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Didier déchante, Dunga rit

Matchbox – Les Bleus voulaient raviver les fantômes de 1998, ils ont finalement rejoué la fessée de Porto Alegre. Résultat, 100% de défaites en 2015 pour l'équipe de France. Deschamps démission! La nalyseLe match de Christian JeanpierreLes observationsVu du forum

Auteur : La rédaction le 27 Mars 2015

 

 

Trois buts: c'est le tarif infligé à la France par le Brésil lors de leurs deux dernières confrontations – la précédente à Porto Alegre lors d'une tournée compliquée, un an avant la Coupe du monde. Près de neuf mois après celle-ci, l'équipe de Dunga cherche à se refonder, quand celle de Didier Deschamps essaie de confirmer les promesses de 2014. Cette dernière a laissé, sur la pelouse du Stade de France, l'invincibilité préservée depuis le quart de finale contre l'Allemagne.

 

Après avoir battu à Saint-Denis l'Espagne et le Portugal, les Bleus ont donc montré des limites face à une sélection majeure, qui n'a eu besoin de recourir à une très grande dose de génie: sa rigueur, sa capacité à neutraliser les points forts français (que l'on peut mesurer à la rareté des enchaînements convaincants dans les trente, voire quarante derniers mètres), son efficacité auront suffi. À ce titre, la première occasion de Benzema et l'ouverture du score de Varane pouvaient déjà paraître heureuses. Mais en dehors d'un court emballement à l'heure de jeu, après le but de Neymar, l'équipe de France a manqué d'un peu de tout: qualité individuelle, répondant tactique, inspiration, intelligence et engagement.

 

On évitera cependant le cliché du "coup d'arrêt": en l'occurrence, ce revers marque une des étapes de la progression espérée jusqu'à l'Euro 2016. Il permet de mesurer ce qui a manqué, ou qui a manqué si l'on pense à Paul Pogba. En insistant sur la nécessité de préserver l'esprit collectif de l'été dernier: un esprit qui a semblé s'être un peu dissipé hier soir.

 

 

La nalyse

Julien Momont - Le sélectionneur ne voulant pas être "prisonnier d’un système", on se demandait lequel il allait adopter, compte tenu de la polyvalence des Sissoko, Valbuena et Griezmann. Ce fut finalement un 4-3-3, au moins en phase défensive, le trio de devant bénéficiant d’une grande liberté de mouvements en possession. Mais, résultante d’une inadéquation structurelle ou d’une faillite individuelle, l’organisation tricolore a été trop facilement percée par les Auriverdes dans l’entrejeu. L’impact physique attendu du duo Sissoko-Matuidi n’a pas eu les résultats escomptés et les Bleus ont été incapables d’exercer un pressing intense et cohérent.
 

 


 

 

Morgan Schneiderlin a d’abord su colmater les brèches qu’ouvraient des Brésiliens très mobiles et à l’aise techniquement au milieu de terrain. Mais ces derniers ont tout de même trouvé assez facilement leurs accélérateurs grâce à un jeu de passes rythmé, principalement sur le côté gauche où les dézonages de Neymar ont créé un désordre permanent. Pour autant, la Seleçao n’a pas été si inspirée. Elle a simplement exploité toutes les opportunités offertes d’évoluer en attaques rapides, et le jeu tout en évitement de ses offensifs a posé un casse-tête insoluble à l’arrière-garde bleue.

 

Pour le reste, le Brésil du Dunga a présenté le visage que l’on attendait de lui en phase défensive: bien organisé et compact, en 4-4-2; discipliné dans son replacement; agressif sur le porteur du ballon et offrant peu d’espaces. Le trio Valbuena-Benzema-Griezmann a rencontré toutes les difficultés du monde pour combiner, principalement en première période, pas aidé non plus par un soutien intermittent. Le premier nommé, censé faire le lien défense-attaque, a été étouffé par le combat physique que lui ont imposé les Brésiliens. Didier Deschamps eut beau lui demander de jouer “entre les lignes” en début de seconde période, l’ancien Marseillais n’a pas eu l’exceptionnel rendement auquel on s’était habitué. Résultat: vingt-quatre ballons perdus, la fluidité du jeu français affectée, et les seules offrandes sur coups de pied arrêtés.

 

Un domaine dans lequel les Bleus ont d’abord imposé leur supériorité, ravivant les fantômes de 1998, avant d’y être dominés à leur tour en seconde période. Comme si ce match devait balayer toute satisfaction collective potentielle que l’on aurait voulu en tirer. “On a été punis sur nos erreurs”, analysait Didier Deschamps à l’issue du match. Jeudi soir, au Stade de France, son équipe a aussi tout simplement été battue par plus forte qu’elle.

 

 

 

Le match de Christian Jeanpierre

• Une tentative de trouver un successeur au légendaire "corner intéressant" avec le "coup franc ouvert".

 

• Un doublé "Figurez-vous Bixente"-"Sur un pas" dans la même minute.

 

• Un néologisme audacieux: la "prolificité" de Neymar.

 

• Une annonce du passage à l'heure d'été en plein rush de Neymar.

 

• Un point léomessi un peu tardif.

 

 

 

Les observations en vrac

Un silence retentissant seulement entrecoupé d’une ola à la 30e minute, de sifflets pour Nabil Fekir et de "Zizou! Zizou!" en forme de désaveu aux joueurs sur le terrain: le public du Stade de France dans toute sa splendeur.

 

Le nouveau Zidane, c’est pas Nabil Fekir, c’est Raphaël Varane.

 

Si le Brésil se prépare pour la Copa Libertadores, comme l’a déclaré Didier Deschamps au micro de Frédéric Calenge après le match, on espère que Dunga est au courant que la compétition a déjà commencé.

 

Gros manque d'imagination de l'équipementier des deux équipes, qui les a laissées jouer dans leur tenue traditionnelle.

 

Warane a fait le buzz en première mi-temps.

 

Qui a eu une petite pensée pour le Miranda des Girondins de Bordeaux?

 

 

Vu du forum

=>> Freddy – 20h48
On leur envoie l'hymne allemand à la place de la minute de silence pour détendre un peu l'atmosphère?

 

=>> Pascal Amateur – 21h01
Moi pendant la minute de silence, je coupe le son. Je suis le plus respectueux de tous.

 

=>> Sens de la dérision – 21h32
Varane il a fait tout ce dont le supporter de l'EDF rêve : un but et un ippon sur Évra.

 

=>> Tonton Danijel – 22h30
Finalement, le 1-0 contre l'Allemagne, c'était un bon score..

 

=>> PCarnehan – 22h49
C'est dommage d'avoir fait entrer Kondogbia et Fekir aussi tard. Je suppose que ça faisait partie d'un plan qui a mal tourné.

 

=>> Gazier – 22h49
Les sifflets pour Fékir, c'est les supporteurs algériens?

 

=>> Mevatlav Ekraspeck – 23h07
Visiblement, ce match amical on samba les couilles.

 

 

 

Les titres auxquels vous avez échappé

Jefferson Airplane
Oscar du meilleur second rôle
Elias, trois fois Elias
Willian, c’est l’heure
Willian, l’énergie

 

LIRE AUSSI
FRANCE-BRÉSIL : LES GARS

 

Réactions

  • Sens de la dérision le 27/03/2015 à 09h16
    "Qui a eu une petite pensée pour le Miranda des Girondins de Bordeaux?"

    Je plaide coupable. En même temps je ne pouvais pas m'empêcher de penser à une ville française proche de Saint-Étienne en entendant le nom de Firmino.

  • Didier Feco le 27/03/2015 à 11h32
    Miranda c'était pas celui de Sochaux ?

  • Nicaulas le 27/03/2015 à 11h48
    Si. Mais les gigis ont eu le leur au début des années 2000.

  • Didier Feco le 27/03/2015 à 16h40
    Merci pour la réponse.

  • Pamèche le 27/03/2015 à 23h58
    "Qui a eu une petite pensée pour le Miranda des Girondins de Bordeaux?"
    -Moi.

  • Dnairb le 28/03/2015 à 00h04
    A savoir, pour la défense de Christian Jeanpierre, que prolificité n'est pas un mot inventé, mais qu'il existe bien tout en ayant été mal employé.

    Il fait donc un néologisme de sens, mais n'invente pas un nouveau mot.

    Je me suis fait la même réflexion en me disant, à tort : "mais qu'est-ce qu'il est encore allé chercher...". Mais après vérification, je me dois donc de plaider en sa faveur.

  • visant le 28/03/2015 à 13h38
    "Un silence retentissant seulement entrecoupé d’une ola à la 30e minute, de sifflets pour Nabil Fekir et de "Zizou! Zizou!" en forme de désaveu aux joueurs sur le terrain: le public du Stade de France dans toute sa splendeur."

    Ca faisait longtemps... Alors ce n'est pas pour être désagréable mais cette remarque se base sur une observation empirique ou sur le ressenti sonore télévisuel?
    Sincèrement, niveau ambiance, c'était loin d'être le pire matchs des bleus au SDF. On pense ce que l'on veut des Irresistibles Français, sorte de club officiel de l'EDF, mais au moins il y a une tentative de structuration d'ambiance. Le plus étonnant étant cette perception générale des sifflets pour Fékir. Je devais vraiment être entouré de milliers de gens bien car il était plutôt encouragé dans ma tribune. Bref des sifflets probablement d'une grande minorité mais si on doit retenir ça...
    Et franchement c'est d'être de mauvaise foi de relever systématiquement les Ola du SDF, on les voit se multiplier dans la plupart des stades européens pour les matchs des équipes nationales. Mais évidemment, c'est le SDF et son public ridicule.

    Enfin n'oublions pas le contexte: match amical et certaines places à des prix exorbitants avant de taper une fois de plus sur un public étiquetté SDF mais dont le comportement se révèle excatement le même quand les bleux jouent au Vélodrome, à Bollaert ou au Havre.

    Et puis prout: France-Ukraine.

  • liquido le 28/03/2015 à 15h40
    J'abonde dans le sens de visant. J'ignore par quelle magie des sifflets inaudibles depuis le stade ont atterri dans les oreilles des téléspectateurs au moment de l’entrée de Fekir. Les 'Zizou, Zizou' ont duré 10s et étaient plus ironiques qu'autre chose. Ambiance certes globalement morne, mais strictement rien d'infamant. OK, la ola, c'est assez pète-couilles. Bref, au rang des tartes à la crème journalistiques que nos chers dé-managers derridiens ont vaillamment entrepris de déconstruire, il y a, aussi, l'ambiance du stade perçue de sa télé.

  • Sens de la dérision le 28/03/2015 à 21h10
    Moi simple spectateur, je n'ai même pas entendu de sifflets. Enfin si à un moment contre les Brésiliens.

    Dnairb
    aujourd'hui à 00h04
    ----
    Surtout pour un site qui a dernièrement utilisé à mauvais escient le mot "préciosité".

La revue des Cahiers du football