Ne perdez pas de temps à lire ce texte, connectez-vous vite pour commenter les articles des CDF. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

2003-2012 : les stats du Ballon de Plomb

Qui es-tu, Ballon de Plomb? Nous avons passé au crible tes 124 candidats et tes 10 lauréats, et t'avons comparé avec le jeune Ballon d'Eau fraîche.

Auteur : Christophe Zemmour le 8 Jan 2013

 

 

Le Ballon de Plomb a connu une année délicate, mais il a peut-être survécu grâce à Issam Jemâa, qui lui a permis de marquer dignement sa dixième édition. Analysé sous l'angle de quelques données il y a deux ans, qu’est-il devenu depuis? Quel profil le Ballon de Plomb moyen présente-t-il par rapport à son pendant d’Eau Fraiche?

 


Quoi de neuf depuis 2010 ?

Le PSG et l’OM restent les clubs comptant le plus de nommés (respectivement 19 et 22) et de lauréats (resp. 4 et 3), mais n’ont plus offert de vainqueur depuis 2009. De son côté, l’AS Saint-Étienne n’est plus le club le plus efficace, puisque Issam Jemâa permet à Brest et Auxerre d’obtenir respectivement 100% et 50% de réussite dans leurs ratios candidatures/sacres. Lyon et Monaco restent quant à eux des clubs plutôt fidèles à l’élection, avec deux victoires chacun. Moussa Maazou fait bénéficier à Bordeaux de son efficacité, puisque la formation girondine a, avec lui, enfin inscrit au palmarès un de ses nombreux nommés (16).

 


 

Le Ballon de Plomb a également confirmé son goût pour les attaquants, désormais au nombre de six au palmarès. Il n’y a toujours pas de gardien sur la plus haute marche, cette caste restant la moins nommée (11). Et nul n’est venu titiller les spécificités de Bernard Mendy et Stéphane Dalmat, le premier sacré après trois nominations et le second détenant le record de candidatures (5).

 

 

Même si elle reste la nation la plus nommée, la France n’a plus fait gagner de représentant depuis Yohann Démont. L’Afrique, via le Niger et la Tunisie, occupe désormais une place plus importante dans le palmarès du Ballon de Plomb, avec trois victoires.
 

Benoît Pedretti n’a pas été détrôné de son titre honorifique de plus large vainqueur, que ce soit au niveau des voix récoltées ou de l’écart avec le deuxième. Maazou et Jemâa restent cependant des lauréats de bon calibre, avec plus de 25% des suffrages en leur faveur et un dauphin relégué à au moins 7,78 points. Les 23 ans de l’attaquant nigérien au moment de son sacre ont légèrement fait chuter et resserré la moyenne d’âge du Ballon de Plomb, qui se situe juste en dessous des 28 printemps. Jemâa est d’ailleurs le seul à l’avoir remporté dans ces eaux-là; espérons y voir un signe de maturité pour l’élection. Du côté des signes astrologiques, on dénombre deux Vierge (Maazou et Llacer) et deux Lion (Fiorèse et Mendy), ce qui ferait une bonne scène dans un film de gladiateurs.

 


Profil de plomb

Avec ces indicateurs désormais plus informatifs, et l’addition de certains auxquels nous n’avions malheureusement pas pensé il y a deux ans (taille, poids, coupe de cheveux, nombres de buts, clubs et nationalités), il est tentant d’essayer de dresser un portrait robot du Ballon de Plomb moyen. Celui-ci a très rarement une tignasse abondante (Mendy, Fiorèse) et joue donc principalement au poste d’attaquant. Il a une taille très stable, autour des 1,81 mètre, contrairement à son âge très variable, comme déjà dit précédemment. Par contre, son poids est plus variable et tourne en moyenne à 76,4 kilos.
 

Voilà pour le physique. Sur le plan des performances statistiques, il plafonne bien sûr à un nombre très faible de buts inscrits au cours de l’année de son élection (2,7 en moyenne). Jemâa est d'ailleurs le Ballon de Plomb le plus prolifique, avec 8 pions, mais 6 ont été marqués avec sa sélection. Un vainqueur rassemble toujours plus d’un suffrage sur cinq, un sur quatre en moyenne. Les écarts avec le second sont plutôt conséquents, même s’ils sont variables (8,5 en moyenne et 4,5 en écart-type). Le Ballon de Plomb connaît plus d’un club par saison (1,6), ce qui constitue un reflet évident et rassurant du critère “choix de carrière” de l’élection. Une statistique à ne pas montrer à la DTN: le nombre moyen de nationalités (1,3 par joueur).

 


Et le Ballon d’Eau fraîche ?

Même si le Ballon d’Eau fraiche n’a que trois ans, on peut déjà essayer de lui dessiner des contours. Et il ressemble sur certains points à son grand frère de Plomb. En effet, il aime fidéliser des clubs, et parmi ceux n’ayant présenté qu’un nommé, on ne compte que Saint-Étienne et Nice, le premier ayant tapé fort d’entrée avec la victoire de Janot en 2010. C’est le cas individuellement également, puisque beaucoup ont été cités deux fois, Le Lan imitant même Mendy avec sa victoire après trois candidatures (il d'ailleurs est le seul à avoir participé à toutes les éditions).
 

Cependant, sur le terrain, le Ballon d’Eau fraiche type est un joueur défensif français, les autres nationalités n’étant vraiment pas légion parmi les nommés. Et à part le plébiscite Janot, il est élu avec un nombre de suffrages et un écart avec le deuxième plus faibles que celui de Plomb, ce qui fait de cette compétition une lutte acharnée, plus disputée que son homologue. Il manifeste également une tendance à être d’un signe astrologique commençant par la lettre “B”, puisqu’on retrouve deux Béliers et une Balance.
 

Le Ballon d’Eau fraiche est encore moins prolifique que son homologue, avec un petit but cumulé sur les trois sacrés. Mise à part la présence d'un gardien dans ce court palmarès, on y trouvera peut-être, à l'avenir, une marque de son caractère de “joueur de l’ombre”, et du fait qu’il ne change pas de club en cours d’année, ce qui sert sa fidélité. Il est également plus vieux que le Ballon de Plomb, solidement accroché autour des 33 printemps, l’âge du Christ, qui font de lui aussi un élu béni sur le tard, affichant un gabarit modeste (1,75 m pour 67,7 kg). Mais c'est évidemment plutôt du côté de sa personnalité que l'on cherchera des points communs entre les vainqueurs du trophée...
 


BALLON DE PLOMB 2012 : LES RÉSULTATS
BALLON D'EAU FRAÎCHE 2012 : LES RÉSULTATS
 

Réactions

  • Sens de la dérision le 08/01/2013 à 08h51
    De ces stats je retiendrais quand même que les clubs médiatiques fournissent l'essentiel des votes du Ballon de Plomb (mais pas des nominations) : Paris, Marseille, Lyon, SaintE, Lens, Monaco et Bordeaux doivent être les clubs qui occupent le plus les médias.

    La deuxième chose c'est qu'une fois de plus ce sont les attaquants qui sont la cible de toutes les attentions alors que, pour paraître sympa, mieux vaut être un défensif.

  • Mandandamadeus le 08/01/2013 à 09h16
    L'échantillon du BdEF ne me semble effectivement pas très représentatif pour pouvoir dresser un portrait robot du vainqueur, mais la caractéristique du "joueur de l'ombre" est assez intéressante.

    Et du coup, ça soulève une double question : est-il nécessaire d'être un joueur de l'ombre pour viser l'eau fraîche ? Et par ailleurs, cela constitue-t-il une condition suffisante pour ne pas être en plomb ? A cette question, l'article semble répondre que non eu égard aux profils nominés. Et finalement, quand on y regarde d'assez près, certains lauréats plombisés ne sont pas vraiment des joueurs très médiatiques (Demont, Maazou d'une certaine façon).

    Enfin, bravo à l'auteur. Le paragraphe sur les vierges et les lions est très drôle. Par contre, le(s) premier(s) graphique(s) ne tiennent pas compte des résultats de cette année (Brest et Auxerre n'apparaissent pas).

  • Rhônealpinho le 08/01/2013 à 09h17
    On a le droit de pas être d'accord avec vos stats?
    11 gardiens nommés pour 33 milieux, 36 défenseurs et 44 attaquants.
    Si on imaginait une compo d'équipe avec ce ratio de joueurs par poste, l'équipe type du Ballon de Plomb jouerait en 1-3-3-4

    Dans la mesure ou aucune équipe aujourd'hui n'aligne moins de 4 défenseurs et 3 milieux de terrain (le plus souvent 4), et que jusqu'ici aucune équipe - pas même Nancy - n'a osé aligner simultanément 2 gardiens, il me semble du coup que les goals sont au contraire normalement représentés, ce sont les défenseurs, et à un degré moindre les milieux, qui sont en sous effectif.

  • Tonton Danijel le 08/01/2013 à 09h31
    Il y en a un certain humphrey9, commentateur sur "Libération", qui soupçonne les CdFs d'être une filiale du FN au vue des plamarès BdP/BdEF:

    lien

    Stat de plomb...

  • Rhônealpinho le 08/01/2013 à 09h33
    Tiens non en fait j'ai juste mal lu, ça n'était pas un jugement. Mes désoles.

  • Le Meilleur est le Pires le 08/01/2013 à 16h50
    Le commentaire est vraiment consternant.

    J'avoue certes m'être fait la remarque, sur le classement du Ballon d'Eau fraîche, que les "étrangers" squattaient le bas; ça m'avait fait sourire, mais de là à en tirer des conclusions, faut être gratiné... (c'est juste une coïncidence trollesque)


    l'enseignement par contre au vu de l'article, c'est que quand t'es en STAPS, faut souvent insister plusieurs fois avant de réussir le concours.


    et la bonne nouvelle (à mon avis en tout cas) sur le BdP, c'est que depuis 2010 le critère "PSG-OM" est moins déterminant: il est vraiment possible de le gagner même depuis un club moins exposé - j'ai le sentiment voire la conviction qu'auparavant ce n'était pas possible (Pedretti le mieux élu, avec le recul ça paraît étrange...)
    L'âge de la maturité peut-être...

La revue des Cahiers du football