l'avantage de mettre notre bon capitaine Danzé sur le banc :D

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