Le cable réseau du serveur étant presque saturé, merci de ne vous connecter qu'en cas d'absolue nécessité de vous amuser. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Pour que la FIFA sans Blatter ne reste pas la FIFA de Blatter

Une Balle dans le pied – Si la démission de Sepp Blatter marque un tournant important, ce dernier ne doit pas se limiter à un changement de façade. Commençons par prendre toute la mesure de ce qui a conduit à un tel désastre.

Auteur : Jérôme Latta le 3 Juin 2015

 

 

Quand un dénouement se produit très tard, au moment où plus personne ne l'attend, il se produit souvent très vite. S'il y a une surprise à voir Sepp Blatter contraint, en quelques jours, à une démission précipitée, ce n'est donc pas que cette chute ressemble tant à celle de beaucoup d'autres autocrates. Le vrai motif de perplexité devrait plutôt porter sur l'insupportable longévité d'un homme qui venait tout juste, revenant sur ses précédentes promesses, de briguer et d'obtenir un cinquième mandat.



C'est justement afin de conserver une chance que l'avenir de la FIFA ne ressemble pas à son présent qu'il faut se demander comment un dirigeant aussi profondément compromis dans une avalanche d'affaires ayant suscité le discrédit mondial de toute son organisation a pu être réélu le surlendemain d'une descente de police qui faisait figure de coup de grâce. Sans même aborder les causes de cette sorte de suicide collectif, un constat s'impose : les électeurs de Sepp Blatter, comblés de toutes sortes de largesses, ne défendaient plus que leurs intérêts, jusqu'à nuire à ceux de la FIFA elle-même.



Pour parvenir à ce résultat, il fallait un système qui, bien que supervisant la pratique sportive et les compétitions de centaines de millions d'individus, soit complètement verrouillé de l'intérieur et n'ait de compte à rendre à personne. Pas besoin, à la rigueur, de cimenter cet édifice avec de la corruption : la seule distribution des privilèges et de la manne financière y suffisent. (...)

 


Lire l'article :

Réactions

  • gurney le 03/06/2015 à 10h45
    Très bon résumé, qui n'incite pas à l'optimisme.
    On a tout dit quand on considère que les mêmes gens qui ont fait réélire Blatter seront ceux qui feront élire le prochain président.

    Reste à savoir ce que compte réformer Blatter (cf ses déclarations) dans les 6 prochains mois.
    Est ce qu'il va avoir des comptes à rendre à certains pour éviter de tomber plus lourdement via la justice, où est ce qu'il est en mode commando: je suis tombé, j'ai plus rien à craindre ? Et quel pourrait être son intérêt à changer l'institution.

    Personnellement, dans les réformes bisounours que j'aimerai voir défendre:
    -1) Changement de répartition du décompte des voix par nombre de licenciés. Faut arrêter de considérer que la voix de l'Allemagne compte autant que les micros états reconnus par la fifa.
    -2) Obligation de faire tourner l'organisation de la coupe du monde sur les 5 continents. Donc impossibilité de pouvoir avoir 98/ France 2006 Allemagne qui paraît quand même être un non sens total sur l'universalité du football.
    -3) La coupe du monde doit être diffusé en clair parce que cet événément doit être universel et partagé comme tel.

    Déjà si on arrive à ça, c'est pas mal.

  • Milan de solitude le 03/06/2015 à 11h37
    Réformes 1 et 3, pourquoi pas ; mais l'universalité du football, c'est une tarte à la crème : c'est très populaire en Europe, en Afrique, en Amérique du sud et dans quelques pays d'Asie, voilà. Déjà qu'il est agaçant que l'Australie et les États-Unis participent à toutes les Coupes du monde récentes ou presque par souci de représentation des quatre coins du globe, alors si l'Europe ne doit accueillir qu'un Mondial sur cinq et l'Australie l'organiser tous les vingt ans, je verrais tout cela comme du grand n'importe quoi (qui part d'un bon sentiment, comme souvent d'ailleurs).

    Pour ce qui est de l'article, je ne me souviens pas que les Cahiers aient mené avant sa démission des charges fréquentes et virulentes contre Blatter et la FIFA, mais je me trompe peut-être (scrupule sincère).

  • gurney le 03/06/2015 à 12h15
    On peut préciser Milan de Solitude, tu as raison.
    Disons qu'une répartition comme ceci:
    2002 Corée du sud
    2006 Allemagne
    2010 Afrique du sud
    2014 Brésil
    2018 Russie
    2022 Maroc
    2026 Chili
    2030 Angleterre
    2034 Chine
    2038 Egypte
    2042 Canada
    etc, ça aurait plus de gueule que ce qu'on fait actuellement.


  • myjupiler le 03/06/2015 à 13h30
    Agaçant de voir Etats-Unis et Australie présents à chaque coupe du monde ?

    Sans même tenir compte de leur taille et leur aura internationale, le foot y est de plus en plus présent. Les filles US cartonnent depuis longtemps et les mecs n'ont pas été ridicules au Brésil.

    Le foot est le seul sport universel (tout comme la bière : c'est pour cela qu'ils vont bien ensemble :) ).

    Ce n'est pas parce que les médias européens ignorent les qualifications dans la zone Asie qu'elles ne sont pas disputées avec autant de motivation (voire plus) que les joueurs européens qui s'intéressent souvent plus à leur club ou leur coupe de cheveux.


    Par contre la rotation des 5 continents c'est une belle idée mais effectivement on ne va pas les envoyer tous les 20 ans en Océanie. Et peu de pays d'Afrique ou d'Asie ont la capacité d'accueillir un mondial, sauf quand on est un micro état richissime qui peut construire des stades en plein désert.

  • Sens de la dérision le 03/06/2015 à 13h48
    gurney
    aujourd'hui à 12h15
    2022 Maroc
    -----
    Tiens niveau climat le Maroc en juillet c'est mieux que le Qatar en juillet ?

  • gurney le 03/06/2015 à 14h34
    Oui. Si tu prends Doha VS Casablanca, tu as une quinzaine de degrès de différence facile. ;)

  • Milan de solitude le 03/06/2015 à 14h46
    Certains pays ont des phases éliminatoires faciles et sont quasi assurés de leur qualification dû à leur situation géographique. Je trouve que c'est problématique. Leur taille ou leur aura internationale (proche du zéro en termes de football, d'ailleurs) n'ont pas à entrer en ligne de compte, sauf à considérer les motifs économiques, mais alors je vous suggère de briguer le poste de président de la FIFA, il est vacant.
    Pour ce qui est de l'attribution de l'organisation, pour moi il y a débat entre : seuls doivent être élus les pays qui ont vraiment la passion du foot (c'est pourquoi, au départ, on s'était mis d'accord pour que l'Europe et l'Amérique du sud reçussent le Mondial à tour de rôle) et qui ont un tant soit peu un passé en Coupe du monde ; et : il est bon de confier l'organisation à des pays porteurs où le football émerge (comme en 1994 et 2002). Je penche plutôt pour le premier parti, mais ne suis pas obtus au second.

  • myjupiler le 03/06/2015 à 15h31
    L'Australie a justement demandé à être intégrée à la zone Asie pour éviter des qualifications avec des scores de 32-0.
    Quant aux USA, le niveau de leur zone est plutôt relevé (Mexique, Costa-Rica...) et d'ailleurs ces 3 pays étaient qualifiés en 8ème au Brésil.
    On peut aussi considérer que la zone AmSud est facile pour l'Argentine ou le Brésil..

    On ne peut pas non plus choisir un pays uniquement sur son palmarès ou sa popularité footballistique dans le monde sinon la coupe du monde serait toujours organisée dans les mêmes 7 ou 8 pays.

    Le nombre de places à la CDM par continent est déjà représentatif de la popularité du football et du palmarès depuis sa création. Il est louable de donner à d'autres pays l'occasion de booster leur intérêt pour le foot en organisant la compétition


  • suppdebastille le 03/06/2015 à 17h26
    "gurney

    aujourd'hui à 10h45
    Personnellement, dans les réformes bisounours que j'aimerai voir défendre:
    -1) Changement de répartition du décompte des voix par nombre de licenciés. Faut arrêter de considérer que la voix de l'Allemagne compte autant que les micros états reconnus par la fifa"

    Le nombre de licenciés est surtout proportionnel à la richesse et donc aux infrastructures du pays.
    Tous les gamins d'Afrique jouent au foot dans les rues mais peu sont licenciés.
    Ca n'aurait pas de sens d'appliquer une telle règle.

  • gurney le 03/06/2015 à 19h48
    Déjà ça aurait plus de sens que le système actuel
    Après on peut prendre d autres indicateurs effectivement. L Idée étant surtout de rétablir le gros du dysfonctionnement actuel dans là répartition. On aura après toujours des critiques sur l afinage du système mais ça sera mieux que usa 250m d habitant=andore 20000 habitants qui favorise grandement la corruption.

La revue des Cahiers du football