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Top 10 : les contre-attaques

Meurtrières, forcément meurtrières, elles sont restées dans les esprits. Top 10, édition France: de Niang à Revelli en passant par Zidane, Valdo ou Drogba...

Auteur : L'Atelier le 13 Dec 2012

 


10. Olympique Lyonnais-Olympique de Marseille 2006 : Mamadou Niang

Lors d'une des deux années "rouleau-compresseur" de l'Olympique Lyonnais dans son championnat, le quart de finale de Coupe de France face à Marseille commence sur les chapeaux de roues, avec une ouverture du score marseillaise rapide et malicieuse de Toifilou Maoulida, parti à la limite du hors-jeu et qui ajustera tranquillement Coupet, suivie d'une égalisation lyonnaise par Fred sur corner (du pied!). Albert Emon, qui avait titularisé à la fois Mickaël Pagis en pointe, Mamadou Niang à gauche, Maoulida à droite et Franck Ribéry au milieu, verra ces quatre joueurs-là participer à un contre éclair qui va qualifier son équipe pour le dernier carré.

 

Habib Beye intervient dans sa surface et remet la balle sur Maoulida, qui remet adroitement sur Ribéry, lequel s'appuie sur Pagis en une-deux pour partir en duel de vitesse le long de la touche contre Eric Abidal. Il pourra en fin de course remettre à l'entrée de la surface sur Niang, qui contrôle, résiste à l'intervention d’Anthony Réveillère et glisse la balle sous Grégory Coupet. Chacun des quatre joueurs offensifs, dont trois jouent régulièrement au poste d’avant-centre, aura pu sur cette action mettre en valeur ses qualités principales. [la vidéo de l'action]

 

 

 

 

9. FC Nantes-RC Strasbourg 1994: Nicolas Ouédec

La génération nantaise dirigée par Jean-Claude Suaudeau commence le magnifique parcours qui va l'emmener vers le titre de champion de France 1995. Grâce à des joueurs d'une explosivité remarquable, mais aussi à la science des déplacements inculquée par leur mentor, cette équipe pratique à merveille la contre-attaque. Le premier but de leur match aller contre le RC Strasbourg de Xavier Gravelaine est emblématique de leur jeu: Christian Karembeu, le poète du groupe, voit son dégagement en force contré, il s'arrache pour récupérer le ballon et parvient à le glisser à Benoit Cauet, lequel transmet rapidement à Reynald Pedros, laissé seul dans le rond central.

 

Trois joueurs nantais font des appels vers l'avant, contre quatre défenseurs strasbourgeois qui se replacent. La passe de Reynald Pedros, parfaitement dosée dans la course de Japhet N'Doram sur l'aile droite, élimine deux défenseurs. Patrice Loko plonge au premier poteau, attirant aussi un défenseur, tandis que Nicolas Ouédec, lui, ralentit sa course et se décale légèrement côté opposé, prêt à recevoir la passe en retrait de N'Doram et à conclure d'une frappe à ras de terre. Pour l’anecdote, Strasbourg sera au match retour la seule équipe à battre le FC Nantes lors de cet exercice 1994/95 du championnat de France de D1. [le match analysé par Coco Suaudeau, ne ratez pas ça]

 

 

 

 

8. Paris Saint-Germain-Steaua Bucarest 1997 : Florian Maurice

Le légendaire téléfax du club parisien a imposé aux joueurs de remonter trois buts de retard sur tapis vert pour ce tour préliminaire de la Ligue des champions 1997/98. Dans une ambiance bouillante, le PSG fait rapidement le travail en première période grâce à Rai notamment. Il mène déjà 3-0 à la 40e minute quand, sur un coup franc roumain, le ballon est récupéré tout en bas du terrain par Paul Le Guen.

 

Le Breton relance sur Marco Simone qui transmet à Leonardo sans contrôle. Le milieu brésilien lance immédiatement Florian Maurice en profondeur dans le dos de la défense; le jeune buteur marque alors le quatrième but – celui de la qualification – après une course solitaire de quarante mètres. Rai clôt la marque en seconde période et s’offre un triplé dans ce match mémorable. Trois jours plus tard, Leonardo sera transféré au Milan AC.

 

 

 

 

 

 

7. Olympique de Marseille-Zénith Saint-Pétersbourg 2008 : Djibril Cissé

Reversé de la Ligue des champions, l’Olympique de Marseille retrouve en huitièmes de finale de la Coupe de l’UEFA 2008 le Zénith Saint-Pétersbourg. L’OM domine grandement son adversaire, offrant certainement le meilleur de ce que la patte Gerets pouvait produire cette année-là. L’équipe marseillaise va même compter trois buts d’avance, grâce notamment à Djibril Cissé, à la conclusion d’une belle contre-attaque.

 

Taye Taiwo effectue une relance peu banale mais parfaite. Le ballon arrive sur Djibril Cissé, qui sollicite un une-deux avec Samir Nasri. Le mouvement est superbe, et à la course dans l'axe de l’attaquant, le Marseillais de naissance répond par une merveille de passe en profondeur. Cissé conclut alors l’action sur une frappe puissante mais placée. Comme deux ans auparavant, Andrei Archavine marquera par la suite, enrhumant au passage Ronald Zubar, offrant ainsi à son équipe un but à l’extérieur bien précieux en vue du retour... [la vidéo de l'action]

 

 

 

 

6. Espagne-France 2012 : Olivier Giroud

C'est le contre français célèbre le plus récent, et non le moins épique. Alors que Santi Cazorla tente de gagner du temps près du poteau de corner, attendant le coup de sifflet final et la victoire des siens (1-0), il joue ce corner en tentant un dribble aussi inutile qu'improbable sur Moussa Sissoko, qui s'appuie sur Mathieu Valbuena avant de remettre sur Laurent Koscielny.

 

Ce dernier relance sur Juanfran, qui tente alors (ayant probablement lu L'Équipe depuis deux ans) un grand pont sur Patrice Evra, qui contre de la cuisse et remet ainsi sur Sissoko qui a poursuivi son effort. Ce dernier attend le dernier moment pour remettre le ballon dans la course de Franck Ribéry, qui centre pour Olivier Giroud (Valbuena aussi avait suivi jusqu'au but adverse, tel un Bafétimbi Gomis) qui ne manque pas, après s’être démarqué de façon remarquable, l'occasion de conclure d’une tête décroisée le but le plus jouissif de l'équipe de France en près de six ans. ["La minute à ne pas perdre"]

 

 

 

 

5. Inter Milan-Olympique de Marseille 2004 : Camel Meriem

L’Olympique de Marseille est orpheline de son attaquant vedette, Didier Drogba, pour aller défendre son but d’avance face à l’Inter Milan lors de ce quart de finale retour de la C3 2003/04. L’Ivoirien, auteur au Stade Vélodrome d’une prestation magnifique ponctuée d’une réalisation en force, paie d’un carton jaune sa volonté de chercher sa coompagne pour célébrer son but et doit ainsi laisser Mido le remplacer. Cette rencontre a été également marqué par une grosse occasion non conclue de Camel Meriem, mais le milieu marseillais saura frapper juste au retour.

 

Marseille fournit une belle résistance, ne concède que peu d’occasions et tient son 0-0. À la 73e minute, à la suite d'un coup franc d’Alvaro Recoba repoussé par le mur, le ballon est récupéré et adressé vers Camel Meriem. Cristiano Zanetti tend la jambe pour l’intercepter, mais ne fait que le balancer en cloche, voire le placer encore mieux dans la course du n°18 olympien. Celui-ci part rapidement côté gauche, et en quelques touches de balle, se retrouve face à Francesco Toldo. Il place alors un plat du pied gauche à ras de terre qui vient heurter le poteau avant d’entrer dans le but intériste. Les Nerazzurri ont désormais trois buts à marquer et les supporters commencent à quitter les tribunes. L’OM ira jusqu’en finale de cette édition 2004 de la Coupe de l’UEFA, cédant face au Valence CF (0-2), après avoir sorti Newcastle...

 

 

 

 

 

4. Olympique de Marseille-Newcastle 2004: Didier Drogba

Après son nul (0-0) à St James Park, l’OM reçoit Newcastle pour tenter de se qualifier pour sa quatrième finale européenne, à l'occasion de la demie de cette C3 2003/04, qui l’a déjà vu éliminer Liverpool et l’Inter Milan aux tours précédents. Le score est encore nul quand, à la 18e minute, Camel Meriem sert en profondeur son attaquant Didier Drogba après un dégagement de sa défense.

 

Le n°11 olympien, à qui il reste la moitié du terrain à parcourir, conduit son ballon et, arrivé dans la surface, tente alors un geste génial: il talonne derrière sa jambe d’appui, ce qui lui permet à la fois d’éliminer son défenseur et de s’ouvrir le chemin du but. Il a ensuite la lucidité de faire une touche de balle supplémentaire pour résister au retour de son adversaire et surtout de placer un plat du pied gauche subtil premier poteau, prenant ainsi Shay Given à contre-pied. Drogba fait preuve à lui seul de vitesse, d'endurance, de technique et de lucidité sur la même action. Sans doute le but le plus jouissif de Drogba sous le maillot olympien. [la vidéo de l'action]

 

 

 

 

3. Espagne-France 2006 : Zinédine Zidane

Après un premier tour chaotique qui l’a vue se qualifier difficilement avec deux nuls face à la Suisse (0-0) et la Corée du Sud (1-1) et une victoire contre le Togo (2-0), l’équipe de France se retrouve en huitièmes de finale du Mondial allemand. Face à elle, l’Espagne de Luis Aragones, qui a fait belle impression lors de la phase de poules. La presse ibérique veut envoyer Zinédine Zidane à la retraite, mais ce sont pourtant les Bleus qui maitrisent le match et mènent au score (2-1) au moment d’entamer les arrêts de jeu.

 

Après un bon pressing, Sidney Govou récupère au centre du terrain le ballon et transmet à Sylvain Wiltord qui relaie en une touche à gauche vers Zidane. À la limite du hors-jeu, le meneur de jeu français contrôle de la cuisse et part vers le but. Carles Puyol le rattrape au niveau de la surface de réparation, mais le crochet extérieur du capitaine bleu le prend au dépourvu. Zidane peut alors tenter sa chance face à Iker Casillas, et au lieu d’enrouler sa frappe comme s’y attend le portier madrilène, tire du cou de pied au premier poteau. Le succès français est scellé et ouvre l’épopée qui se terminera à quelques centimètres de la ligne de Gianluigi Buffon en finale.

 

 

 

 

 

2. Paris Saint-Germain-Real Madrid 1993 : Valdo

Quart de finale retour de Coupe de l'UEFA 1992/93, sans doute le plus grand match de l'histoire du PSG. Battu 3-1 à Santiago-Bernabeu à l’aller, le PSG mène 2-0 au Parc des Princes grâce à George Weah et David Ginola, et contraint ainsi le Real à attaquer. À une minute de la fin du temps réglementaire, Daniel Bravo récupère côté droit, permet à Vincent Guérin de passer à Weah lequel transmet à Ginola dans l'axe.

 

L’ailier parisien écoute attentivement Michel Platini au micro de Canal+ et fixe son défenseur avant de passer au dernier moment à Valdo dans la surface de réparation. La feinte de frappe du Brésilien élimine l'Espagnol Rocha avant qu'un tir croisé ne trompe Francisco Buyo pour la troisième fois du match. Paris assied sa position de qualifié mais Ivan Zamorano s’arrache à la 92e minute pour permettre à son équipe de revenir à égalité sur l’ensemble des deux matches. Quatre minutes plus tard, Antoine Kombouaré délivre le Parc sur un inoubliable coup de tête décroisé et évite les prolongations. [Reportage de Vincent Alix sur le match]

 

 

 

 

1. AS Saint-Étienne-Dynamo Kiev 1976: Hervé Revelli

Corner sur la droite du but ukrainien alors que le score est toujours de 0-0 entre l’AS Saint-Étienne et le Dynamo Kiev lors de ce quart de finale retour de la C1 1975/76. Dominique Bathenay est à la lutte de la tête mais le ballon, déjà long, est prolongé vers le latéral droit Trochkine. Celui-ci, sans contrôle, adresse une passe le long de la ligne de touche. La balle arrive vers la ligne médiane, Gérard Janvion semble avoir de l'avance sur Oleg Blokhine, mais il tergiverse et le Ballon d'Or 1975 place une accélération fulgurante. Sans même toucher la balle, Janvion est déposé: il essaie d'agripper le maillot de Blokhine, puis de lui faire un croche-pied et de le plaquer au sol mais c'est lui qui s'affale.

 

Deux touches du pied droit et Blokhine arrive face à Christian Lopez, dernier défenseur, qu'il efface sans coup férir par un crochet intérieur, toujours du droit. Le ballon est désormais dans l'axe du but, à trente mètres: l'Ukrainien le conduit du pied gauche et arrive dans la surface. Curkovic s'avance aux six-mètres pour boucher un peu l'angle mais Blokhine a Onitchenko à sa gauche qui a couru comme un dératé et lui offre une solution. La sanction va tomber, mais là, Blokhine se rend compte que Lopez revient sur sa droite et, au lieu de pousser la balle vers son coéquipier ou de tirer, il tente de crocheter à nouveau Lopez vers la gauche. Le moustachu sublime lui pique la balle et dégage instantanément tout en tombant sur son séant et en crachant ses poumons.

 

La balle arrive au milieu du terrain, où elle rencontre Oswaldo Piazza en train de se replacer après le corner. Le bel hidalgo argentin élimine un adversaire et adresse un extérieur du pied vers Patrick Revelli, qui traine sur l'arc de cercle de la surface. Le cadet des Revelli effectue une remise instantanée dans la course de son aîné, de manière un peu approximative: la balle monte en cloche et part vers la gauche alors que l'attaquant stéphanois tente de contourner le central soviétique par la droite. Mais le ballon rebondit bizarrement, Hervé Revelli prend le défenseur de vitesse, contrôle vaguement et place d'une pichenette le ballon hors du portée du gardien médusé. Il reste alors vingt-cinq minutes aux Verts pour marquer un deuxième but...

 

 

Les auteurs : Niang, ni Demont, Raspou, le Bleu, Henri-Désiré Landreau, Ba Zenga, Etienne Mattler, Manx Martin, Paul de Gascogne, Tricky, magnus.

Réactions

  • José-Mickaël le 13/12/2012 à 01h51
    Le contre n°1 est très bien choisi ! D'ailleurs il faut noter que c'est un contre-contre : une contre-attaque fulgurante des Soviétiques, suivie d'une contre-attaque fulgurante des Stéphanois.

    Au passage, on notera que le geste de Ch. Lopez vaut autant que deux buts, voire trois : si Kiev avait marqué, il aurait fallu quatre buts à St-Étienne pour ne pas être éliminé. Là, il n'en faut plus que deux... ah non, plus qu'un même !

  • le Bleu le 13/12/2012 à 08h24
    Tiens c'est amusant, je me suis trompé. Marco Simone ne remise pas sur Leonardo de la tête, mais juste du pied, sans contrôle, très précisément, alors que Le Guen vient de lui envoyer un ballon de 25m...

  • Mandandamadeus le 13/12/2012 à 09h17
    Super top10 ! Toutes les vidéos font hérisser les poils ! Merci !

  • magnus le 13/12/2012 à 09h22
    C'est fou, je n'ai aucun souvenir du but de Cissé face au Shakhtar, par contre je revois très bien Arshavine déborder Zubar. Le retour au Vél fut d'ailleurs une sorte de mini-Benfica, avec surdomination et croquage d'actions répétées avant la punition de Luiz Adriano.

  • Tonton Danijel le 13/12/2012 à 11h08
    Le plus amusant sur le but de Zidane, c'est l'autodérision du commentateur espagnol qui, faisant allusion à la une de Marca déclare "Zidane nous envoie à la retraite". Je me demande d'ailleurs si ce n'est pas le même qui avait déclaré vouloir épouser Zidane suite à la volée qu'il avait mise contre le Bayer Leverkusen en 2002.

  • Tecumseh le 13/12/2012 à 13h08
    Ça manque un peu de buts de Marseille.

  • Ba Zenga le 13/12/2012 à 13h19
    OM. Droit au but. Contre-attaque. Logique.

  • Lucho Gonzealaise le 13/12/2012 à 14h19
    magnus
    aujourd'hui à 09h22

    C'est fou, je n'ai aucun souvenir du but de Cissé face au Shakhtar, par contre je revois très bien Arshavine déborder Zubar. Le retour au Vél fut d'ailleurs une sorte de mini-Benfica, avec surdomination et croquage d'actions répétées avant la punition de Luiz Adriano.
    ---------

    Tu parles de combien de matchs en même temps ?

  • magnus le 13/12/2012 à 14h32
    2, visiblement. Mais les faits étaient tellement similaires...

  • Obiwan Kenobi le 13/12/2012 à 15h02
    Question aux rédacteurs de l'article.

    J'imagine que cela a été discuté pendant la préparation, pourquoi n'avez-vous pas retenu le but de Kostadinov en 1993 ?
    Parce que c'était un but un peu trop individuel et vous voulier privilégier les actions collectives ?
    Parce que Ginola était déjà présent dans les résumés ?

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