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Top 10 : les buts des finales de C1 [1993-2011]

Après l\'ère de la Coupe d\'Europe des clubs champions, celle de la Ligue des champions: de Savicevic à David Villa, en passant par...

Auteur : Christophe Zemmour le 30 Jan 2012

 

 

1. Zinédine Zidane 2002Real Madrid-Bayer Leverkusen 2-1, Hampden Park (Glasgow), 15 mai 2002
Les deux équipes sont à égalité (1-1, buts de Raúl González Blanco et de Lúcio) et proches de retourner aux vestiaires, quand Santiago Solari lance en profondeur Roberto Carlos sur l'aile gauche. Le Brésilien s'arrache et centre. La balle monte haut, très haut dans les airs vers Zinédine Zidane positionné à l'entrée de la surface de réparation. Le n°5 du Real Madrid se met alors en position de frappe, et réduit Michael Ballack au rôle de spectateur d'un geste parfait: il reprend puissamment le ballon du pied avec une rotation de tout son corps. La trajectoire parabolique bat Hans-Jörg Butt.
Sur l'action, seul Raúl suit le ballon, alors que le temps semble s'être arrêté pour le reste du monde. Le Real est décidément chez lui à l’Hampden Park, il y achève un nouveau cycle glorieux en C1.
 

 

 

 

 

2. Lars Ricken 1997Borussia Dortmund-Juventus Turin 3-1, Stade Olympique (Munich), 28 mai 1997
Longtemps plus jeune footballeur de l'histoire de la Bundesliga, Lars Ricken reste encore de nos jours le plus rapide buteur d'une finale de Ligue des champions, par rapport à son entrée en jeu. À la 70e minute de ce match entre le Borussia Dortmund et la Juventus Turin, alors que les Transalpins viennent de réduire l'écart à 2-1, il prend la place du suisse Stéphane Chapuisat. À peine seize secondes plus tard, il est merveilleusement lancé dans la profondeur par Andreas Möller, entre Angelo Di Livio et Paolo Montero.
Au bout de son sprint, Lars Ricken tente directement sa chance et d'une frappe de l'intérieur du pied droit, lobe prodigieusement Angelo Peruzzi avancé. Le club de la Ruhr tient là son premier et unique sacre en C1.
 

 

 

 

 

3. Dejan Savicevic 1994Milan AC-FC Barcelone 4-0, Stade Olympique (Athènes), 18 mai 1994
Surprise lors de cette finale entre le Barça de Johan Cruyff et le Milan de Fabio Capello: les Blaugranas sont surclassés par des Rossoneri en état de grâce. Daniele Massaro, qui avait mangé la feuille l'année précédente face à l'OM, inscrit un doublé en première période, servi par un Dejan Savicevic survolté qui met à mal la défense catalane. De son côté, Romário est inexistant, contenu notamment par un Paolo Maldini alors positionné en défense centrale, à la place de Franco Baresi suspendu.
Au retour des vestiaires, plus précisément à la 47e minute, sur un ballon près de la ligne de touche a priori anodin, Miguel Angel Nadal tarde à dégager. Le pressing de Savicevic est payant: le Monténégrin subtilise le cuir et, à l’entrée de la surface, exécute Andoni Zubizarreta d'un lob parfait du gauche. Marcel Desailly clôturera la marque douze minutes plus tard et le Milan AC remportera sa cinquième C1 [1].
 

 

 

 

 

4. Alessandro Del Piero 1997Borussia Dortmund-Juventus Turin 3-1, Stade Olympique (Munich), 28 mai 1997
Alors que la Juventus domine les débats en début de match, avec notamment un tir sur le poteau de Zinédine Zidane et un but de Mark Iuliano refusé pour une faute de main, le Borussia Dortmund prend l'avantage et marque deux fois par Karl-Heinz Riedle sur corner (29e, 34e). La Vieille Dame parvient à à la 64e minute. Servi par Zidane, Christian Vieri laisse passer entre ses jambes pour Alen Bokšic. L’attaquant croate pénètre côté gauche dans la surface allemande, résiste au retour de Jürgen Kohler et parvient à centrer au cordeau tout en gardant son équilibre. Alessandro Del Piero, positionné au premier poteau, laisse alors passer le ballon entre ses jambes, avant de le frapper du gauche. La reprise "talonnée" trompe Stefan Klos et la Juve revient à 2-1. Plus qu'une Madjer, il s'agit là d'une future Crespo [2].
 

 

 

 

5. David Villa 2011FC Barcelone-Manchester United 3-1, Stade de Wembley (Londres), 28 mai 2011
Le Barça domine outrageusement MU lors de cette finale, mais l'écart au score est encore mince (2-1) et les Catalans poussent pour se mettre à l'abri. À la 69e minute, Lionel Messi élimine Nani côté droit grâce à un magnifique double contact, crochète Patrice Evra dans la surface et centre en retrait. Le ballon, mal dégagé par Michael Carrick et Nani, est récupéré par Sergio Busquets qui, dos au but, sert David Villa. Le n°7 barcelonais, positionné à l'entrée de la surface, prend le temps de contrôler de la semelle avant de frapper. Le tir enroulé du droit contourne Edwin van der Sar et finit dans la lucarne. Barcelone dépasse ainsi son adversaire du soir au palmarès de la C1, avec ce quatrième titre européen.
 

 

 

 

 

6. Steven Gerrard 2005Liverpool-Milan AC 3-3 (3 t.a.b. à 2), Stade Atatürk (Istanbul), 25 mai 2005
Le Milan AC mène 3-0 lors de cette cinquantième finale de la C1 [3], tous ses buts ayant été inscrits en première période. Steven Gerrard, positionné plus haut grâce à l’entrée de Dietmar Hamann au poste de milieu défensif, va cependant redonner espoir aux siens en réduisant l’écart au tableau d’affichage. À la 54e minute, John Arne Riise, une première fois contré par Cafu, décoche un centre vers le point de penalty où l’attend le capitaine des Reds. Seul joueur à s’élever dans les airs pour jouer le ballon, sa tête décroisée trouve le petit filet gauche de Dida, qui finit à genoux devant son poteau.
C’est le début de l’historique remontée au score de Liverpool, qui raflera sa cinquième C1 à l’issue des tirs au but.
 

 

 

 

 

7. Steve McManaman 2000Real Madrid-Valence CF 3-0, Stade de France (Saint-Denis), 24 mai 2000
Pour cette première finale dionysienne de l’histoire de la C1 (3), le Real Madrid de Vicente del Bosque est confronté au Valence de Hector Cuper, novice à ce stade de la compétition. Les Merengues mènent plutôt bien leur barque et sont devant à la marque depuis la 39e, grâce à une tête de Fernando Morientes. Le break est fait à la 67e minute quand, à la suite d'une longue touche de Roberto Carlos, Steve McManaman exploite à l’entrée de la surface le ballon dégagé dans l’axe par la défense centrale valencienne.
La reprise acrobatique de l’Anglais, digne de la botte secrète de Daniel Larusso dans Karaté Kid (premier du nom), atterrit au pied du poteau gauche de Santiago Cañizares qui n’a pas esquissé le moindre geste. Raúl se chargera huit minutes plus tard de parfaire ce huitième succès madrilène en C1, sur une contre-attaque initiée dans son propre camp.
 

 

 

 

 

8. Wayne Rooney 2011FC Barcelone-Manchester United 3-1, Stade de Wembley (Londres), 28 mai 2011
Pour ce remake londonien de la finale de 2009, Manchester United débute bien son match en exerçant un pressing haut durant les dix premières minutes de jeu. Mais contrairement au match de Rome, le Barça n’attend pas de marquer avant de reprendre le contrôle de la partie. Il ouvre le score par Pedro Rodríguez Ledesma à la 27e, sur une merveille d’inspiration de Xavi Hernández. Sept minutes plus tard, Wayne Rooney combine en une-deux avec Fábio et Michael Carrick, et lance dans la surface Ryan Giggs. Le Gallois contrôle le ballon de la cuisse gauche, avant de le remettre à son n°10 qui arrive lancé. Le tir, puissant, croisé et placé, échappe au tacle de Daniel Alves et s’éloigne des gants de Victor Valdés pour terminer sa course dans les buts catalans.
 

 

 

 

 

9. Hernán Crespo 2005Liverpool FC-Milan AC 3-3 (3 t.a.b. à 2), Stade Atatürk (Istanbul), 25 mai 2005
Au cours de cette première période totalement à l'avantage du Milan AC, l'attaquant argentin Hernán Crespo signe un doublé. Tout d'abord, sur un service dans la surface d’Andreï Chevtchenko, il pousse la balle au fond des filets de Jerzy Dudek pour le but du 2-0. Juste avant la mi-temps, Ricardo Kaká, après s’être débarrassé de son vis-à-vis grâce à une belle protection de balle, adresse depuis la ligne médiane une passe en profondeur à ras de terre bluffante de précision, que même le tacle en extension désespéré de Jamie Carragher ne peut contrer.
Parfaitement servi, Crespo se retrouve seul face au portier polonais de Liverpool. Il pique son ballon de l'extérieur du pied droit et lobe Dudek, surpris. Serein, le Milan retourne aux vestiaires avec trois buts d'avance.
 

 

 

 

 

10. Diego Milito 2010Inter Milan-Bayern Munich 2-0, Stade Santiago Bernabéu (Madrid), 22 mai 2010
Grâce notamment à un arrêt décisif de Júlio César face à Thomas Müller, l’Inter Milan de José Mourinho contient bien le Bayern Munich de Louis Van Gaal et marque toutes les 35 minutes par Diego Milito. Pour sa deuxième réalisation, l’attaquant argentin est servi côté gauche par Samuel Eto’o lors d’une phase de contre. Il conduit son ballon et repousse Daniel Van Buyten jusqu'aux abords de la surface bavaroise, avant de le crocheter et de se présenter face à Hans-Jörg Butt. Au lieu d’opter pour la solution de passe vers Eto’o seul face au but, il ouvre sa patte droite pour enrouler une frappe qui finit dans le petit filet.
L’Inter tient là son premier sacre en Ligue des champions, après ses deux Coupes des clubs champions européens remportées en 1964 et en 1965.
 

 

 


[1] Le club de Silvio Berlusconi atteindra une nouvelle fois la finale l’année suivante, avec un revers face à l’Ajax Amsterdam (0-1). Présente cinq fois à ce stade de la compétition entre 1989 et 1995, pour trois succès au total, la formation lombarde réitérera un cycle notable de présence au haut niveau européen entre 2003 et 2007, avec deux sacres sur trois finales disputées.
[2] L’attaquant argentin sera coutumier du fait lors de son passage au Parme AC (1996-2000).
[3] Il s’agit de la seule finale de C1 accueillie par la Turquie.
[4] Autre nouveauté apportée par cette édition 2000: le titre se décide entre deux équipes d’un même pays. Cette particularité a été favorisée par la réforme de la Ligue des champions permettant à des clubs non titrés la saison précédente d’y participer. L’Italie et l’Angleterre, respectivement en 2003 (Milan AC-Juventus Turin) et en 2008 (Manchester United-Chelsea FC), placeront également deux clubs en finale de C1.

 

Réactions

  • Justin Bibard le 30/01/2012 à 02h33
    Tiens, dans mes souvenirs, le centre de Roberto Carlos était moins vilain ... Là, le qualifier de "centre", c'est presque lui faire trop d'honneur.


    Au rayon des vraies passes décisives, mention à Möller (un de mes joueurs préférés des 90s) et Kaka : deux ouvertures sublimes, pour deux superbes inspirations de Crespo et Ricken.

    Merci pour cette jolie rétro en tout cas, ça fait vraiment plaisir de revoir ces glorieux anciens (Köhler, Chapuisat, McManaman, tonton Nadal, ...).

  • Toto le Zéro le 30/01/2012 à 04h12
    Extraordinaire tout de même, le but de Ricken : son premier geste est de lober le gardien et de marquer! 1er ballon touché et but!

  • magnus le 30/01/2012 à 09h43
    2 buts de al finale 2005, et le but de Maldini n'y est pas? snif...

    Moi aussi j'aimais beaucoup Moller, à une époque où le foot allemand était assez moche il était un très bon meneur de jeu. La finale Juve-Dortmund fut d'ailleurs une réunion de vieiles connaissances, la Juve ayant battu 2 fois Dortmund en UEFA depuis 1993, et Dortmund comprenait les ex Kholer, Julio Cesar, Moller et Paulo Sousa.

  • José-Mickaël le 30/01/2012 à 16h16
    Ah, quel plaisir de revoir ces buts ! Je note que dans la plupart des cas, les vidéos ont été choisies dans la même langue que le buteur, signe que tout ça a été fait avec beaucoup de soin.

    Mon préféré est celui de Savicevic. C'est peut-être même mon préféré sur l'ensemble des finales (je suis plus lob que reprise de volée...)

  • Charterhouse11 le 30/01/2012 à 19h44
    C'est quand je revois le but de Zidane commenté en espagnol que je suis content de ne pas à suivre des matchs commentés en espagnol, justement.

  • leo le 30/01/2012 à 20h57
    Charterhouse11
    aujourd'hui à 19h44

    C'est quand je revois le but de Zidane commenté en espagnol que je suis content de ne pas à suivre des matchs commentés en espagnol, justement.
    ---

    En l'occurence, c'est le commentaire radio (de la Cadena SER) collé sur les images télé. Les commentateurs de télé espagnols sont en général assez sobres (sur les chaînes publiques en tout cas, sur la Sexta, ça se lâche un peu plus).

  • Mister Frisk le 31/01/2012 à 12h52
    Moi je kiffe ces commentaires de dingue. Je vous conseille un jour d'écouter un match argentin à la radio, un truc de fou.

    Et viva la madre que te pario Zidane ! (vive la mère qui t'a enfanté !)

  • Ousmane au ski le 01/02/2012 à 22h51
    En lisant le résumé du but de Villa, sur la phrase "ballon mal dégagé par Michael Carrick et Nani", mon cerveau a transformé cette phrase en "ballon mal dégagé par Michael Ciani".

    Est-ce grave docteur ?

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