Si vous saisissez votre mot de passe PUIS votre e-mail, vous aurez la confirmation que ça n'a aucun effet particulier. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Couler une Biélo

Trois buts qui font six points: l'équipe de France a pris le dessus sur la Biélorussie sans étinceler, mais en maintenant son équilibre malgré les changements et les imperfections.

le 12 Sept 2012

 

Si Kisliak avait ouvert le score à la 47e minute, nul ne sait ce qu'il serait advenu ensuite ni si les Bleus auraient tout de même emporté ce match à six points. Mais, coriaces et finalement efficaces à défaut d'être toujours brillants, ils sortent de leurs deux premières rencontres qualificatives avec le meilleur bilan comptable qu'ils pouvaient espérer, mais aussi en donnant quelques motifs d'optimisme quant à la suite de leur parcours – au moins parce que Didier Deschamps aura pu travailler et faire avancer sa réflexion sans y laisser de plumes ni semer de doutes.

 

 

 

 


La nalyse

La découverte d'une défense à trois chez les Biélorusses explique peut-être le flottement tactique qui a accompagné la première mi-temps et perduré en seconde, avec en attaque un défaut de prises de risque et un manque criant d'automatismes – sur un rythme ralenti par un jeu insuffisamment spontané. Ou alors, on peut estimer sur la foi du score que les Bleus n'ont pas si mal mené leur affaire, et qu'il ne fallait de toute façon pas espérer, devant une équipe aussi repliée, que l'expression offensive soit très fluide.

 

Avec Mavuba toujours en récupérateur axial, la cohérence de l'ensemble a tenu au rôle de relayeurs attribué à Cabaye et Capoue – sans qu'ils eurent besoin d'être très brillants. Le premier a joué un peu plus devant que le second, mais tous deux se sont portés en soutien des attaquants pour maintenir la pression sur les lignes biélorusses, participer aux mouvements et profiter de positions de frappe. Ils ont coulissé dans la profondeur quand il s'agissait de rester en couverture et parfois permuté quand le besoin d'appui offensif ou défensif se faisait sentir sur les flancs (qu'ils ont toutefois laissés aux spécialistes).

 

L'animation a été plus laborieuse sur le front de l'attaque, qui est longtemps resté soucieux, barré qu'il fut par les tranchées biélorusses. Ribéry et Benzema ont d'abord été empruntés et ont peiné à trouver la distance avec Giroud. Le jeu long est resté vain, quasiment aucun lancement en profondeur n'ayant abouti. Malgré ces difficultés, une certaine variété de jeu a été obtenue, avec une utilisation assez intense des côtés (en dépit d'une tendance à repiquer vers le centre) dont témoignent le nombre de centres et de corners. La position de Giroud a au moins permis de ménager des espaces pour ses deux "ailiers". La pression exercée s'est aussi traduite par les fautes provoquées et les coups francs obtenus... plus que par les situations franchement dangereuses: il y en eut trois lors de chaque période – trois échecs en première, trois buts en seconde.

 

La paradoxe est donc que c'est en étant bousculée par quelques incursions des Blancs (la plus notable ayant obligé Lloris à être décisif deux minutes après la reprise du jeu) que l'équipe de France a réussi à ouvrir puis à doubler la marque, les deux buts (49e et 68e) ayant été séparés par une phase de léthargie prononcée. Il a encore fallu la réduction rapide du score (71e) pour qu'enfin elle prenne la mesure de son adversaire et élargisse son avantage au cours d'un dernier quart d'heure nettement maîtrisé. Avec Benzema revenu en pointe et Valbuena comme milieu droit bien plus naturel que le Madrilène, Ribéry a parachevé son bon match en portant l'estocade à une défense usée, servi comme il se doit par son ami.

 

On peut discuter la manière, pas le résultat, plus important dans un parcours qualificatif. Mais même la manière a été intéressante, autant au travers de ce qui a fonctionné que de ce qui n'a pas bien pris. Les Bleus ont fini par trouver des solutions, à placer des actions accomplies, à réussir des gestes individuels dans un cadre tactique qui est resté cohérent et constitue une bonne base de travail. Pour un peu, on jurerait que même l'état d'esprit a été bon.

 

 

 

 

La diagonale du fou

Au challenge du révélateur ridicule, TF1 tient à ne pas se laisser décrocher par Canal+.

 

 

 

 


Les observations en vrac

Des sifflets pour la tribune qui ne fait pas la ola, des sifflets à la pause. Ce ne sont pas les joueurs qu'il faut rééduquer en premier.

 

Avec Giroud en pointe, Benzema a pu faire la même chose que d'habitude sans qu'on lui reproche de dézoner.

 

Encore un arrière droit qui s'étonne d'avoir marqué dans ce Stade de France.

 

On peut toujours se moquer, mais Frédéric Calenge donne deux infos intéressantes en première mi-temps, et trouve le moyen de partir en reportage sur le bord de touche à la rencontre d'une ramasseuse de balle. Aucun "homme de terrain" n'en avait fait autant avant lui.

 

Ça devait être un bon match: Christian Jeanpierre n'a pas eu le temps d'annoncer le programme de Téléfoot.

 

Des plans larges constamment coupés, des actions rendues incompréhensibles, une occasion biélorusse ratée pour cause de énième ralenti: la réalisation de Jean-Charles Vankerkoven a été épouvantable.

 

 

 

 

La minute de conseil en communication de Sébastien Tarrago
 

"Depuis deux ans, [Évra] n'a pas accordé la moindre interview à un journal, quand bien même son intérêt personnel était de le faire." (L'Équipe) Un rêve de journaliste sportif: être aussi l'attaché de presse des joueurs.

 

 

 

 

 

Vu du forum

=>> Zof le dernier Dino - 21h14
Ho mon Dieu, un centre, et non pas un mais deux attaquants Français pour le réceptionner. J'ai eu comme un frisson.

 

=>> animasana - 21h30
Pas un "Allez les bleus" depuis le début, puis ola à la 25e minute. Le public, il est juste content de passer sur TF1.

 

=>> Cleaz - 22h17
On sent bien la patte de Didier Deschamps. Je pense qu'on a largement le niveau pour gagner la Coupe de la ligue.

 

=>> Lucho Gonzealaise - 22h38
En fait, la solution pour que Ribéry fasse un match plein, c'est de placer Benzema le plus loin possible de lui pour qu'il ne le cherche pas en permanence.

 

=>> Sens de la dérision - 22h42
Martynovitch ne sort pas. Finalement, il reste à la tête du PS.

 

=>> I want my Mionnet back - 22h48
Grâce à ses 70 minutes d'échauffement, Bafé Gomis sera en pleine forme au moment de prendre sa douche.

 

=>> newuser - 22h52
Lloris avec son arrêt sur péno, il est quand même Friedel à sa réputation.

 


FRANCE-BIÉLORUSSIE : LES GARS
 

Réactions

  • le père fouya le 12/09/2012 à 07h15
    le match à 6 points, c'est pas une des expressions dans 'oui, je crois que bon'?

  • Chaban del Match le 12/09/2012 à 08h56
    Les spectateurs qui sifflent les joueurs à la mi-temps parce qu'il y a 0-0, ils n'avaient pas mieux à faire que d'aller au stade hier soir ?
    Quand tu vas voir un match de foot :
    - soit tu es supporter d'une des deux équipes, et donc il n'y a aucune raison de siffler son équipe à la mi-temps, puisque le match n'est pas fini (donc ton équipe peut encore gagner) d'une part, et d'autre part tu passes un peu pour un Résistant de 46 quand ton équipe marque en début de deuxième mi-temps et que tu fais tourner drapeaux et écharpes, et que t'embrasses le maillot de ton équipe.
    - soit tu vas juste voir un match de foot parce que tu aimes le foot, et donc il n'y a aucune raison que tu te mettes à siffler un 0-0 puisqu'a priori ce n'est pas le score qui t'importe mais le "spectacle" en lui même. Et si le spectacle est mauvais, bah si tu aimes le foot, tu sais que tous les matches ne sont pas transcendants, surtout ceux de l'Equipe de France depuis des années et des années.
    - soit tu es un kéké, et évidemment là tu siffles parce qu'il n'y a pas "et un et deux et trois zéro".


    Sinon je pensais à un truc tout con : ceux qui critiquent les joueurs de ne pas chanter la Marseillaise avant le début des matches, ils la chantent debout dans leur salon/bar préféré à ce moment là ? Pas sûr.

  • Pascal Amateur le 12/09/2012 à 09h09
    Moi, j'ai pensé à François Hollande. Il a 5 ans pour faire un job, et au bout de 4 mois, on le dézingue. Pareil pour l'équipe de France, elle a 90 minutes pour remporter une victoire importante, et au bout d'un quart d'heure, on la siffle.
    Je crois que le rêve du Français moyen, c'est d'avoir le smic ET une voiture de fonction.

  • José-Mickaël le 12/09/2012 à 09h09
    De toute façon, et je ne me lasserai jamais de le rappeler, l'attitude réglementaire quand retentit l'Hymne National, c'est de se mettre au garde-à-vous, pas de chanter. En tout cas c'est ce qu'on m'a appris à l'armée (et ils sont chatouilleux là-dessus).

  • theviking le 12/09/2012 à 10h23
    Euh oui, mais là ce sont des civils, pas des militaires. Ils ne vont pas au gnouf non plus quand ils ont provoqué un pénalty.

  • Chaban del Match le 12/09/2012 à 10h29
    @Theviking : oh là malheureux, on doit plus en être loin dans la tête de certains. Ne va pas leur donner de mauvaises idées.

  • dugamaniac le 12/09/2012 à 10h46
    Parfaitement malhonnête l'extrait choisi de l'article de Sébastien Tarrango.
    Critiquer un journaliste en utilisant soi même une des pire déviance du journalisme, à savoir l'extrait coupé qui ne reflète pas l'idée générale, carton jaune la Rédac.

    Pour ceux qui n'ont pas lu l'article en question, c'est une tentative de réhabilitation de Patrice Evra où l'auteur reconnaît dès le départ qu'il a toujours eu de l'affection pour le personnage. Et par rapport à l'extrait choisi ici, il prétend à sa suite que c'est le sélectionneur qui conseillerait à Patrice Evra de s'expliquer avec les médias.

  • Tetsuo Shima le 12/09/2012 à 11h34
    Moi j'aime beaucoup le révélateur de traviole... et surtout le commentaire de CJP à ce moment-là : "il est hors-jeu car il a le pied sur la ligne"... ?!?

  • Fugazi le 12/09/2012 à 11h34
    "Pour un peu, on jurerait que même l'état d'esprit a été bon."
    --------
    Je me suis surpris à remarquer et apprécier le grand sourire de Jallet après son but "imprévu" et la joie de Ménez après le but de Ribéry. Il y avait un je-ne-sais-quoi de frais dans ces attitudes.

  • Yes, Hakan! le 12/09/2012 à 12h43
    Pour revenir à la nalyse taqueutic du match, derrière ma téloche, je me disais qu'on avait été bien équilibré sur les côtés avec un Ribéry percutant à gauche et un Jallet volontaire à droite.
    Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu cette impression, pas vous ?

La revue des Cahiers du football