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Marche ou Kiev

Malgré les remaniements, les expérimentations et des incertitudes persistantes, Didier Deschamps a probablement une idée assez claire de l'équipe qu'il alignera contre l'Ukraine. Lisons dans son jeu.

Auteur : Brian L'Autruche le 1 Nov 2013

 


En près de dix-huit mois à la tête des Bleus, Didier Deschamps n'a pas semblé acquérir beaucoup de certitudes sur son schéma de jeu préférentiel et sur son équipe type, mais les deux sorties réussies du mois d'octobre ont peut-être suffisamment éclairci le tableau pour deviner quelle formation pourrait être alignée contre l'Ukraine. Les tendances qui se dégagent ne présument pas de choix tactiques spécifiques qui pourraient rebattre les cartes, mais elles désignent de quelle façon le sélectionneur pourrait trancher les principales interrogations sur certains postes-clés. Essayons-nous à l'exercice, en postulant que le 4-2-3-1 a fini par s'imposer dans son esprit, et en commençant par un récapitulatif des équipes proposées depuis août 2012.
 

[cliquez sur l'image pour l'agrandir]

 Compositions de l'équipe de France barrage France-Ukraine

 

Gardien de but : Lloris dans un fauteuil

Deschamps n'a jamais hésité quant à sa hiérarchie des gardiens, et on ne le voit pas changer son fusil d'épaule pour deux matches couperets. Même Mandanda, l'indiscutable numéro deux, semble accepter son destin avec fatalisme. Face à l'Australie et la Finlande, Lloris a montré que ses boulettes contre la Biélorussie étaient un incident de parcours. Le gardien de Tottenham n'est pas le numéro un mondial à son poste, mais il est le meilleur Français et son vécu des barrages 2009, au cours desquels il avait maintenu à lui seul les Bleus hors de l'eau, plaide pour lui.
 


Défense centrale : qui avec Koscielny ?

À défaut d'avoir trouvé une charnière, Deschamps a peut-être trouvé un quatuor (Koscielny, Abidal, Varane, Sakho) pour se tirer la bourre. Avec dix titularisations sur les seize rencontres de l'ère Deschamps, Koscielny présente le meilleur équilibre entre niveau technique et expérience, malgré la récurrence de certaines absences en match. Pour lui être associé, on peut imaginer que le sélectionneur privilégiera l'expérience d'Abidal, aligné lors des six derniers matches, mais les difficultés de celui-ci contre la Finlande laissent planer le doute. Varane, véritable solution d'avenir des Bleus à ce poste, qui a connu l'intensité des Clasicos Real-Barça et s'est montré convaincant lors de ses trois sélections. Reste à savoir si le Madrilène sera à 100% physiquement.
 

Sakho, seul joueur de champ avec Matuidi à avoir connu huit titularisations consécutives avec ce sélectionneur (série commencée d'emblée), fait figure de grand perdant du turnover de la charnière – sauf si l'on rappelle que Yanga-Mbiwa avait été installé à son côté en début de saison dernière. Rami n'a plus joué que les utilités, même s'il a eu les honneurs du Brésil en juin dernier.
 


Latéraux : Debuchy-Évra, le choix de l'offensive ?

Revenu en forme et en grâce au meilleur moment, Debuchy devrait profiter de ses prestations contre l'Australie et la Finlande pour occuper le flanc droit de la défense. Bien que Deschamps apprécie le profil physique de Sagna, le Gunner n'est pas assez nettement meilleur que le Magpie sur le plan défensif, mais il lui rend quelques points en ce qui concerne l'apport offensif. Or pour le barrage, il faudra marquer...
 

Alors que ses deux apparitions d'octobre semblaient avoir fait tourner l'alternance avec Clichy à son avantage, Évra a peut-être fragilisé sa position avec son interview à scandale pour Téléfoot. À l'instar de Debuchy, il bénéficie d'un a priori positif quant à son apport en attaque (et son entente avec Ribéry)... mais comme il devra probablement contenir Yarmolenko, un choix plus prudent n'est pas à exclure. D'autant qu'il n'a pas besoin d'être titulaire pour délivrer son discours galvanisateur de la mi-temps.
 


Milieux défensifs : un trio pour deux places

Les expériences Gonalons, Mavuba, Capoue, Sissoko ou – plus récemment – Guilavogui et Kondogbia – n'étant plus d'actualité, trois noms se détachent pour les postes de milieux défensifs: Matuidi, Pogba et Cabaye. L'entrejeu ne devrait leur offrir que deux places, le 4-3-3 semblant abandonné depuis Brésil-France. Le Parisien semble incontournable en raison de son volume de jeu et de son statut de pilier des Bleus (dix titularisations), même s'il a été en dessous contre la Finlande.
 

A ses côtés, Pogba et Cabaye sont en balance dans un registre plus "relayeur". Si le talent du Juventino apparaît intrinsèquement supérieur, sa jeunesse pourrait pousser Deschamps à s'appuyer sur l'ancien Lillois, très bon contre l'Australie.
 

 



 


Milieux offensifs : une place à droite

Côté gauche, le débat est clos pour un bon moment : Ribéry se rapproche de son niveau munichois et s'affirme comme le joueur le plus décisif des Bleus depuis la Biélorussie. Pour les deux autres postes, Valbuena et Nasri semblent avoir un coup d'avance, reste à savoir qui jouera derrière l'attaquant – la préférence des deux joueurs – et qui prendra le couloir droit. Car de ce côté du terrain, aucun joueur n'a réussi à s'imposer, malgré les essais de Ménez, Sissoko, Payet, Rémy et même Benzema dans les différents schémas tactiques proposés.
 


Avant-centre : Giroud, un temps d'avance

Benzema a beau avoir marqué contre l'Australie et la Finlande, Giroud a probablement conforté sa place de numéro un lors des deux matches d'octobre. Plus disponible, meilleur de la tête, moins enclin à décrocher, le Gunner offre un point d'appui dont les Bleus ont besoin pour trouver leur équilibre et un meilleur rendement. Il est dans une dynamique qui contraste tellement avec celle de Benzema que l'on voit mal cette hiérarchie apparente s'inverser d'ici au 15 novembre.

 

Réactions

  • le Bleu le 01/11/2013 à 08h32
    On reverra peut-être Rémy, qui a montré sa capacité à écarter le jeu vers la ligne de touche avec sa vitesse et sa puissance. S'il est mentalement capable de faire ce travail ingrat (on n'attend pas de lui des centres à la Sagnol), les espaces seront mieux ouverts devant les joueurs supposés décisifs, Ribéry et Nasri/Valbuena.

  • LMD le 01/11/2013 à 10h21
    Si DD veut s'appuyer sur deux latéraux offensifs (Debuchy et Evra) tout en contrant une formation dont on dit que ses atouts sont les ailiers, il faudra que les milieux défensifs couvrent (surtout Evra) : Pour Matuidi il sait faire et a le coffre pour, mais de Cabaye et Pogba, qui est le plus discipliné et remuant des deux ?

    Et comme le Bleu, je serais pas trop étonné de revoir Rémy à droite dans un role classique et ingrat. Nasri sur un coté c'est une impasse à mon sens (et dans l'axe Valbuena à je crois la préférence).

  • fireflyonthewater le 01/11/2013 à 12h18
    pour moi ce serait une erreur de mettre des latéraux trop offensifs justement car il semble que ce soit le point fort des ukrainiens.

    Mettons des joueurs habile en defense centrale (Koscielny - Varane) qui peuvent aller amener le surnombre ds l'axe ... et Rémy comme mentionné par le bleu et LMD pour aller squatter la ligne de touche (la ligne, pas le banc!)

  • Miklos Lendvai le 01/11/2013 à 12h54
    Je ne suis pas un expert tactique comme d'autres en ces lieux. Mais si le point fort de l'équipe d'en face, ce sont leurs ailiers, j'imagine que c'est pas mal d'aligner des latéraux qui aiment monter.
    Logiquement, on devrait dominer l'Ukraine. Donc maintenir les joueurs les plus dangereux le plus reculé possible est pour moi est une bonne manière d'annihiler leur point fort.

    Et je crois qu'Evra sera préféré à Clichy dans n'importe quelle configuration. Par contre, Sagna a l'expérience qui joue pour lui.

    L'équipe que je vois aligner par DD
    Lloris
    Sagna Varane Abidal Evra
    Pogba Matuidi
    Remy Valbuena Ribery
    Giroud

  • LMD le 01/11/2013 à 13h42
    Miklos Lendvai
    aujourd'hui à 12h54
    ---

    Après c'est l'oeuf et la poule : qui met sous pression qui (et qui va laisser de l'espace dans son dos) dans ce genre de cas ? Sans connaitre assez bien le reste de l'équipe ukrainienne c'est difficile à dire.

    Dans le couloir gauche cependant, la présence de Ribéry suffira peut être à alléger la pression.

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