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Euro 2012 : les fines équipes

Dream Team, Nightmare Team et Révélations : les équipes-types du forum des Cahiers.

Auteur : L'Atelier le 5 Juil 2012

 


La Dream Team

La revue des votes a fait apparaitre plusieurs tendances: un schéma en 4-2-3-1, une forte consonance des joueurs du dernier carré et la même incertitude que celle de Del Bosque pour le poste d’avant-centre. Pour composer cette équipe de rêve, nous avons donc sélectionné les hommes qui ont retenu le plus de suffrages au poste auquel ils ont évolué durant le tournoi. Et comme en 2010, nous nous dédouanons complètement de l’absence d’Andres Iniesta sur la feuille de match.

 

 

 

 

Dans les buts, Casillas a brillé en jouant au sauveur, notamment face à l’Italie, au Portugal et à la Croatie. Tout autant, voire plus décisif qu’en 2010, le gardien merengue a été l’un des principaux artisans du sacre espagnol.

 

Régulier, généreux dans l’effort et apportant son écôt offensif, Johnson a retrouvé son meilleur niveau lors de cet Euro et à travers lui, on peut mesurer le parcours anglais plutôt satisfaisant compte tenu des attentes placées dans cette équipe. À gauche, le tonitruant Jordi Alba a su imposer sa technique, sa qualité de courses et de centres. Il s’est même payé le luxe de faire le break en finale face à l’Italie.

 

La charnière centrale est 100% Real Madrid, avec Pepe et Sergio Ramos. Le Portugais s’est montré étonnamment propre dans ses interventions, ne commettant qu’une seule faute avant la demi-finale, dans laquelle il a finalement récolté d’un petit avertissement. L’Espagnol a été d’une grande régularité, affichant une énergie incomparable dans les anticipations et les duels.

 

Meilleur Allemand du tournoi, Khedira a eu une activité appréciable au milieu de terrain, faisant même du service sur le côté droit et remettant en selle rapidement son équipe face à la Grèce grâce à une reprise de volée magnifique. À son côté, qui d’autre que le merveilleux Pirlo, qui a accompli un Euro à la hauteur des meilleurs moments de sa carrière? Sa conduite de balle, son trot, son allure, ses caviars, ses passes longues ont été un régal. Le joueur de la Juventus est celui qui a glané le plus de suffrages.

 

 

Souvent le premier à être remplacé, David Silva a été l’un des meilleurs Espagnols et a convaincu par ses passes décisives et ses buts (Irlande, Italie), par ses déplacements et sa tendance à occuper l’axe pour venir gêner les défenseurs adverses et se tenir au soutien de ses partenaires. Après deux premiers matches en demi-teinte, Cristiano Ronaldo a retrouvé la confiance et les gestes de classe pour qualifier deux fois de suite son équipe, tout d’abord face aux Pays-Bas avec un doublé de l’intérieur du pied droit, et ensuite contre la République tchèque grâce à une tête plongeante imparable.

 

Malgré une condition physique déclinante, l’éternel Xavi a, à l’image de sa sélection, su gérer ses temps forts et faibles pour constituer un repère toujours aussi sécurisant et décisif, notamment en finale avec cette passe parfaite dans la course de Jordi Alba. Auteur de trois buts lors des deux rencontres initiales, Mandzukic a tapé dans l’œil et l’a emporté face aux Ibrahimovic, Gomez et autre Balotelli.

 

Le banc est occupé par Del Bosque, dont la gestion de la concurrence au poste d’avant-centre, du rythme des matches comme de la compétition, et de la condition physique de ses joueurs (notamment Xavi) ont été admirables.

 

Parmi les cités, il y a de quoi faire une belle équipe de coiffeurs, avec Buffon dans les cages, Gebre Selassie, Hummels, Lescott et Lahm en défense, Xabi Alonso, Gerrard, Nani, Özil et Iniesta au milieu, et Fabregas devant.

 

 

 

 

La Revelations Team

 

 

 

Il n'a pas été très difficile de dégager une équipe des révélations du tournoi, dans laquelle figurent les sus-cités Jordi Alba, Gebre Selassie, Hummels, Mandzukic ainsi que le gardien Rui Patricio, auteur de prestations régulières, le défenseur tchèque Kadlec, les milieux lusitaniens Veloso et Moutinho qui seraient accompagnés de Cabaye – seul français à véritablement tirer son épingle du jeu–, et des offensifs Iarmolenko et Pilar.

 

Cette formation serait bien entendu entrainée par Prandelli, qui a confirmé lors de cet Euro les progrès et le style qu’il a imprimés à la sélection italienne, optant pour un schéma à deux attaquants et des ambitions offensives.

 

 

 

 

La NightmareTeam

 

 

 

Imprécisions, gestes ratés, comportement agaçant, prestations décevantes, autant d’ingrédients qui constituent une équipe cauchemar digne de nom. Beaucoup plus inspirante que son homologue Dream, elle a été également plus discutée, le choix de certains joueurs ayant porté à débat. Un 4-4-2 avec deux milieux offensif excentrés s’en est dégagé, un schéma que son sélectionneur Laurent Blanc n’a pas encore testé. Le coach des Bleus s’est illustré par des remplacements tardifs, sa frilosité face à l’Espagne avec ses deux arrières latéraux sur le côté droit, sa gestion des caractères ainsi que son inconstance dans le choix de ses titulaires.

 

En ballotage avec le gardien grec Sifakis auteur d’une prestation inquiétante face à l’Allemagne en quarts, Szczesny paie son oeuvre brève mais intense, avec ce carton rouge récolté lors du match d’ouverture face aux Hellènes, justement. Son manque d’autorité sur le but encaissé s’ajoute à son débit.

 

Willems et Évra sont déçus : c’est Holebas qui est aligné à gauche de la défense. Si la coïncidence de son remplacement par Tzavelas avec la qualification grecque peut prêter à discussion, son match face la Pologne a été épouvantable, pris qu’il fut en défaut par Blaszczykowski et Piszczek. Boateng a été un problème pour sa sélection, à plus d’un titre. Tout d’abord sur sa qualité et son niveau de jeu, ensuite parce qu’il a fait exporter Lahm sur le côté gauche, privant l’Allemagne d’une exploitation optimale du couloir droit dont son capitaine est un des meilleurs spécialistes du monde.

 

Si les défenseurs centraux Mexès et Rami ont été cités, ce sont plutôt leurs homologues Dunne et Ignashevich qui ont le plus retenu l’attention. Pensionnaire d’une équipe qui a pris l’eau (9 buts encaissés en trois matches pour l’Irlande), le premier a payé ses limites, son manque de concentration et son mauvais placement. Le Russe paie surtout sa bourde face à la Grèce.

 

Cadre agaçant mais utile de sa sélection en 2010, Van Bommel n’a été que l’ombre de lui-même. En manque de grinta, devenu franchement dispensable – il a d’ailleurs été écarté par son beau-père de sélectionneur pour le dernier match face au Portugal –, et toujours un peu vicieux (coup de coude sur Özil), le Néerlandais a fait peine à voir. À ses côtés au milieu de terrain, Andrews ne fait pas tache, avec notamment son expulsion face à l’Italie.

 

 

Egoïste, caricatural, loser de l’année, Robben cristallise les maux hollandais, avec une qualité individuelle indéniable mais un apport au collectif douteux et une incapacité à être utile ou décisif. Un délit de mauvaise réputation dont Nasri fait également les frais, compte tenu de son insistance à la confirmer. Surtout, il est apparu comme l’un des principaux responsables de la lenteur et de la stérilité du jeu français – en dépit de son joli but contre l’Angleterre, vengeance hélas consommée bien trop tôt.

 

Probable injustice de cette sélection, car il a joué en blessé, Elmander incarne le manque de réalisme suédois. Un bon nombre d’occasions ratées, l’impression de tirer une caravane, l’ancien joueur du TFC fait mal au coeur, surtout quand on se souvient de ses prestations brillantes en L1. Il est accompagné en attaque d’un autre joueur qui a connu les joies et la vitesse du championnat de France, le sympathique Milan Baros.

 


Merci à Raspou, Tricky, Tonton Danijel, LMD, le Bleu, Le Meilleur est le Pires, Mevatlav Ekraspeck, Toni Turek, bolkonsky, Nicaulas, Pan Bagnat, Beau 6, On meinau au score, Nagrom, Cyril Gignac, BigS, Park Chu-Young to die, leo, Benoit Fleck, Lescure, Hal 9000, narcoleps et samirbalbir pour leurs contributions.
 

Réactions

  • A la gloire de Coco Michel le 05/07/2012 à 07h14
    Rassurez-moi, Hummels, il fait quand même une demie qui mérite une convocation dans la NightmareTeam non ?

  • Lucho Gonzealaise le 05/07/2012 à 08h48
    Pour la Nightmare Team, j'aurais bien échangé Nasri et Robben, pour que l'un comme l'autre puissent piquer dans l'axe et tirer au-dessus.

  • bolkonsky le 05/07/2012 à 08h51
    Ne sois pas trop impatient Lucho, la vrai Nightmare Team n'est pas encore annoncée. Dans celle-ci il manque Müller, ce doit donc être un artifice.

  • Tonton Danijel le 05/07/2012 à 10h04
    Juste une petite remarque: c'était Van Bronckhorst le capitaine des Oranjes en 2010, Van Bommel (qui était surtout le premier capitaine non allemand du Bayern à l'époque) a récupéré le brassard après la retraite de celui-ci.


  • visant le 05/07/2012 à 10h30
    "Et comme en 2010, nous nous dédouanons complètement de l’absence d’Andres Iniesta sur la feuille de match."

    Pourquoi tant de haine envers Andres?

  • Lescure le 05/07/2012 à 11h18
    Je ne peux que valider la dream team qui ressemble fortement à ce que j'avais proposé mis à part la mis eà l'écart d'Iniesta qui a été énorme pendant cet Euro plus encore que Xavi et Silva dans l'entrejeu.
    Je n'ai pas vu beaucoup jouer le polonais Mandzukic mais comme les ténors habituels ont été au mieux irréguliers pourquoi pas.

  • BigS le 05/07/2012 à 11h23
    Croate

  • narcoleps le 05/07/2012 à 12h44
    visant
    aujourd'hui à 10h30
    "Et comme en 2010, nous nous dédouanons complètement de l’absence d’Andres Iniesta sur la feuille de match."

    Pourquoi tant de haine envers Andres?
    --------

    Les aléas de la démocratie et d’une sélection par circonscription, j’imagine. Iniesta a, me semble-t-il, été souvent cité, mais Ronaldo davantage parce que déplacé à droite lorsque le premier choix à gauche allait à l’Espagnol. Et comme l’équipe-type finale a visiblement été composée sur base des positions réellement occupées pendant le tournoi (ce que je trouve logique – idem pour Lahm vs. Johnson) ...

    Sinon, à titre de comparaison, la dream team de Zonal Marking :

    Casillas
    Pereira-Pepe-Ramos-Alba
    Khedira-Pirlo-Moutinho
    Jiracek-Fabregas-Iniesta.

  • le Bleu le 05/07/2012 à 13h05
    Bonne mention de Cabaye qui, davantage que la qualité qu'on lui connaissait depuis longtemps, a montré sa compatibilité avec le plus haut niveau.

  • Pascal Amateur le 05/07/2012 à 13h27
    Me manque juste les choix pour les entraîneurs. Qui le best, qui le worst, qui le, euh, revelationst ?

La revue des Cahiers du football