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Monaco, ivre Rocher

Matchbox – Le couperet est passé tout près, mais le club monégasque a survécu à une fin de match étouffante pour se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue des champions. La nalyseLes observationsVu du forum

Auteur : La rédaction le 18 Mars 2015

 

 

Il y a une semaine, l'emploi du terme “exploit” pour caractériser la qualification du PSG à Chelsea avait soulevé quelques protestations en ces pages. On n'osera pas remettre le couvert pour celle de l'ASM contre Arsenal, malgré la jolie performance que représente l'élimination d'une équipe plus expérimentée et intrinsèquement plus talentueuse comme Arsenal. Au risque de relancer un autre débat futile, on se risquerait presque à parler de miracle, tant les Monégasques ont géré leur avance de la pire des manières, mardi soir. Et puis, un club à la fiscalité avantageuse géré par un mécène russe qui a amassé ses milliards en produisant de l'engrais de potasse mérite-t-il que l'on s'enflamme pour lui?

 

Bon, maintenant que l'on a évacué les questions qui fâchent, passons au jeu.

 

 

La nalyse : le Rocher a eu de la moule

Julien Momont - Leonardo Jardim avait vu juste lorsqu'il avait prédit “le match le plus compliqué [pour l'ASM] cette saison”. Car Monaco a été autant hors du coup au retour qu'il avait été brillant à l'aller. On peut y voir la conséquence de l'inexpérience monégasque, de la crispation psychologique ou d'un adversaire bien meilleur, et la vérité se situe certainement dans l'amalgame de tous ces facteurs. Le fait est que le club du Rocher a été bousculé et transpercé comme jamais depuis son passage à une approche plus conservatrice, à la fin de l'été dernier. Il a d'ailleurs encaissé autant de buts (0-2) dans ce match que lors de ses sept précédents en Ligue des champions. 

 

Pourtant, le premier quart d'heure avait fait naître les espoirs de voir un Monaco pro-actif et désireux de ne pas se laisser dicter son destin, avec notamment un pressing haut et agressif sur les trois créateurs londoniens, Mesut Özil, Santi Cazorla et Alexis Sanchez. On avait même flairé la faiblesse défensive d'Arsenal sur son flanc droit, Héctor Bellerin ayant beaucoup de mal à contenir le duo Anthony Martial-Layvin Kurzawa. Mais ces bonnes intentions ont vite laissé place à une autre priorité: défendre en bloc dans son camp.
 

 


 

 

À ce petit jeu, la mobilité des Gunners, couplée à leur intelligence de déplacement et leur qualité technique, leur a permis petit à petit d'ouvrir des brèches. Le plus souvent, la déstabilisation venait d'un décrochage d'Özil, tandis que Geoffrey Kondogbia et Jérémy Toulalan ne savaient plus où donner de la tête. Le premier but, signé Olivier Giroud, est d'ailleurs issu d'une montée hésitante de Kondogbia vers Cazorla, d'un Toulalan pas concerné et d'une sortie en retard d'Abdennour sur Welbeck pour compenser.

 

À trop vouloir gérer, ou par crainte d'une remontée, Monaco a fini par en oublier de jouer. Il y a pourtant eu du mieux à l'entame de la seconde période, dans le sillage de la montée en puissance de Toulalan à la récupération, qui a offert de meilleurs ballons à exploiter en attaques rapides. La pression désordonnée d'Arsenal se heurtait en outre à la baraka de Danijel Subasic. Monaco serrait les dents – pour ne pas dire autre chose – et nous aussi.
 

 


 

 

Mais si la jeunesse et l'inexpérience sont parfois des échappatoires faciles pour entraîneur en quête d'excuses toutes faites, difficile de ne pas y voir la cause de la naïveté monégasque, illustrée par la boulette de Kurzawa dont a profité Aaron Ramsey et les pertes de balle toujours plus précoces à mesure que le temps passait. On a même vu l'ombre de David Ginola dans le coup franc rapidement joué par Bernardo Silva dans le temps aditionnel, vers un Yannick Ferreira-Carrasco hors-jeu.

 

Mais Arsenal ne serait pas Arsenal si les Gunners savaient concrétiser leurs remontées fantastiques en Ligue des champions. À défaut d'être en contrôle, au moins les Monégasques, toujours plus acculés, n'ont-ils rien lâché dans une fin de match irrespirable. C'est ce que l'on retiendra, le temps de savourer la qualification d'un deuxième club français pour les quarts de finale. Leonardo Jardim aura tout le temps d'insister sur le reste en préparant le prochain tour.

 

 

Les observations en vrac

En fait, Olivier Giroud avait juste besoin d'un bon ballon en pleine poire pour trouver le cadre contre Monaco.

 

On ne sait pas qui est ce Jean Moutinio dont Christophe Josse a répété le nom tout au long de la soirée, mais il a l'air fort.

 

Avec sa boulette en mode "sabordage", Layvin Kurzawa est fin prêt pour un transfert à Arsenal.

 

Se qualifier contre Arsenal en perdant 2-0 à domicile. En fait, le "Bayern du sud", c'est pas l'OM, c'est Monaco.

 

Exclu: c’est en essayant de débrancher Christophe Josse que beIN a fait sauter son player multi-écrans.

 

 

 

Vu du forum

=>> animasana – 20h58
Faites gaffe quand même, il y a toute une bande qui a pénétré dans le stade pour y faire du bruit.

 

=>> Freddy – 21h58
Il tient pas debout, Sanchez. Tsoin Tsoin.

 

=>> animasana – 22h21
Kurzawa, toujours présent dans les grands moments du foot français.

 

=>> Didier Feco – 22h28
Qu'attend Deschamps pour faire rentrer Doudou Cissé?

 

=>> dugamaniac – 22h36
Pire coup franc depuis 1993.

 

=>> Ba Zenga – 22h39
Y a pas que Monaco qui m'a fait flipper ce soir. La tête de Bono aussi.

 

 

 

Les titres auxquels vous avez échappé

Wenger Games
Un silence monacal
Monaco sans panache
Marcher sur des Özil
Quand Kurzawa tout va pas
Tant qu'il y a Layvin, il y a de l'espoir

 

Réactions

  • Jean-Manuel Tétris(te) le 18/03/2015 à 07h36
    Quand Bein a fait un plan serré sur Bono, je me suis dit "Tiens, qu'est-ce qu'il fait là Robin Williams". Ah, ben, non en fait...

  • Tonton Danijel le 18/03/2015 à 09h55
    "le Rocher a eu de la moule"

    Rien que pour ça, il fallait cette chronique.

  • Carlos Alberto Riera Pas le 18/03/2015 à 14h02
    Incroyable le nombre de jeux de mots qu'on peut faire sur Monaco. Je demande pourquoi on ne les avaient pas lu avant ? Ahh peut être parceque qu'avant c'était pas "in" de parler de Monaco tout simplement.

  • Metzallica le 18/03/2015 à 15h18
    Pour le titre je comprends une vanne sur Yves Rocher mais je ne comprends pas en quoi c'est drôle.
    Quelqu'un pour m'expliquer?

  • Yohan Cowboy le 18/03/2015 à 15h33
    C'est pas spécialement drôle, mais ils étaient ivres de bonheur, quoi.

  • Ba Zenga le 18/03/2015 à 15h41
    J'adore le jeu de mots de ce titre.

  • José-Mickaël le 18/03/2015 à 19h45
    Metzallica
    aujourd'hui à 15h18
    > Pour le titre je comprends une vanne sur Yves Rocher mais je ne comprends pas en quoi c'est drôle.

    Quand j'ai lu le titre, j'ai trouvé ça drôle (Monaco Ivre Rocher = Monaco Yves Rocher), mais je ne sais pas ce qui m'a fait rire. D'ailleurs j'ai fait une rapide recherche Google pour savoir si Yves Rocher avait un rapport avec Monaco (histoire que le jeu de mot ait du sens), mais non. Et pourtant ça m'a bien fait rire. Je ne saurais donc l'expliquer. Le pire, c'est que "le Rocher a eu de la moule" que cite Tonton est clairement meilleur, et pourtant il ne me fait pas autant rire. Ah, les mystères de l'humour ! (C'est pas ça l'expression ?)

    À part ça, je n'ai aucun commentaire à faire faute d'avoir vu le match, mais j'imagine la folie qu'il y a dû avoir dans les rues de Monte-Carlo : les rolls qui klaxonnent, les millionnaires nouveaux riches côtoyant les grandes familles de rentiers bras dessus, bras dessous, le prince sirotant un Dom Pérignon à la bouteille comme un simple ouvrier, sans parler des trente-deux supporteurs recensés éructant de joie en retirant leurs cravates sans se soucier du qu'en-dira-t-on...




  • osvaldo piazzolla le 18/03/2015 à 19h47
    Ce match est le match rêvé pour enfin débarrasser la nalyse tactique de la téléologie, c'est à dire de devoir forcément expliquer les subtilités tactiques d'une partie par son résultat, qui plombe 90% des explications tactiques et qui ridiculise les experts de la planète entière.

La revue des Cahiers du football