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Un dimanche de l'Asuncion

Douché par une égalisation en fin de rencontre, cet âpre France-Paraguay a certainement été utile aux Bleus: au moins pour pointer ce qu'il leur reste à travailler. 

le 2 Juin 2014

 


S'il fallait remettre un peu de difficulté et de doutes après la belle copie rendue face à la Norvège, ce France-Paraguay se pose un peu là, même s'il faut pondérer son résultat décevant par le facteur efficacité, en berne par rapport à mardi dernier.
 

 

Antoine Griezmann
 
 

Les "enseignements" des matches de préparation sont de toute façon toujours un peu nébuleux: entre l'état de forme aléatoire des joueurs, les essais tactiques, les remplacements pléthoriques ou encore le niveau de l'adversaire, leur vérités se lisent surtout au vu… du tournoi qui suit. Si l'on revient sur ceux des quatre dernières phases finales, on note surtout un ratio de victoires impressionnant avec 9 succès, 2 nuls, une défaite – mais presque à chaque fois à domicile, exception faite de la Tunisie 2010 à Radès.


2006 : Mexique (1-0) ; Danemark (2-0) ; Chine (3-1).
2008 : Équateur (2-0) ; Paraguay (0-0) ; Colombie (1-0).
2010 : Costa Rica (2-1) ; Tunisie (1-1) ; Chine (0-1).
2012 : Islande (3-2) ; Serbie (2-0) ; Estonie (4-0).
 

La "dynamique" du premier au dernier rendez-vous peut toutefois sembler significative, si l'on considère le crescendo de 2006 (bien qu'il ne fut pas confirmé au cours d'une phase de groupe difficile) et la pente très descendante de 2010. Aussi la dernière station avant l'autoroute, dimanche à Lille, pourra-t-elle être observée avec une pointe d'anxiété, même si l'adversaire semble avoir été choisi pour ne pas plomber inutilement les bagages.

 

 

 

La nalyse : au régime paraguayen


Après la Norvège pour la Suisse, le staff des Bleus a misé sur le Paraguay pour préparer particulièrement le troisième match du Mondial, face à l'Équateur. On a donc cherché des similitudes entre l'Albirroja et la Tricolor, censées offrir des repères à l'équipe de France.
 

 

France-Paraguay 2014
 

 

Un équipe à problèmes
Sur le plan du système tactique strict, difficile de faire plus éloigné, entre le 3-4-3 paraguayen – modulable en 5-2-3 en phase défensive – et le 4-4-2 (ou 4-3-3) équatorien. En revanche, l'équipe de France se frottera certainement à la même approche volontairement attentiste, avec les contre-attaques comme principal argument. Les hommes de Didier Deschamps n'ont jamais été vraiment pris en défaut sur ces offensives rapides, un signe encourageant à nuancer, car Antonio Valencia et Jefferson Montero seront certainement des menaces plus aiguës que les ailiers guaranis.


Une semaine après une Norvège joueuse, le Paraguay a donc posé d'autres problèmes aux Bleus, contraints de combiner sur les ailes pour s'extirper d'un axe bouché, voire d'allonger pour trouver des solutions vers l'avant. Dans ce contexte, Olivier Giroud, pivot mobile et polyvalent, a exposé tous ses atouts. Son association avec Rémy, à gauche sur le papier mais axial en pratique, a révélé une complémentarité prometteuse qui aurait mérité une concrétisation au score. L'attaquant de Newcastle s'est toutefois privé de son registre habituel, la prise de profondeur, en se positionnant souvent entre les lignes – en seconde période notamment – alors qu'il n'a pas la justesse technique suffisante pour y briller.
 

Sakho en extincteur
Sans Griezmann, Ribéry ni Benzema, la responsabilité créatrice de Mathieu Valbuena était accrue. Dans un 4-3-3 désormais inamovible sur le papier – mais animé en losange, dans l'entrejeu, par les recentrages du Marseillais –, il a été la seule étincelle continue, sporadiquement soutenue par les incursions de Matuidi et Pogba et les montées des latéraux. En sentinelle, Cabaye est resté discret, hormis sur quelques ouvertures bien senties vers Giroud. Dans ce rôle simplifié, ses qualités offensives ne compensent plus ses lacunes défensives, qui ont débouché sur quelques coups francs évitables. Les Bleus n'ont d'ailleurs pas paru particulièrement sereins sur les coups de pied arrêtés défensifs, l'égalisation concédée en fin de rencontre n'étant pas un exemple isolé. Plus sollicitée que face à la Norvège, la charnière centrale a pourtant été à la hauteur, Mamadou Sakho éteignant notamment Roque Santa Cruz dans les airs comme au sol.
 

À huit jours de s'envoler pour le Brésil, l'important, outre l'approfondissement des automatismes et des repères, était aussi d'éviter les blessures. À ce titre, l'engagement souvent limite de Paraguayens décidés à s'affranchir du rôle de simple sparring partners pouvait faire craindre le pire. Au final, malgré un rythme déclinant logiquement au fil des minutes, on se réjouira de l'intensité imposée aux Bleus sans conséquences fâcheuses. Avec Franck Ribéry, Raphaël Varane et Karim Benzema, le staff médical tricolore a déjà bien assez de motifs de préoccupation.

 

 

 

Les observations


Mendieta, Cardozo, Alonzo, Silva… Les Paraguayens ont acheté leurs noms sur le marché de l'occasion.
 

Ce festival de talonnades majoritairement ratées nous a rappelé les grandes heures de Cantona et Djorkaeff.
 

Un ralenti sur la ola pendant que le jeu se déroule: l'envie d'une prise d'otages dans le car régie se renforce de jour en jour.
 

Grenier a été retenu pour que les Français s'identifient à lui. Pas parce qu'il est Blanc, mais parce qu'on sait tous faire ce qu'il fait balle au pied.
 

Christian Jeanpierre : "C'est incroyable le nombre de joueurs qui transitent par [Porto et Benfica]." Bientôt l'enquête de CJP dans Mediapart.
 

L'atelier "Rester calme face à des adversaires retors" a montré qu'il y avait encore du boulot de ce côté.
 

60 ballons en 70 minutes, est-ce que ça fait vraiment 100 ballons en un match? Révisez le produit en croix avec Arsène Wenger (la réponse est non, ça fait 77).
 

Confirmation : le foot paraguayen n’a pas d'avenir.

 

 

 

Vu du forum


=>> Moravcik dans les prés - 23h19
Rigolo de jouer un match "amical" contre une sélection qui n'a pas la moindre idée de ce que ce mot peut bien vouloir dire. Du coup, je suis à la fois soulagé que les Paraguayens n'aient blessé personne, et un peu déçu qu'ils n'aient pas réussi à blesser Évra. C'était l'occase ou jamais.
 

=>> sansai - 22h50
L'équipe de France présente: le marquage de fin de match amical après cinq changements.
 

=>> vert75 - 22h13
Forcément, se taper le Brésil et l'Argentine depuis des lustres ne concourt pas à faire du Paraguay une équipe de tendres...
 

=>> RabbiJacob- 21h47
Ça bouchonne pas mal devant le but : les retours du week-end de l'Asuncion sûrement.
 

=>> newuser - 21h47
C'est normal de s'échanger une chaussure entre adversaires avant le match?
 

=>> Justin BIbard - 21h23
Je n'ai pas du tout suivi la saison de Rémy, je suis très heureux de le retrouver au niveau où je l'avais laissé...

 

 

 

Les titres auxquels vous avez échappé

"Paraguay tous les jours"
"Pas triste Riviera"
"Panier Guarani"
"Paraguay's Lost"
 

Le vrai titre est de @Greenmanwasthere.
 

Réactions

  • leo le 02/06/2014 à 05h34
    " Mendieta, Cardozo, Alonzo, Silva… Les Paraguayens ont acheté leurs noms sur le marché de l'occasion." Très bon.

    Sinon, vous êtes sûrs que Giroud est "versatile" ? Il serait pas plutôt "polyvalent" ou simplement "complet" ?

  • HumLloriste le 02/06/2014 à 10h05
    J'avais tiqué aussi sur le "60 ballons en 70 minutes qui font 100 par match".
    Je me suis dit qu'on allait retrouver ça le lendemain dans les Cahiers.

  • Yohan Cowboy le 02/06/2014 à 12h24
    leo
    aujourd'hui à 05h34

    Sinon, vous êtes sûrs que Giroud est "versatile" ? Il serait pas plutôt "polyvalent" ou simplement "complet" ?
    ---

    En effet, trompé par le sens anglais du terme. Le grand chef l'a corrigé.

  • JauneLierre le 02/06/2014 à 14h01
    " Mendieta, Cardozo, Alonzo, Silva… Les Paraguayens ont acheté leurs noms sur le marché de l'occasion."
    En effet, très bon. Je mets Cáceres en premier dans les pointillés.

La revue des Cahiers du football