"Dream Football League" : le mauvais rêve du Times
Une Balle dans le pied – Où l'on se retrouve au centre d'une polémique avec le Times, certain que la "Dream Football League" de notre Agence Transe Presse est une réalité...
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Rien de spécial ne se produit jusqu'à mercredi matin, moment où l'histoire de la Dream Football League se retrouve à la une et sur trois pages de l'édition du vénérable Times, reprenant des informations cardinales de la fausse dépêche (certains chiffres, le nombre de participants fixes et d'invités, la co-organisation avec des émirats voisins, l'année de démarrage, l'appellation "Dream Football League") et même l'image mise en ligne avec elle, présentée par le journal comme un visuel publicitaire de la DFL. Quelques éléments s'ajoutent ou diffèrent: le rythme biennal, la tenue de la compétition en été. Les trois articles, annoncés en une, sont signés par Oliver Kay, responsable de la rubrique football du quotidien britannique. Sur les réseaux sociaux, la révélation de cette ressemblance confondante devient virale: d'abord en France, où l'on estime assez unanimement que le Times est tombé dans le panneau, très vite en Grande-Bretagne, où les sites des principaux médias posent prudemment la question. Une avalanche d'articles et de commentaires dégringole de toutes parts, dans une dizaine de langues. (lire aussi l'article du monde.fr)
QUI A PIÉGÉ QUI ?
En fin de matinée sur Twitter, Oliver Kay maintient ses informations, assure que les Cahiers du football ne sont pas sa source, et suggère au cours d'un bref échange avec nous que nous le savons – comme l'établirait la présence sur notre site d'une image issue des opérateurs de la Dream Football League. En clair, nous aurions la même source. Au cours de son chat hebdomadaire sur le site du Times, en début d'après-midi, il dit s'appuyer sur des dizaines de notes, e-mails et de textes, affirme qu'il dispose de plusieurs sources, qu'il a recontacté sa source originelle et d'autres spécialistes du dossier. Enfin, il a estimé que "pour un site se déclarant satirique, la possibilité de dire 'On a piégé le Times' est une situation idéale".
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