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Le Karim était presque parfait

Les Bleus se sont fait marcher dessus par les Honduriens au sens propre, mais au figuré c'est l'inverse qui est vrai. La nalyseLes observationsLes garsVu du forum.  

le 16 Juin 2014

 


Après quatre phases finales consécutives entamées par des matches nuls majoritairement encalminés dans la touffeur des étés de football, on a évidemment envie de considérer cette nette victoire comme de bon augure. Même si elle ne s'est décidée – presque définitivement – qu'en toute fin de première période avec un penalty assorti d'une expulsion, il est rassurant de voir que les Bleus ont converti leur supériorité avec aisance, réchappant même sans trop de dommages à quelques travers de jeunesse (comme cette nervosité très inutile).
 

Avant d'affronter la Suisse, plus gros morceau présumé de ce groupe, ils ont montré leurs forces autant que leur marge de progression. Avec une vingtaine de tirs, deux barres touchées et trois buts, l'équipe de France reste sur l'élan offensif impulsé par son barrage, et son passage aux choses sérieuses ne lui a pas fait perdre son fil collectif. Ne pas avoir déjà le dos au mur offre à son sélectionneur plus de marges de manœuvre pour gérer son effectif, ses options tactiques et son discours. La Coupe du monde a bel et bien commencé. Très bien, même.
 

 


 

 

La nalyse : dominer c'est gagner


On les annonçait accrocheurs et souvent à la limite, les Honduriens n’ont pas fait grand-chose pour tordre le coup aux prévisions – qui pouvaient s’apparenter à un cliché tant elles étaient rabâchées ces derniers jours. Les Bleus ont pu s’en rendre compte dès l’entame d’un match, qu’ils ont attaqué timidement. Mais la H a aussi, tant qu’elle a été à égalité numérique, posé des problèmes tactiques que les Tricolores ont tardé à résoudre.


Car le bloc défensif hondurien, bas et compact, a d’abord isolé le trio offensif français, aspiré vers l’axe. Les Bleus, notamment grâce à l’activité de Blaise Matuidi et Paul Pogba, ont trouvé des ouvertures dans les couloirs, mais souvent manqué de réussite – ou de précision, c’est selon – sur leurs centres, intelligemment distillés au sol en l’absence d’Olivier Giroud. Jusqu’à l’éclair de Yohan Cabaye sur le deuxième but, qui restera dans l’histoire pour sa validation technologique. Le jeu long de la sentinelle tricolore a d’ailleurs permis d’exploiter l’une des failles de la charnière centrale hondurienne, lourde et vulnérable dans son dos.

 

 


Les Bleus ont dominé au milieu, à l’image d’un Pogba souverain lorsqu’il se concentre sur le jeu, enchaîné plusieurs combinaisons séduisantes, souvent à l’initiative du remuant Antoine Griezmann, et efficacement géré la rencontre, sans s’affoler lorsque l’ouverture du score leur a été deux fois refusée par la barre transversale de Noel Valladares. Mais la faiblesse générale du Honduras, à classer parmi les moins bonnes équipes observées depuis le début du Mondial, ainsi qu’une deuxième période entièrement disputée à onze contre dix, incitent à la modération et à ne pas omettre les rares approximations défensives, de Mamadou Sakho notamment, heureusement sans conséquence. Certains replacements tardifs de Griezmann et Valbuena dans leur couloir auraient également été plus préjudiciables face à un adversaire d’un calibre supérieur.


Mais on préfère retenir les sourires spontanés et la joie collective au coup de sifflet final, qui donnent envie de croire aux discours à base de "groupe qui vit bien". Les Bleus ont réussi leur entrée dans la compétition, et après tout, c’est suffisamment rare ces derniers temps pour ne pas être banalisé. (Julien Momont)

 

 

 

Les observations en vrac


France-Sénégal 2002
a été cité à douze reprises en première mi-temps sur le forum des Cahiers.


On joue mieux sans Ribéry et sans la Marseillaise ?
 

Christian Jeanpierre a livré son premier "corner intéressant" de la Coupe du monde à la 37e minute.
 

On n'aurait pas cru que Deschamps avait sélectionné Mavuba pour le faire jouer.


À s'emboîter dans leurs adversaires avec autant de conviction, les Honduriens doivent être forts à Tetris.
 

On a quand même un peu de mal à s'habituer à toutes ces victoires tranquilles.
 

Valbuena n’a pas besoin de passer d’IRM pour évaluer ses blessures: un ralenti suffit.

 

 

 

 

 

Les gars


Une bonne intervention aérienne sur coup franc (45e+1) et un tir capté sans difficulté sur la seule occasion nette du Honduras (68e): Lloris a vécu une entrée en matière presque trop tranquille.


Des latéraux à la fête

Vite averti pour une vilaine faute tactique (8e), Évra a livré un match sans ses fantaisies habituelles, mais avec sa traditionnelle contribution offensive. Ses centres trouvent deux fois Griezmann (23e et 89e) – avec lequel il s'est plutôt bien entendu – et Matuidi en retrait (90e+2). Il s'est même retrouvé en position d'avant-centre, pour s'y faire découper par un défenseur probablement vexé.
 

L'importante activité de Debuchy, disponible et percutant, a significativement contribué à mettre le Honduras sur la brèche. Sans être décisif, il est sur le coup du 3-0 en reprenant le coup franc en retrait de Valbuena.


Ayant vu fort peu d'attaquants adverses, Varane et Sakho ont géré les affaires courantes en relançant avec application. Le premier a pris quelque risque dans sa surface (85e), sans conséquence, le second a été l'auteur d'un tacle fort bienvenu pour couper une action hondurienne (34e) – qui fait oublier quelques moments de flottement.

 

Yoann Cabaye


 

Cabaye décisif

Cabaye a la faculté d'être souvent là où on a besoin de lui, en phase aussi bien offensive que défensive. Illustration parfaite avec cette interception et ce service pour Benzema sur le deuxième but – après avoir été l'auteur de la passe "décisive" pour Pogba sur l'ouverture du score. Il mouille le tablier, dommage qu'il le tache parfois de sang, comme avec ce cisaillage inutile qui lui a valu un carton (45e+2).
 

Pogba a fait parler sa classe, avant de perdre un peu le fil à la suite de sa réaction intempestive et d'un carton qui aurait pu être rouge (28e). Un remplacement "tactique" précoce (57e) et un apprentissage sans frais dont on espère qu'il retiendra la leçon (que Didier Deschamps ne manquera pas de redoubler). Son contrôle de la poitrine lui ouvrait le but, il lui a permis, à défaut, d'obtenir le penalty et l'expulsion de Palacios.
 

Libéré de l'essentiel de ses tâches défensives, Matuidi a confirmé la très bonne habitude prise de percer dans l'axe gauche, souvent en pleine surface ou pour y délivrer des centres (20e, 37e, 45e+2) et parfois en s'offrant des positions de frappe (15e, déviée sur la barre, 64e, juste à côté, 90e+2).


Benzema, sans contestation


On a d'abord craint que Griezmann, pris dans la nasse des Honduriens, allait mal passer le cap de ce niveau de compétition, avant de le voir reprendre de l'assurance, décocher des transversales classieuses et offrir des occasions à ses partenaires (Benzema 55e, Valbuena 56e par exemple). Sa mobilité a fait du bien, et il place aussi une tête sur la barre (23e).


Valbuena a justifié son statut d'animateur du jeu français, avec un nombre considérable de ballons importants touchés dès le début de la rencontre. Si l'on ajoute sa capacité à obtenir des fautes, sa précision sur les coups de pied arrêtés et ses propres occasions (coup franc direct 45e+4, frappe enroulée 56e), on sait qui est la pièce maîtresse des Tricolores – voire notre Messi, s'il l'on en croit son raid dans l'axe. Il ne lui a manqué que d'être décisif sur les buts.
 

Son début de match a laissé plané le doute sur la pertinence d'aligner Benzema en pointe plutôt qu'avec Giroud: une tête complètement ratée (10e), peu de ballons à exploiter – et mal exploités comme cette option un peu égoïste d'un tir à angle très fermé (41e). Son penalty réussi a semblé le remettre d'aplomb et il a été beaucoup influent au retour des vestiaires, ce qu'il a brillamment confirmé au tableau d'affichage.
 

Entrés respectivement peu avant et peu après l'heure de jeu Sissoko et Mavuba ont eu le mérite (certes relatif) de maintenir l'emprise française, le premier dans le rôle de piston, le second dans celui de sentinelle prudente. Giroud n'a pour sa part quasiment pas eu de ballon exploitable à négocier, alors il a séché deux adversaires d'un coup lors d'un duel aérien.

 

 


Vu du forum


=>> Moravcik dans les prés
à 21h32
Juste pour ce match-là, sélectionner Brandao ça aurait été bien.
 

=>> T'as Caluire le Cuire à 21h39
Le fait que le côté gauche ce soit "celui de Ribéry", je veux bien. Mais faudrait leur dire qu'on a le droit d'aller y jouer.
 

=>> Mama, Rama & Papa Yade à 21h56
La capacité de Paul Pogba à écouter les consignes et l'hymne hondurien restent les deux inconnues de la soirée.
 

=>> Hydresec à 22h18
Le nombre de taquets distribués par les Honduriens doit déjà dépasser le total de ceux que les Uruguayens nous ont infligés depuis 2002.
 

=>> Mevatlav Ekraspeck à 22h53
Ce soir je suis Kiné suisse ou équatorien, je suis officiellement en dépression.
 

=>> Jean Luc Etourdi à 23h02
Match d'entraînement un peu musclé contre le FC Arumbayas, adversaire improductif à tel point que même le grand-père d'Hugo Lloris (Mickaël Landreau) aurait pu jouer.
 

=>> Café-Crème à 00h08
(...) notre plan machiavélique, orchestré à grands renforts de battage médiatique, consistant à faire passer Benzema pour le dépositaire de notre jeu, fonctionne parfaitement. Tant que les équipes qu'on affronte ne comprennent pas que 4 actions sur 5 partent de Valbuena, notre avenir est radieux.

 

Réactions

  • MinusGermain le 16/06/2014 à 09h41
    "les Honduriens n’ont pas fait grand-chose pour tordre le coup aux prévisions"
    Ca fait un pet de trop il me semble.

    ***

    Une petite observation supplémentaire, ce maillot du Honduras est un bel hommage à celui du Dynamo Kiev:
    D lien
    H lien

  • Shura le 16/06/2014 à 09h56
    Et à celui de la NewTeam :
    lien

  • Pascal Amateur le 16/06/2014 à 10h05
    Je sais pas s'il y a un "match des coiffeurs", mais franchement, il faut les expulser du pays.

  • Ayeeeew ready ? le 16/06/2014 à 10h11
    Mais non enfin...
    Personne ne se rappelle de l'équipe des jumeaux Derrick (technique de la catapulte): la Hot Dog ?
    lien

  • Shura le 16/06/2014 à 11h08
    Et à celui de la NewTeam :
    lien

  • Shura le 16/06/2014 à 11h12
    Oups désolé pour ce magnifique doublon à 1h d'intervalle.

  • Pas haut les tas! le 16/06/2014 à 11h38
    Le FC Arumbayas ... Merci pour ce fou rire du matin ...

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