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Copa America 2015 : le groupe C

Opposés en quarts de finale de Coupe du monde il y a un an, le Brésil et la Colombie se retrouvent dans le groupe C de la Copa America. Le Pérou et le Venezuela essaieront de troubler la fête mais ils risquent de ne plus être là à minuit. 

Auteur : et alors, Bastien Josserand et Mon dragon s'appelle Faryd le 14 Juin 2015

 

 

Colombie

La Colombie aborde la compétition avec un potentiel certain mais des interrogations nombreuses. Sa nouvelle "génération dorée" a remis en lumière une sélection qui avait connu un long tunnel depuis celle de Valderrama, Rincón et Asprilla. Un beau Mondial brésilien a concrétisé ce potentiel, mais alors qu'on pouvait les imaginer bien lancés, les Cafeteros ne seront que des outsiders au Chili. C'est paradoxal pour une équipe composée de joueurs issus des plus grands clubs (pour un total de treize championnats représentés), mais plusieurs d'entre eux - et non les moindres - y ont passé plus de temps sur le banc, voire à l'infirmerie, que sur le terrain cette saison.

 

 

 

 

José Pékerman, un des cinq sélectionneurs argentins présents au Chili (quoique naturalisé colombien depuis la qualification pour le Mondial), sera chargé de tirer le meilleur des atouts dont il dispose. On peut compter sur son inventivité pour s'adapter aux circonstances, entre méformes et embarras du choix dans le secteur offensif.

 

La star: Radamel Falcao

Carlos Bacca, Teófilo Gutiérrez ou Jackson Martínez ont beau être des buteurs présentant d'indéniables garanties, le premier choix reste Falcao, à qui Pékerman a confié le brassard de capitaine. Mais sa difficile saison mancunienne fait peser des doutes sur ses capacités à mener avec efficacité l'attaque colombienne. Heureusement, l'autre leader technique, James Rodriguez, est revenu en pleine forme cette fin de saison. Il aura d'autant plus de responsabilités que l'animation du jeu devra se faire sans Guarín ni Quintero, blessés, alors que Cuadrado et Ibarbo ont peiné à convaincre depuis leurs transferts respectifs à Chelsea et la Roma.

 

Le joueur à suivre: David Ospina

Débarrassé de l'ombre de Faryd Mondragón, le gardien qui a lui aussi peiné à s'imposer à Arsenal risque d'être souvent sollicité. La défense colombienne a perdu un peu de son âme de guerrière avec Mario Yepes, l'autre grand ancien, et ses cadres restants ne sont pas dans leur plus grande forme eux non plus. Pékerman devra choisir entre compter sur des Zapata, Zúñiga et Armero qui ont passé l'année à cirer les bancs de Serie A, ou lancer des joueurs beaucoup moins expérimentés comme Jeison Murillo ou Darwin Andrade.

 

 

Pérou

Pas qualifiée pour la dernière Coupe du monde, la Bicolor n’arrive pas dans les meilleures conditions pour cette Copa America. Le nouveau sélectionneur, l’Argentin Ricardo Gareca, a été nommé en mars 2015 après le licenciement de son prédécesseur lors du discours d’intronisation du nouveau président de la fédération. Avant le match de préparation du 3 juin contre le Mexique, El Tigre n’avait pu diriger qu’un seul match en avril, avec une défaite 1-0 contre le Venezuela à Fort Lauderdale.

 

 

 

 

Le groupe de vingt-trois mis en place est assez expérimenté, avec notamment l’absence sur blessure de Renato Tapia, ailier à Twente, et de Cristian Benavente, qui joue avec la réserve du Real et incarne les espoirs des Péruviens. Le match de préparation contre le Mexique a surpris positivement avec une belle animation offensive emmenée par Farfán, Guerrero et l’entrée de Yordy Reyna. La défense et le gardien de but devraient causer pas mal de sueurs froides aux supporters.

 

Avec peu de temps de préparation avec le nouveau sélectionneur, le Pérou arrive au Chili avec comme objectif principal de se préparer pour les qualifications de la Coupe du Monde 2018, compétition à laquelle le pays n’a pas participé depuis 1978. Il faudra néanmoins se méfier des anciens comme Vargas, Farfán et Guerrero qui arriveront revanchards après une saison où ils ont peu joué.

 

La star: Paolo Guerrero

Paolo Guerrero portera les espoirs de buts des Péruviens sur ces épaules, alors que Claudio Pizarro apparaît hors de forme. Le joueur a été élu meilleur attaquant du championnat du Brésil en 2014 sous le maillot des Corinthians, et vient de changer de club pour Flamengo. Goleador de la dernière Copa America en 2011, le Prédateur est le meilleur buteur en activité de la Selección. Il souffre d’une petite entorse de la cheville mais devrait être rétabli à temps.

 

Les joueurs à suivre: Carlos Lobatón et André Carrillo

A trente-cinq ans, Carlos Lobatón arrive dans la forme de sa vie. Milieu de terrain organisateur, il a toute la confiance de Gareca qui lui a confié le capitanat et une place au milieu de terrain. Son année 2014 est très complète: élu meilleur joueur du championnat, il a marqué dix-neuf buts, dont deux corners directs, et est le leader du Sporting Cristal, meilleure équipe péruvienne.

Beaucoup plus jeune, André Carrillo sort d’une saison pleine avec le Sporting Lisbonne, où il a remporté la Coupe du Portugal. Après deux premières années mitigées, il sort d’une saison complète avec sept buts et dix-huit passes décisives. Attaquant de pointe à l’Alianza Lima jusqu’en 2011, Carrillo est désormais utilisé autant en club qu’en sélection sur les ailes où il sera chargé d’approvisionner les buteurs de l’équipe.

 

 

Brésil

Moins d’un an a passé depuis le drame national de cette Coupe du monde à domicile, celle qu’ils devaient absolument gagner, “leur” Copa: les Brésiliens repartent avec un ex qui n’avait pas vraiment convaincu lors de son premier passage (Dunga) et un mélange assez hétéroclite de joueurs jeunes et  d’autres expérimentés, provenant aussi bien de grands clubs que de championnats de seconde zone (Chine, EAU).

 

 

 

 

Malgré quelques absences notables (Oscar et Luiz Gustavo), l’objectif de la Seleção, qui a remporté quatre des six dernières éditions du tournoi, est bien évidemment la victoire finale afin d’essayer d’effacer le Mineiração qui est encore dans toutes les têtes.

 

Le jeu n’est pas particulièrement flamboyant, comme on pouvait s’y attendre avec le retour de Dunga: il repose sur une défense solide et une grande liberté pour les Neymar, Willian et autres Coutinho et Douglas Costa. L’équipe reste néanmoins sur une série impressionnante de neuf victoires depuis la Copa, battant notamment l’Argentine, le Chili, la France ou dernièrement le Mexique et arrive donc en confiance au Chili. Elle se retrouve dans un groupe C assez facile, où seule la Colombie semble en mesure de pouvoir lui disputer la première place.

 

La star: Neymar

Devenu capitaine depuis le retour de Dunga (qui n’avait pas trop apprécié la sensibilité de Thiago Silva durant la Coupe du monde), Neymar est la star incontestable de la Seleção. Il a réalisé une très belle saison à Barcelone positionné sur le côté gauche (vingt-deux buts en Liga, dix buts en Ligue des champions), et il aura à priori le même poste durant le tournoi. Il devra être capable, comme il l’avait fait il y a un an, de porter quasiment à lui tout seul l’attaque brésilienne.

 

L’absent/l’inconnu: l’attaquant de pointe

Après Jô puis Fred sous Mano, toujours pas d’attaquant indiscutable pour servir de point d’appui à Neymar et Willian. Cela devrait donc être soit au tour de Firmino (qui joue plutôt milieu de terrain à Hoffenheim…) soit à celui de la star du Shandong Luneng Tardelli (qui a d’ailleurs marqué en amical contre le Mexique) d’être l’attaquant de pointe durant le tournoi. Les autres prétendants ne sont pas mauvais, mais sont soit trop peu réguliers (Damião, Pato), soit trop âgés par rapport au projet de Dunga (Luis Fabiano, Fred).

 

 

Venezuela

Le Venezuela fait partie des trois équipes avec l’Equateur et le Chili à n’avoir jamais remporté la Copa America en ses quatre-vingt-dix-neuf ans d’existence, et une victoire pour cette édition n’est pas l’objectif principal. L’objectif est de préparer les qualifications pour le Mondial 2018, le Venezuela étant le seul pays sud-américain à ne jamais y avoir participé. Depuis 2007 et la Copa America à domicile et la quatrième place de 2011, l’engouement autour du football se développe dans ce pays traditionnellement fan de baseball. Le sélectionneur Noel Sanvicente, en poste depuis septembre, n’a pas hésité à dire qu’il échangerait deux victoires en Copa America contre une qualification au Mondial.

 

 

 

 

La Vinotinto est au complet, emmenée par Salomón Rondón et l’inusable Juan Arango, avec un groupe majoritairement composé de joueurs du championnat local. Ses limites sont principalement défensives, avec des gardiens peu expérimentés et une arrière garde vieillissante et un peu lente où évoluent notamment Vizcarrondo, Cichero et Amorebieta. En remplaçant, on retrouvera Andrés Túñez, joueur de l’improbable Burinam United en Thaïlande.

 

La star: Salomón Rondón

Salomón Rondón est la plus grande chance pour le Venezuela d’aller loin dans cette compétition. L’attaquant de vingt-cinq ans arrive auréolé de son titre de champion de Russie avec le Zénith Saint-Pétersbourg, où il a marqué treize buts en vingt-six matches de championnat. C’est un joueur physique, capable de garder la balle, qui sera très utile comme point d’ancrage et pour finir les actions. Il a la réputation d’être quelque peu irrégulier, espérons pour les Vénézuéliens qu’il soit dans un bon jour au Chili.

 

Le joueur à suivre: Jhon Murillo

Pour accompagner Rondón en attaque, l’option principale est Josef Martinez, qui sort d’une première saison réussie au Torino avec sept buts en trente-trois matches, malgré l’arrivée de Maxi López au mercato hivernal. Mais du côté du Venezuela, l’attraction devrait être Jhon Murrillo, vingt ans, de nombreux records de précocité et déjà deux titres de champion au Venezuela, qui rejoindra Benfica en septembre. Il a débuté en février avec la Vinotinto en amical contre le Honduras, marquant trente-sept secondes après son entrée en jeu. Il tentera de récidiver au Chili lors de ses probables entrées en jeu.

 

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