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France-Japon : les gars

Les Bleus ont joué à 17, c'est peut-être ça qui les a empêchés d'être aussi homogènes que leurs adversaires japonais.

le 13 Oct 2012

 


Laissé trop longtemps inactif – à Tottenham comme durant une heure de jeu – Lloris a souffert sur sa première intervention sérieuse, maîtrisant mal un tir qui aurait pu profiter aux Blancs, avant d'être perturbé par plusieurs centres (lobé à la 84e, il doit son salut à une interception de Sakho).

 

 


Koscielny rate résolument deux têtes sur corners (4e et 8e), il est pris par Havenaar sur un centre aérien (16e). Pour le reste, il a eu le souci d'intervenir avec autorité, mais son entente avec Sakho n'a pas paru évidente. Le Parisien a lui aussi manqué de précision dans les airs avec une tête difficile à ajuster sur corner (13e), mais il a été l'auteur de deux interventions décisives pour écarter le danger en fin de match (84e et 85e).

 

En regard du match discret mais sérieux de Debuchy (deux bons centres pour Benzema et Giroud après débordement, un tir au dessus), la prestation de Jallet n'a pas plaidé en faveur de sa titularisation mardi prochain: il a été régulièrement mangé sur son aile par Nagatomo (75e, 84e, 85e) et a commis des erreurs voyantes.

 

Par souci de s'économiser, ou bien conscient d'être évalué sur sa performance défensive, Clichy s'est contenté du minimum – ou de l'essentiel, à vous de voir. Son invisibilité offensive tient probablement à son souci de ne pas consommer trop d'énergie lors de ces quatre-vingt dix minutes.

 

 


Capoue s'est peu aventuré hors de sa zone, dans laquelle il n'a pas été beaucoup sollicité par des Japonais préférant les côtés, s'appliquant dans la relance pour laisser l'essentiel des responsabilités aux joueurs devant lui.

 

Sissoko et Matuidi se sont appliqués à placer des raids dans la profondeur et à proposer des appuis à leurs collègues d'attaque en profitant de leur impact athlétique – le Toulousain s'offrant un peu plus de liberté dans la largeur du terrain. Il a été présent sur un bon échange avec Benzema avant de placer sa tête à la réception du centre du Madrilène (28e). Leur volontarisme n'a cependant pas suffi à produire une animation satisfaisante: crédibles en relayeurs, ils n'ont pas l'influence d'un Diaby en forme.

 

Chantôme a joué de malchance, quittant le terrain après une demi-heure au cours de laquelle il n'a pas eu le temps de prendre ses marques. Gonalons n'a pas vraiment marqué les esprits, paraissant peu sûr dans ses orientations et son placement. Un tir lointain mal ajusté (82e).

 

 

 


Ménez a fait office de meneur de jeu quand il s'est réaxé (NDLR: cher jeune, se réaxer ne signifie pas se remettre du déodorant), avec une certaine justesse dans ses choix et en obtenant quelques coups francs bien placés, et il a remarquablement bien exécuté les corners. Bien sûr, il part souvent en dribbles sans billet de retour, perdant son bagage en route, mais au moins donne-t-il une impulsion au jeu, et tente-t-il de faire des différences.

 

Benzema a placé un tir à angle fermé, dévié (5e), et une tête trop molle (7e) – et ce n'est pas la première fois qu'on lui reproche d'avoir une tête trop molle. Son coup franc de la 39e minute a bien percé le mur, pas Kawashima. Il a essayé de jouer intelligemment, non sans réussite, mais a manqué de tranchant dans ses dernières passes et ses tirs (5e, 31e, 39e).

 

Bien entré dans son match, Giroud a délivré une superbe passe lobée mal exploitée par Benzema (7e). Signe de son manque de réussite, de sa méforme ou de ses doutes, il est souvent passé près de bons ballons, sans pouvoir les exploiter. Il n'a toutefois pas renoncé, participant utilement à de nombreuses offensives et créant ses propres occasions: un retourné (78e) et une très belle frappe du gauche (87e).

 


Valbuena s'est démené et a apporté son altruisme à cette équipe, tâchant de servir les attaquants – en particulier Giroud – et rapportant son lot habituel de coups de pied arrêtés. Peu après son entrée en jeu, Gomis a inscrit un but logiquement refusé pour hors-jeu, puis essayé de peser sur le cours du match avec un décalage pour Ribéry (80e) et un service en retrait pour Giroud (87e).

 

Ribéry a efficacement secoué son équipe en percutant beaucoup, sans trouver la faille à la sortie de ses dribbles ou débordements (tirs contrés ou captés: 74e, 80e). Il a semblé affûté, c'est déjà ça.
 

Réactions

  • Sens de la dérision le 13/10/2012 à 20h58
    Ribéry m'a surtout paru vouloir sauver le match tout seul. J'ai peur de son rendement contre l'Espagne.

La revue des Cahiers du football