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Dans les cartons des Dé-Managers : #39

Le record de Messi bien sûr, mais aussi le derby milanais, Arrigo Sacchi et Carlo Ancelotti, du pressing, Xabi Alonso, El Cholo Simeone, Alexandre Lacazette et tous les autres...

Auteur : Les Dé-Managers le 25 Nov 2014

 

 

Changements de dispositifs ou de joueurs, batailles philosophiques et stratégiques, échecs et réussites… Chaque semaine, les quatre Dé-Managers proposent leurs billets d’humeur.


* * *

 

Messi : le record qui cache la forêt ?

Julien Momont (@JulienMomont) – La marque est effacée, on peut passer à autre chose. Après trois matches à tourner en rond, Lionel Messi est finalement devenu, grâce à un triplé, le meilleur buteur de l’histoire de la Liga face à Séville, samedi. Le club andalou était l’adversaire idoine, celui qui réussit désormais le mieux à la Pulga (dix-huit buts en dix-sept confrontations). Une victime plutôt consentante, aussi (lire par ailleurs), dans un match qui n’estompera pas les inquiétudes sur un déclin potentiel du quadruple Ballon d’Or.
 

 


 


Tirer une telle conclusion après qu’il a retrouvé les filets, à trois reprises qui plus est, peut sembler paradoxal. Mais, alors que les statistiques s’imposent toujours un peu plus comme l’étalon principal de l’analyse footballistique, l’impression dégagée par l’Argentin dans le jeu, ce week-end au Camp Nou comme depuis plusieurs semaines, est troublante. On a envie de se raccrocher à ses trois coups d’éclat, ce coup franc dans la lucarne, ce contre bien mené, cette combinaison efficace avec Neymar – au coeur d’une défense rendue passive par le score. Le problème, c’est qu’il n’y a pas eu grand-chose d’autre. Cela suffit en Liga, beaucoup moins dans les grands rendez-vous.


Messi ne dégage plus cette sensation de survoler un match et ses adversaires. Ses accélérations font moins de différences. Il a toujours son coup d’œil et sa technique rares, bien sûr. Mais il est moins déstabilisateur. Moins impliqué, aussi. Samedi soir, après son ouverture du score à la 21e minute, il a permuté avec Luis Suarez et glissé côté droit. On ne l’a dès lors plus trop vu pendant les cinquantes minutes suivantes, hormis sur une intervention défensive devant sa surface.


Le Barça apprend à construire sans Messi, et c’est laborieux. Avec lui, c’est inégal. L’entente avec Luis Suarez est encore très largement embryonnaire: oublis, incompréhensions techniques, mauvais timing. Cela fonctionne mieux avec Neymar. Mais les Blaugranas se reposent désormais bien plus sur des fulgurances individuelles que sur des accélérations collectives pour faire la différence.


Lionel Messi est évidemment encore loin d’être un joueur quelconque. Mais on commence à se demander si, parfois, dans certaines circonstances, son équipe ne pourrait pas être meilleure sans lui.
 

 

 

Un derby della Madonnina sans sire

Raphaël Cosmidis (@rcosmidis) – En 2011, Andrea Pirlo quittait l’AC Milan par la petite porte. Deux ans plus tard, Wesley Sneijder en faisait de même avec celle de l’Inter pour rejoindre la lointaine Turquie. Dehors les beaux, vous coûtez trop cher. En Lombardie, l’heure est à l’économie. Les deux clubs ont réduit leurs dépenses ces dernières années, comme l’indique l’excellent blog Swiss Ramble. Résultat, c’est Fernando Torres, un attaquant dont personne ne voulait, qui remplit par défaut la case paillette de ce choc d’ex-titans. Un choc qu’Adil Rami a disputé au poste de latéral droit, parce que l’AC Milan est devenu complètement fou.
 

 


 


Ce qui n’a pas empêché le Français d’être plutôt bon, et le match de délivrer quelques bonnes séquences. Le jeu de possession de Roberto Mancini face au pragmatisme de Pippo Inzaghi ; El-Shaarawy face à Kovacic ; il y avait bien des motifs d’espoirs dimanche soir. Si le Croate, placé sur l’aile gauche, était trop loin du but, devant conduire le ballon quinze mètres à chaque prise de balle avant d’entrevoir la cage, l’Italien convient parfaitement au jeu de contre de son coach. L’ouverture du score de Jérémy Ménez doit beaucoup à la finesse du Français, mais le reste vient de l’excellent travail de son partenaire, qui a fait le bon choix à plusieurs reprises en quelques secondes. La réussite d’une transition est souvent là.


La rencontre aurait pu être plus animée avec un brin de réalisme, mais la barre transversale d’El-Shaarawy, joliment servi par Bonaventura, a répondu à l’échec d’Icardi face à Diego Lopez. L’attaquant de l’Inter avait été bien aidé par une passe complètement ratée de Sulley Muntari, joueur capable d’enchaîner les changements d’aile parfaits de son pied gauche avant de mettre en sang Dodo sur un contact légèrement trop brutal. Le Ghanéen a toujours été un footballeur étrange, renfermant une version pleine de finesse et une autre bien plus violente. Un peu comme ce derby della Madonnina, au final un peu fade.
 

 

 

On a aimé


Le deux-centième but en Serie A d’Antonio Di Natale, pour sa quatre-centième apparition. Le championnat italien peine certes à rivaliser avec les mastodontes espagnols et anglais, mais il permet de continuer à s’enthousiasmer pour des icônes romantiques, comme Di Natale à l’Udinese ou Francesco Totti à la Roma.


Le cliché du “bon 0-0” est peut-être un peu trop utilisé, mais Nantes-Saint-Étienne entre dans cette catégorie, avec deux équipes portées vers l’avant qui ont mis une belle intensité, dimanche après-midi. Entre la solidité de la défense canarie – la meilleure de Ligue 1 avec neuf buts encaissés – et les problèmes d’efficacité offensive des deux côtés (treize buts chacun), difficile d’espérer un orgie de buts. Mais le football ne se résume pas à l’encombrement du tableau d’affichage...


L’énergie d’Alexis Sanchez, follement supérieur au reste de son équipe. Le Chilien se balade en Premier League, mais cela ne suffit pas à faire d’Arsenal un candidat au titre. Il se démène pourtant, multipliant chevauchées et bonnes idées. L’ancien Barcelonais réussit trois dribbles par match, dix-neuvième meilleure marque parmi les cinq grands championnats européens, et ajoute 2,8 “key passes” par rencontre, la onzième meilleure performance européenne. Autant dire que les Gunners ont trouvé leur patron.


L’ouragan Yannick Bolasie, qui aime décidément briller face à Liverpool (3-1). L’international congolais a été intenable à Selhurst Park, tout en dribbles et en percussion, pour une nouvelle désillusion rouge contre les Eagles. Certains bons joueurs passent au travers de l’ère statistique (généralement parce qu’ils manquent d’efficacité). Nicolas Maurice-Belay est un autre exemple.


 

 

On n'a pas aimé

 

L’incapacité du FC Séville à être dangereux au Camp Nou, face au Barça (5-1). Le club andalou n’a cadré aucun tir, marquant sur un centre dévié par Jordi Alba. Il y avait pourtant des espaces à exploiter, dans le dos de la défense catalane ou dans les couloirs. Mais les hommes d’Unai Emery ont souvent défendu trop bas, compliquant dès lors leurs remontées de balle. Ils pouvaient passer devant le Barça en cas de victoire, mais ils ont encore un palier à franchir.


La nouvelle défaite de Parme à domicile contre Empoli (0-2). Toujours aussi friable défensivement (trente buts encaissés, pire total d’Europe), le club parmesan n’a gagné que deux fois en douze rencontres et semble promis à une nouvelle relégation en Serie B. À moins qu’un énième réveil d’Antonio Cassano...


Le match Bastia-Lyon (0-0), et notamment le niveau technique affiché. Beaucoup de déchet, que d’aucuns attribueront à l’engagement physique global des vingt-deux acteurs – parfois à la limite côté corse – ou à la qualité de la pelouse de Furiani, en amélioration toutefois par rapport au début de saison. Au moins le Sporting a-t-il retrouvé, avec son entraîneur intérimaire Ghislain Printant, ses valeurs de combat et d’engagement.


Le mismatch Rami-Kovacic lors du derby della Madonnina (1-1). Bon, Adil a sans doute apprécié cet avantage de taille, mais Roberto Mancini aurait pu réagir un peu plus vite. Le Croate, suivi par le Français lorsqu’il avait le ballon et mangé lorsqu’il fallait défendre, s’en est sorti techniquement, mais n’a jamais pu influencer le match. Triste, alors qu’il est un des rares joueurs avec de la personnalité dans cet Inter.


Le coaching de Brendan Rodgers contre Crystal Palace, une fois de plus incompréhensible. La sortie de Joe Allen, alors meilleur milieu de terrain de son équipe, a complètement déséquilibré Liverpool. Les Reds ont concédé les trois buts en l’absence du Gallois. En effet, sur le premier, l’ancien de Swansea était sur la touche, en train de se faire panser par le staff médical...

 

 

 

Les infographies de la semaine

 

Le gegenpressing (contre-pressing) entre peu à peu dans le vocabulaire footballistique. Les analystes tentent désormais de le quantifier statistiquement, en fonction de la hauteur de la ligne défensive et de l’intensité du pressing notamment. (Comme d'habitude, cliquez pour tout bien voir). Également au programme cette semaine, une superbe dataviz sur les 253 buts de Lionel Messi en Liga.

 

 

 

 

Les déclas


Chaque équipe doit pouvoir évoluer dans trois systèmes. Il faut s’adapter à chaque match, en fonction des circonstances. Ce n’est pas une question de loyauté envers une identité. Non, non, non. Il s’agit de connaître ses forces et montrer à ses joueurs ce qu’il faut faire à chaque match pour se préparer de la bonne manière. À Liverpool, on avait un plan pour chaque équipe. Chaque match est totalement différent."

Xabi Alonso, dans une discussion passionnante avec Jamie Carragher, son ancien coéquipier à Liverpool.


"Quand les gens disent que je ne peux pas jouer en 3-4-3, 4-3-3 ou 4-2-3-1, je pense que c’est un mensonge. Un joueur, quand il veut et qu’il y a des gens au-dessus de lui qui l’amènent à être confiant en ce qu’il fait, pourra évoluer dans n’importe quel système."

Extrait du livre de Diego Simeone, Partido A Partido (“Match après match”), sorti en Espagne le mois dernier.


"Un jour, alors que nous étions en route pour aller jouer un match, la radio du bus a annoncé un but de Diego Costa [alors prêté] pour le Rayo Vallecano. Toute l’équipe a célébré comme s’il venait de marquer pour nous. Cela m’a interpellé car ce n’est pas une chose normale en football. C’était étrange de voir autant de monde célébrer le but d’un ancien partenaire de la sorte."

El Cholo toujours, au sujet de celui qui fait désormais le bonheur de Chelsea.

 

 

 

 

La vidéo de la semaine

 

 

On vous prévient: la musique va diviser. Mais passez au-delà (ou coupez le son) et vous aurez l’occasion d’observer la progression d’Alexandre Lacazette, tout au long de ses cinquante buts pour l’Olympique lyonnais. Ce jeune a quelque chose, incontestablement…

 

 

 

 

Le débat


Dans une interview accordée au journal La Repubblica lundi, Carlo Ancelotti rejoignait Antonio Conte sur la “paresse” des jeunes joueurs italiens. “Je crains que ce ne soit vrai”, concède l’entraîneur du Real Madrid. De quoi mettre fin au caractère franco-français du débat sur cette génération qui manquerait de respect. Et si les vieux étaient comme tous les autres vieux à toutes les époques de l’humanité: aveuglés par la nostalgie?

 

 

 

 

L'anecdote


À quelques semaines de Noël, on n’a pas pu résister, et on a acheté PES 2015. Pourquoi revenir à la production de Konami, larguée par FIFA depuis 2009? Parce qu’elle a refait son retard! Bon, il manque toujours pas mal de licences, ce qui est un tout petit peu irritant en 2014, mais manette en main, cet opus est rafraichissant. En partie parce qu’il n’a pas oublié les tacticiens de canapé. Désormais, PES offre la possibilité de changer de système selon la phase de jeu (possession / sans ballon, pensez au 4-3-3 / 4-4-2 du Real Madrid), ou de passer d’un système à un autre en cours de match en appuyant simplement sur une flèche. Très utile lorsqu’on tombe sur une Juventus à deux attaquants axiaux. Il faut alors prévoir des défenseurs polyvalents. Un conseil: Mapou Yanga-Mbiwa.

 

 

 

 

Le bonus Arrigo


Arrigo Sacchi s’est longuement entretenu avec AS. Il parle de Carlo Ancelotti, du Real Madrid, et de l’évolution du football. Alors on a décidé de traduire ses leçons. Une interview qui fait suite à celle donnée par Carlo Ancelotti il y a quelques jours, également traduite sur le blog.

 

 

 

 

La revue de presse anglophone

 

Ça se passe comme ça, un entraînement avec Marcelo Bielsa.


Xabi Alonso était décidément bavard, ces derniers jours. Ici, une interview dans laquelle il évoque le travail de Pep Guardiola au Bayern.


Le renard des surfaces, espèce en danger du football moderne.


Analyse tactique détaillée des problèmes d’Arsenal et d’Arsène Wenger depuis plusieurs saisons.


Roberto Mancini est de retour à la tête de l’Inter. So Foot l’avait interviewé, il y a quelques mois, sur ses principes de jeu.


Belle analyse du renouveau lyonnais grâce à un meilleur équilibre tactique.


Interview d’Arrigo Sacchi pour AS, où il aborde notamment la domination du Real Madrid en ce début de saison.


Carlo Ancelotti a lui aussi parlé à AS, et comme d’habitude, le technicien est passionnant.


Ancelotti devra d’ailleurs faire pendant trois mois sans son milieu croate Luka Modric. Analyse des possibilités tactiques du Real.


Bojan Krkic a été étouffé par la pression au Barça. Il respire enfin en Premier League.


Le Chili et l’Uruguay se sont affrontés en match amical pendant la trêve internationale. Les deux sélections incarnent deux philosophies différentes au sein du football sud-américain.


Le jeune et créatif Davy Klaassen continue de progresser au sein du milieu de terrain de l’Ajax. Johan Cruyff l’a même comparé à Xavi et Toni Kroos.


Interview de Leandro Ulloa, journaliste auteur du documentaire Roman x Roman, sur la carrière de Juan Roman Riquelme à Boca Juniors.


 

  

Réactions

  • Sens de la dérision le 25/11/2014 à 09h49
    Tiens j'avais oublié Adil Rami.

    Sinon j'ai voulu aller voir sur Wikipedia où en était Cristiano Ronaldo en terme de nombre de buts en Liga. Il est 9ème mais surtout culmine à 1,12 buts par match. 1,12 ! (Léomessi en est à 0,88 et Raul à 0,41).

  • leo le 25/11/2014 à 10h11
    Comme d'hab, merci pour le papier et, surtout, pour les liens.

    La métrique de mesure du pressing est très intéressante mais elle est, à mon sens, à pondérer par le style et la qualité des adversaires rencontrés (un peu comme les stats ajustées en fonction de l'adversaire ou des stades au baseball). Si une équipe ne rencontre que des adversaires n'essayant pas de construire et jouant en transitions très rapides, sa moyenne de passes adverses avant récupération sera tirée vers le bas. Mais on retombe toujours sur le faible échantillon de matchs de football...

    Sinon, une question (de pinaillage ? ouais) pour Raphael Cosmidis : dans la traduction de l'interview d'Ancelotti, pourquoi avoir choisi de traduire "mediocampo" et "centro del campo" par "coeur du jeu" ?

  • Zidanopoulos le 25/11/2014 à 11h13
    Bonne question Leo, je ne sais pas moi-même. Dans mon élan sans doute. Je vais corriger ça, merci.

  • Josip R.O.G. le 25/11/2014 à 11h52
    Il faut être abonné à sud-ouest pour accéder au lien sur San Marcelo..

  • Yohan Cowboy le 25/11/2014 à 12h00
    En effet, Josip. Après quelques tests, je pense que le lien est libre quand on y accède depuis Twitter, mais réservé aux abonnés pour le reste.

    Si tu es adepte du réseau au petit oiseau bleu, tu peux retrouver le lien en cinquième position dans les favoris de Raphaël Cosmidis.

  • et alors le 25/11/2014 à 12h10
    Plusieurs remarques, parce que vous pointez des sujets intéressants :

    - Vous insistez sur le lien entre Sacchi et Ancelotti. C'est évidemment une influence importante, mais Ancelotti a aussi souligné souvent ce qu'il doit à Nils Liedholm. Le "Baron" l'a entraîné cinq saisons à la Roma et l'a véritablement façonné, ce qui a permis à Sacchi de récupérer le joueur mûr et intelligent qu'il décrit. Liedholm est aussi connu pour avoir imposé la défense en zone, et peut être crédité de l'invention du regista avec Paulo Roberto Falcão. Après le Scudetto 83 et la finale de C1 84, il rejoint d'ailleurs Milan où il sera le prédécesseur de Sacchi.

    - Sur le derby milanais, j'en parlais sur le fil calcio. Je ne suis pas d'accord sur le terme "fade", parce que si les bonnes séquences de jeu ont manqué de continuité, c'est un match qui a aussi été étonnamment débridé pour l'affiche, avec des absences, des passages un peu fou-fous, et des choix surprenants qui se sont révélés intéressants - surtout côté Milan, avec Rami bien sûr, mais aussi la paire Essien-Muntari. Inzaghi a des moyens limités, mais il continue à faire du bon boulot, on peut ajouter Bonaventura à El Shaarawy et Ménez dans les joueurs qui en profitent.

    - A propos du déclin des renards de surface, un symbole en est aussi Pazzini, qui reste vissé sur le banc. Pourtant, il a un entraîneur qui connaît bien le poste et pas d'avant-centre indiscutable dans l'équipe. Mais au moins Torres se rend utile dans le jeu, ou bien Inzaghi se passe carrément de 9.

    Dans le même ordre d'idées, j'apprécie l'évolution de Destro, qui est en train de comprendre que ses stats de buteur ne lui assurent pas une place de titulaire, et qui développe un registre de point d'appui physique complémentaire du jeu romaniste. Son match à Bergame, même sans but, a été très intéressant dans ce sens.

    - Enfin, sur Parme. Le pire est que Cassano fait vraiment tout ce qu'il peut pour tenir l'équipe à bout de bras. Mais au-delà de la baisse de performances de la défense (avec Paletta à pic), c'est au milieu que Donadoni a perdu l'assise de sa belle équipe de la saison passée. Des briscards comme Gargano, Marchionni et Parolo sont partis, et c'est tout un équilibre qui a volé en éclats.

  • Josip R.O.G. le 25/11/2014 à 12h15
    Yohan Cowboy
    aujourd'hui à 12h00

    Obrigado

  • osvaldo piazzolla le 27/11/2014 à 02h39
    ya toujours plein de choses super dans ces cartons. Pour le graphe sur le gegenpressing, la définition des métriques est telle que ce qui est décrit est plutôt le pressing en général. A ce sujet, en plus du post de blog informatif, les commentaires sont aussi très intéressants, en particulier dans cette précision sur le gegen.

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