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Fjörd Fiesta

En battant largement la Norvège, l'équipe de France a parfaitement réussi le lancement de sa préparation à la Coupe du monde. Au point que l'enflammade soit le principal risque qui la guette. On en a connu de pires.

le 28 Mai 2014

 


Pour entamer la série de matches de préparation, Didier Deschamps a choisi d'aligner, dans son système préférentiel, une équipe quasiment type (moyennant les absents Benzema, Ribéry et probablement Varane), puis de l'escamoter progressivement au gré des changements après la pause. Le différentiel d'engagement entre la première et la seconde période peut ainsi être attribué aux écarts de motivation entre les uns et les autres, mais les quarante-cinq premières minutes ont suffi pour prendre tranquillement l'avantage. Et les suivantes pour emballer, dans tous les sens du terme, la partie.
 

 

Valbuena Giroud
 


S'il fallait trouver des motifs d'inquiétude, c'est justement dans l'emballement prématuré qu'un résultat aussi flatteur pourrait susciter: emmagasiner de la confiance, entretenir la dynamique des résultats, c'est bien; nourrir un excès d'enthousiasme, c'est plus problématique – moins pour l'équipe de France elle-même que pour son environnement public. De là d'où elle est revenue, il est préférable qu'elle continue à ne nourrir que des attentes relatives et un optimisme modéré.
 

Cette parenthèse refroidissante refermée, on peut retenir tout ce que cette victoire a recelé de positif en espérant que ces éléments résultent d'une force collective en voie de confirmation: la cohérence tactique malgré les remplacements, l'efficacité offensive, la capacité à développer – même par à-coups – des actions brillantes. Ce n'est certes qu'un début, mais on peut au moins être affirmatif sur un point: ça ne pouvait pas beaucoup mieux débuter.
 

 

 

La nalyse : Norvège, étalon étalé


On ne boude pas une victoire mais, surtout en match de préparation, on la contextualise. Son score, très net, tend sans doute à légèrement surévaluer une performance qui a été quelque peu inégale. Logique compte tenu de la période, même si quelques doutes demeurent. Du côté des points positifs, il faut évidemment souligner la domination dans le jeu aérien. Tous les coups de pieds arrêtés ont été dangereux, ce qui sera un énorme avantage dans des rencontres plus fermées. Avec Benzema à la place de Giroud et un adversaire plus athlétique (et un peu plus discipliné derrière), les choses auraient sans doute été un peu différentes. Mais, tant qu'il y aura un Valbuena à ce niveau, il devrait y avoir des munitions.

 


 

Mat la menace
Les petits gabarits offensifs norvégiens, tout en vivacité, ont trouvé meilleur qu'eux dans le domaine. Le meneur de jeu marseillais, qui n'est jamais aussi bon qu'en sélection, a régné dans le camp adverse. Ses dézonages lui ont permis d'être un bon relais entre les lignes, créant des surnombres à l'image de l'action du premier but où il se retrouve libre et peut tranquillement distiller son centre vers Pogba. Quand presque tout réussit à Valbuena en attaque, l'équipe de France fait planer une menace permanente.
 

Sa lucidité dans la zone de vérité a néanmoins une contrepartie: son économie au moment de faire les efforts défensifs. Pas dangereuse a priori, cette impasse se voit plus quand, dans son dos, Debuchy a des difficultés à contenir les attaquants adverses. Un peu pataud, même si ses montées apportent le danger (et qu'il offre un but à Rémy), le défenseur de Newcastle n'a pas donné de garanties et pénalise de facto l'association avec Valbuena côté droit... surtout que Pogba, qui gère la zone depuis le milieu, est très porté vers l'avant lui aussi.
 

De la Suisse dans les idées
Moins décisif, Griezmann n'a pas rechigné à la tâche dans le repli et a dézoné pour se rapprocher de Giroud. Tout sauf une mauvaise idée quand on connaît sa polyvalence, sa capacité à prendre la profondeur et à conclure. La Norvège a d'ailleurs eu du mal à le contenir, même si le Mondial n'offrira sans doute pas de confrontations aussi débridées.
 

Le milieu, aligné dans sa forme type et qu'on espérait dominateur, a souffert du pressing norvégien. Rien de dramatique, mais on était loin de la démonstration face à l'Ukraine. Surtout, être bougé faisait partie du plan. Didier Deschamps voulait affronter une équipe proche de la Suisse, il a été exaucé. ''Cette équipe a un style de jeu plus européen que scandinave. Elle ne joue pas long mais au sol. C'est intéressant pour nous'', expliquait-il lundi soir. L'intensité était au rendez-vous et le style conforme aux prédictions.
 

Pour tirer de plus amples conclusions, on attendra encore un peu. À l'image de la charnière, peu sollicitée, tous n'ont pas eu l'occasion de briller. Et les multiples changements de profils à l'intérieur du système de base ont forcément séquencé la rencontre. La dernière de ces phases, avec Rémy en attaque, a permis d'imaginer son utilisation au Mondial: une fois l'avantage acquis et les espaces plus grands, voilà un joker qu'on aime avoir dans son jeu.

 

 

 

 

 

Le bazar


Guide pratique : qui faire jouer lors d'un premier match de préparation?
• le petit nouveau dont tout le monde a envie de s'enticher.
• le mec à qui on doit la qualification mais qui n'est pas prévu comme titulaire.
• le serial gaffeur dans l'espoir qu'il consomme son quota de penalties concédés et d'expulsions.
• les joueurs dont les coupes de cheveux problématiques leur vaudront des remarques de leurs proches avant le départ au Brésil.
• que des gars qui chantent la Marseillaise.
 


Les conclusions à ne pas tirer
• L'entrée de Sissoko à la place de Pogba a tout changé.
• Ruffier mérite d'être mis en concurrence avec Lloris.
• Il faut faire jouer Debuchy ailier droit.
• Matuidi a joué trop de matches cette saison.
• Cabaye n'a pas joué assez de matches cette saison.
 


Les observations en vrac
• Sakho et Koscielny avaient été alignés à quatre reprises consécutivement entre octobre 2012 et février 2013 (Japon, Espagne, Italie, Allemagne).
• Sakho très bon en Kirikou dans le nouveau film de Michel Oslo.
• Première victoire avec 4 buts au Stade de France depuis le 12 octobre 2005 (4-0 contre Chypre).
• Si la lecture de fiches était discipline olympique, Christian Jeanpierre serait porte-drapeau de notre délégation.
• La transversale de Sissoko a défié les lois de son physique.
• Clément Grenier est rentré, mais comme un avion dans le Pentagone: personne ne l'a vu.

 

Les titres auxquels vous avez échappé
"France 4 Norvège Ø"
"Des buts en Norge"
"La Norvège est aryenne"
"Une bonne mise en ssen"
"Le naufrage du Norway"
"Oslo motion"

 

 

 

Les faux jumeaux

 

 

 

Vu du forum


=>> Lucho Gonzealaise - 20h58
Premier effet FN, tout le monde chante la Marseillaise.
 

=>> Pan Bagnat - 21h19
Après le retourné acrobatique, la tête anti-acrobatique, en s'allongeant tranquillou.
 

=>> sansai - 22h23
Impayables ahuris de TF1 qui expliquent que le climat délétère autour de la Coupe du monde au Brésil, c'est à cause de la pression et des attentes autour de la sélection nationale.
 

=>> Jay-jay Tolosa - 22h37
Sissoko-Braaten, ou quand la finesse technique toulousaine s'impose internationalement.
 

=>> Mevatlav Ekraspeck - 22h56
Ils sont contents, ils s'embrassent à pleine bouche. Ce sont les Oslo buccaux
 

=>> Flying Welshman - 23h00
L'équipe de France joue mieux sans Ribéry ni Benzema. Les ennuis commencent.
 

=>> le Bleu - 23h06
10e sélection de Rio Mavuba. 10 ans après la première.

 

Réactions

  • Coach Potato le 28/05/2014 à 10h20
    Samir Nasri paie la facture

    En marge du match contre la Norvège, la compagne de Samir Nasri déclarait avoir été contrainte d'agir comme elle l'avait fait sous la pression de voir son compagnon rester candidat et continuer à participer au meeting de l'équipe de France. L'avocat du couple Nasri déclarait qu'ils avaient subi des pressions de la part de la fédération et qu'ils avaient émis plusieurs Tweet dans le cadre de la campagne en cours de Didier Deschamps.
    Samir Nasri lors d'une émouvante interview confession endossait l'entière responsabilité de ces tweets sur-commentés émis à l'encontre du sélectionneur et déclarait ne pas avoir mis au courrant, ni son agent ni le Président de la FFF.
    L'avocat du couple a insisté lors d'une conférence de presse sur le point suivant qui ne saurait souffrir aucune contestation : Ces tweets n'ont généré aucun enrichissement personnel pour ceux qui les ont écrits et encore moins pour ceux qui les ont lus.

    Le staff technique de l'équipe de France à l'issue d'un comité extraordinaire a décidé de porter plainte et à pressé M. Nasri de se mettre en retrait. Ce dernier s'est déclaré innocent et décidé à laver son honneur. Il a confié vouloir désormais pratiquer le football autrement.

  • JauneLierre le 28/05/2014 à 16h28
    "La Norvège est aryenne"
    Excellent. Ça donne la patate pour le grand week-end. Ou la pêche.

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