Kevin Kohler, épisode 2.1 : Une prison dorée
Le groupe pro d\'un club de foot, c\'est un peu la jungle: difficile de se faire une vie sociale ou sexuelle quand on n\'est pas le mâle dominant. C\'est ce que Kevin K. raconte sur son blog.
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En théorie, comme chez plusieurs espèces animales, le mâle dominant d’une équipe de football dispose de l’accès exclusif aux femelles du groupe. Dans la pratique, pourtant, il n’hésite pas à partager ses partenaires avec ceux qu’il considère comme ses proches. Il arrive dès lors fréquemment que plusieurs mâles s’accouplent successivement avec la même femelle. Au PSG, cette personne s’appelle Mathilde Barbara et travaille comme attachée presse du club.
Mathilde sort de table avec Sakho, Erding, Tiéné, Edel, Camara, Bodmer et Chantôme. Ils forment le groupe Sakho, celui du Parrain. Armand, Douchez et Jallet, assis sur la table voisine, sont surnommé “Les papys”. Ils jouent aux cartes et quelquefois, comme des vieux, ils bavent - quand Mathilde passe devant eux, par exemple. Le groupe des Italiens comprend Pastore, Sirigu et Cissoko. Gameiro, Hoarau et Matuidi trainent souvent ensemble, particulièrement en équipe de France. Ménez est comme sur le terrain: présent dans chaque groupe sans vraiment l’être, à une position indéfinie. Il navigue d’un endroit à l’autre sans s’imposer, disparaît, réapparait, balance une vanne, marque un but, disparaît. Ménez, c’est un fuck friend: tu peux toujours compter sur lui mais tu ne sais jamais quand.
Il y a toujours un groupe de la mort. En début de semaine, encore, il comprenait Lugano et un préparateur physique. Nous sommes sans nouvelles du préparateur physique. (...)