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Belgique-France : les gars

Une défense secouée, mais invaincue, une attaque parfois en verve, mais stérile: les Bleus ont retrouvé l'homogénéité, pas l'efficacité.

le 15 Août 2013

 


Hormis une sortie ratée sur un corner que Witsel ne parvenait pas à maîtriser, Lloris est intervenu avec justesse sur les très nombreuses sollicitations des Belges. Sur l'action précédente, il venait par exemple d'opposer sa main au tir précis, à angle fermé, de Lukaku (53e), et récidivera dans le même exercice, de l'autre côté, face à un tir en pivot de Fellaini (76e). Il n'a pas eu de parades exceptionnelles à réaliser, captant ici un tir de Hazard (21e), là un autre de De Bruyne (68e). Dans son dégagement en corner sur une passe en retrait de Sagna vers son mauvais pied (46e) ou dans son crochet un peu scabreux (47e), on peut voir les signes d'une confiance pas encore complètement reconquise.
 

 

Bleus Belgique France

 


Abidal en patron

Pectoraux en avant, Koscielny a fait le ménage dans l'axe et coupé plusieurs contres avec autorité. Il a globalement impressionné, mais s'est peut-être grisé au point de passer au travers à deux reprises – laissant notamment Lukaku profiter de son anticipation ratée (52e), ou commettant une faute grossière sur Mertens (87e). Dommage qu'il ne parvienne à éliminer ce déchet défensif persistant.
 

Plus discret, Abidal n'a pas été moins efficace, rattrapant ainsi la bourde citée ci-dessus. Son placement, sa capacité à couvrir le côté gauche et même sa vivacité montrent que l'appeler n'avait rien d'aberrant.
 

Transpercé par De Bruyne (15e), Clichy a souffert défensivement sans se porter beaucoup vers l'avant en dehors de quelques montées balle au pied. Il faut dire que son flanc était déjà bien occupé par des milieux qui s'y sont beaucoup déportés. Bilan tout aussi mitigé pour Sagna: des interventions salvatrices, mais aussi des maladresses et une réussite faible sur ses centres, même s'il n'est pas loin d'atteindre Benzema (30e).
 

Les deux milieux défensifs ont parfois donné l'impression d'être placés comme des bouées à l'entrée d'un port: flottant au gré de la houle, mais retenus par leur chaîne dans leur position initiale et restant bien alignées. Kondogbia a commencé par une perte de balle déclenchant un contre (5e) et a ensuite semblé manquer autant d'assurance que de repères. Il s'est signalé par une frappe contrée qui partait bien (30e) et a repris confiance après la pause, mais est sorti à l'heure de jeu.
 

Guilavogui a mieux géré une entame également difficile en prenant progressivement plus de responsabilités – non sans rater une passe qui allait offrir une occasion à Lukaku (53e). Il avait été plus à l'aise, dans l'axe devant la défense, contre le Brésil. À Bruxelles, son association avec un autre gamin ne l'a pas mis dans des conditions idéales.
 

 

Benzema Belgique France

 


Y a-t-il vraiment un salut sans Benzema?

Valbuena n'a pas réellement endossé le rôle de meneur de jeu, probablement parce que ce registre lui a été disputé par Ribéry et dans une moins de mesure Payet. Aussi parce qu'il ne s'est pas tenu à sa position axiale, ce qui était dans la logique du quatuor offensif. Surtout, il n'a presque pas trouvé, dans la passe, d'ouverture potentiellement décisive: seul son centre spontané vers Benzema peut être porté à son compte (59e).
 

Il n'a pas fait la décision, mais c'est encore lui qui a été le plus proche d'y parvenir, avec une activité au cœur de l'animation offensive: Ribéry est impliqué dans l'immense majorité des actions françaises les plus dangereuses, avec ses traditionnelles percussions et sa recherche de combinaisons avec Benzema. Individuellement décevant, collectivement indispensable, dira-t-on.
 

Entre hésitations et manque de spontanéité, Payet n'a pas suffisamment apporté ce qu'on attendait de lui: il y est parfois parvenu, dans l'avant-dernière passe, pour décaler Ribéry (43e) ou Valbuena (59e), mais sans constance au long de son heure de jeu.
 

En fait, Benzema fait toujours un peu le même match en bleu: un bon match dans le jeu, avec des relais intelligents et une participation constante à l'animation, mais sans réussite devant le but – moins parce qu'il raterait des occasions nettes que parce qu'il n'en obtient pas beaucoup, à l'image de positions de tir jamais idéales: tir à angle très fermé (11e), frappe enroulée au-dessus (45e+1), tentative déviée par Courtois, bien sorti devant lui (66e). Peut-être Giroud mériterait-il de bénéficier à son tour d'un statut de titulaire, mais ses stats ne sont pas très probantes non plus. Y a-t-il vraiment un salut sans Benzema?
 


Les remplaçants, entrés par paires aux 63e et 74e minute, n'ont pas enrayé, à ce moment-là, une période de domination belge, avant de contribuer à une fin de partie intéressante. Nasri a apporté son aisance dans le jeu court (joli une-deux avec Giroud) sans faire plus la décision que Grenier, effacé, ou Giroud, auteur d'une reprise dévissée (85e). Capoue, présent dans les duels, s'est signalé par une tentative lointaine trop enlevée (82e).
 

 


 

 

 

Les autres gars

Courtois - Alderweild, van Buyten (Lombaerts, 72e), Kompany, Pocognoli (Van Damme, 80e) - Witsel, Fellaini, Chadli (Mirallas, 72e) - De Bruyne (Dembele, 85e), Lukaku (Benteke, 60e), Hazard (Mertens, 74e). Entraineur: Marc Wilmots.
 


[Par Christophe Zemmour] Courtois s’est bien couché sur la frappe de Benzema et a renvoyé des poings les coups de pied arrêtés français. En seconde période, ses sorties sur le centre de Valbuena (58e) et sur Benzema (66e) ont été décisives.
 

Progressivement mis à contribution, Alderweireld a tenté de contenir notamment Ribéry, avec un succès mitigé, et s'est contenté presque exclusivement de défendre. Ce qu'a fait dans un premier temps Pocognoli en concédant une série de corners, avant de reprendre du terrain, d'exécuter les coups de pied arrêtés et de se créer des opportunités (50e). Le capitaine Kompany a été d’abord dur au duel, puis inspiré dans l'anticipation. Il sauve d’un tacle un ballon fuyant en première période et a joué long dans la relance, pour Lukaku principalement. Van Buyten a été plus discret et plus sobre, étant essentiellement au contre et défendant debout.
 

Le trident du milieu belge a transpiré la cool attitude et surtout, style et qualité technique. Situé plus bas que ses copains, Witsel a été appliqué, récupérant et transmettant des ballons que Fellaini, toujours imprenable dans les airs, a souvent cherché à accélérer avec du jeu direct. Quant à Chadli, il a plutôt essayé de donner du rythme balle au pied mais a globalement offert moins d'activité.
 

Lukaku n’a pas été avare en appels en début de match puis a dû la plupart du temps composer avec la présence physique de Koscielny jusqu’à la pause. Le quart d’heure séparant la reprise de sa sortie l’a vu être dangereux sur tous ses choix de passe, de tir et de contrôle. Sur les côtés, De Bruyne et Hazard ont couru, tenté, défendu, centré, proposé, couvert, sollicité, régalé, mais ont manqué de justesse dans le dernier geste.
 

Benteke s’est surtout distingué par son apport sur les coups de pied arrêtés défensifs. Sur son premier ballon, bien servi par De Bruyne dans la surface, Mirallas rate sa frappe et le cadre (73e). Comme tous ses gestes qui suivront, au contraire de Lombaerts qui a sauvé d’un tacle en extension un ballon en profondeur et relancé toujours proprement.

 

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