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Cinq prédictions pour Monaco-Benfica

Voyance – Pas besoin de regarder le troisième match de Ligue des champions des Monégasques, on sait déjà comment cela va se passer. 

Auteur : Julien Momont le 22 Oct 2014

 

 

La transformation fulgurante de l'AS Monaco de rival numéro un du Paris Saint-Germain à équipe presque banale de Ligue 1 suffit à rappeler l'imprévisibilité et la rapidité des changements de situation dans le football. Dès lors, s'aventurer dans un exercice de prédictions expose immanquablement à de nombreuses erreurs. Prenons le risque.

 

 

 

 

Layvin Kurzawa ne chambrera personne

A priori, celle-là est facile. Le défenseur monégasque en a pris plein la figure depuis sa provocation et le retour du boomerang en Suède, avec les Espoirs. Tout le monde a bien ri, tout le monde a pu donner son avis, de Raymond Domenech à... à peu près tous les entraîneurs de Ligue 1. Et il est désormais bien temps de tourner la page.

 

Après cette erreur de jeunesse, Layvin Kurzawa mérite que l'on se concentre de nouveau sur ses qualités footballistiques. Revenir aux bases, à ses débordements tranchants et ses dribbles chaloupés, comme contre l'ETG samedi soir (cinq dribbles, deux occasions créées). Mais aussi effacer cette fébrilité défensive qui le suit depuis la Suède. Car en face, ce mercredi soir, ce ne sera pas John Guidetti, devenu son Némésis, mais le feu follet Salvio (quatre buts, une passe décisive cette saison), ailier droit mobile du 4-2-3-1 benfiquiste. Dans la capacité de Kurzawa à dominer ce duel réside une partie du résultat de Monaco.

 

 

Les commentateurs voudront nous faire découvrir Nicolas Gaitan

Nicolas Gaitan a vingt-six ans, il est international argentin (snobé par Alejandro Sabella pour le Mondial mais rappelé par Tata Martino) et l'un des milieux offensifs les plus raffinés d'Europe depuis plusieurs saisons déjà. Mais Nicolas Gaitan a un problème: il joue au Portugal. Alors on l'oublie pendant de longs mois d'hibernation médiatique, avant de le voir refleurir au printemps lorsque Benfica figure, une fois de plus, dans le dernier carré d'une coupe d'Europe (trois fois de suite en Ligue Europa).

 

 

 

La grâce du calendrier européen lui offre, comme l'an passé, une mise en lumière automnale. Et nous donne l'occasion d'admirer la douceur de son pied gauche sans devoir farfouiller les tréfonds des Internets, où un concours de la pire musique pour accompagner une vidéo de highlights bat son plein. Oui, on est amoureux de ce petit gabarit insaisissable, terriblement sous-estimé et tellement méconnu que les commentateurs se sentent presque systématiquement obligés de nous refaire sa présentation.

 

Cette saison encore, Gaitan est la clé de voûte offensive et l'âme créatrice (un but, six passes décisives) d'un Benfica leader invaincu de Liga Sagres. Alors on s'installe tranquillement dans son canapé – ou face à son stream illégal, mais chut –, et on se régale.

 

 

Joao Moutinho sera transparent

Si jamais ce Monaco-Benfica tourne à la purge – mais enfin, pourquoi donc? Monaco est 30e sur 32 au nombre de tirs par match (6,5) en C1, et Benfica 21e avec 11,5 –, on vous propose un petit jeu: où est Moutinho? Il paraît qu'il est souvent proche du ballon, qu'il effectue un peu plus de cinquante passes par match depuis le début de la saison, mais il faut le lire pour le croire.

 

Certes, parfois, il lui vient l'idée de marquer, comme contre Leverkusen et contre l'ETG (sur penalty). Mais non, vraiment, on ne reconnaît pas le génial passeur du FC Porto, dont l'influence sur le jeu offensif de son équipe est complètement imperceptible. La moitié de sa contribution statistique sur le Rocher (trois buts, sept passes décisives) est d'ailleurs issue de phases arrêtées. Ça a l'air de convenir à Leonardo Jardim, qui lui a fait disputer l'intégralité des matchs de l'ASM depuis le début de la saison. Ses défenseurs vantent son travail de l'ombre et son rôle dans l'avant-dernière passe. C'est parfait pour notre petit jeu du soir. Attention, quand même, à ne pas sous-estimer ce que Moutinho est capable de faire lorsqu’il exploite toutes ses qualités.

 

 

Luisao marquera sur coup de pied arrêté

Chaque saison, il y a des intangibles. Cristiano Ronaldo bat des records statistiques, le football français vilipende la qualité de son arbitrage, Pep Guardiola invente un nouveau système de jeu, la défense de Tottenham nous fait de la peine, un club de Glasgow est champion d'Écosse (oui, même cette saison où c'est pas la joie) et l'équipe de France Espoirs manque le championnat d'Europe – bon, ça, c'est tous les deux ans.

 

Et puis, chaque année, Luisao marque ses quatre ou cinq buts sur coups de pied arrêtés, au point d'en totaliser trente-neuf. Comme ce n'est pas encore arrivé cette saison, on n'a donc jamais été aussi près de voir le défenseur central brésilien s'élever au-dessus de la meute, écraser son crâne chauve sur le cuir et le catapulter dans les buts. Surtout que la moitié des onze buts encaissés par l'AS Monaco cette saison est issue de phases arrêtées. Vous êtes prévenus.

 

 

Jorge Jesus fera peur à tout le monde

Dans le sillage de Jose Mourinho, la nouvelle génération d'entraîneurs portugais est une succession de beaux gosses trentenaires en costard tiré à quatre épingles – pas de bol, Monaco a récupéré le seul qui perd ses cheveux. Mais en vieux de la vieille, Jorge Jesus reste, lui, fidèle à sa touffe blonde d'un autre temps et à sa grande parka, logo sur le cœur. Ses gesticulations sur le banc de touche peuvent parfois effrayer. D'ailleurs, Tim Sherwood – mais non, vous ne pouvez pas l'avoir déjà oublié! L'ancien charismatique entraîneur de Tottenham! – a jugé que Jesus manquait de classe, no offense. Bon, c'était après ça.

 

Alors ne vous inquiétez pas si vous voyez l'entraîneur du Benfica bondir dans tous les sens – il aura de l'espace à Louis-II –, gesticuler bizarrement ou faire les gros yeux, c'est normal. Il est comme ça, Jorge, humain, entier, passionné. Il donne son corps pour défendre ses supporters. Et puis, il gagne. La jeune garde n'a qu'à bien se tenir.

 

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