En vous connectant, vous certifiez n'avoir jamais trompé votre club favori. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Suspens meurtrier au bout des quarts

Coupées du monde – Les États-Unis, seuls anciens vainqueurs en demi-finales: le grand ménage du week-end a profité aux challengers...
Auteur : CHR$ le 11 Juil 2011

 

Le tableau des quarts de finale, assez inattendu, avait été le résultat paradoxal d’un premier tour sans trop de surprise. Les matches auront confirmé cette impression avec une seule (grosse) surprise, mais qui marque un vrai renouvellement. Et encore, on est passé à quelques secondes – et à un but d’Abby Wambach au bout des arrêts de jeu de la prolongation contre le Brésil – de se passer en demi-finales de tous les anciens vainqueurs de la compétition: les Américaines ont ainsi failli rejoindre Norvégiennes et Allemandes dans le convoi des éliminées précoces.

wwc_quarts_1.jpg

Les États-Unis sont donc l’unique rescapé du trio d’ultra favoris (composé avec le Brésil et l'Allemagne), à l’issue d’un match qui aura valu plus pour son scénario (ouverture du score dès l’entame, retour des Brésiliennes qui prennent l’avantage en prolongation et égalisation tout à la fin), que par la qualité de jeu. Et bien sûr pour Marta, qui ne remportera pas encore de titre mondial cette fois-ci, mais qui a confirmé son statut de meilleure joueuse du monde, marquant les deux buts du Brésil et offrant des caviars gâchés par ses partenaires.


Bleues : une victoire logique plus qu'un exploit

Autre particularité de ces quarts de finales, qui confirme le resserrement des valeurs: trois des quatre équipes premières de poule ont été sorties (même si les deuxièmes qui sont passées ont toute lâché la première place lors de la dernière journée, étant déjà qualifiées). Seule la Suède a donc assumé son rang en battant assez facilement l’Australie qui était sans doute l’équipe la plus faible de ces quarts de finales. Sans faire de bruit, les partenaires de Lotta Schelin sont donc les seules à compter quatre victoires et peuvent viser le titre qui leur a échappé dans la prolongation en 2003.

wwc_quarts_2.jpg

On aura beau vendre la victoire de la France contre les vice-championnes d’Europe comme un exploit, c’est finalement un résultat parfaitement logique. Dans le jeu d’abord, nettement dominé par les Bleues (lire "Elles avaient rendez-vous le 9 juillet"). Mais aussi dans le statut réel des deux équipes: la place de finaliste de l’Angleterre il y a deux ans à l’Euro était au moins autant en trompe l’œil que le quart de finale de la France lors de la même compétition: sortie troisième de leur poule derrière la Suède et l’Italie, les Anglaises avait bénéficié d’un tableau ultra favorable avec la Finlande puis les Pays-Bas [1], avant de se faire pulvériser en finale par l’Allemagne. Ce qui permettait toutefois de mettre en exergue la principale qualité de l’Angleterre, sa capacité à tirer profit de toutes ses situations favorables et à ne jamais gâcher d’occasion. Cette qualité aura semblé en mesure de faire la différence jusqu’à la 88e minute, voire jusqu’au tir de Faye White.


L'Allemagne sans stars ni ressort

La vraie surprise est donc venue du match de l’Allemagne, et au poids de la surprise, elle en vaut bien trois ou quatre. Les Allemandes étaient doubles tenantes du titre, et évoluaient à domicile. Les Japonaises n’avaient pas réussi à remporter la Coupe d’Asie par manque de réalisme et elles sortaient d’un match contre l’Angleterre durant lequel elles avaient semblé au bout du rouleau.
Mais tout au long du match, les locales ont semblé totalement incapables de donner du rythme et de servir correctement Inka Grings. Bien sûr, avec ce résultat, Silvia Neid aura du mal à justifier la mise au ban(c) de Birgit Prinz – même si l'attaquante vedette avait semblé hors de forme lors des deux premiers matches –, ainsi que celle de Fatmire Bajramaj, qui aurait peut-être pu apporter un peu de variété au jeu allemand. Quand on se passe de deux des trois joueuses nommées pour le titre de meilleure joueuse du monde, il vaut mieux gagner.

Mercredi 13 juillet à 20h45, le stade de Francfort sera le théâtre de Japon-Suède. Ces deux équipes se sont rarement croisées (4 victoires de la Suède, 2 défaites et 2 nuls). Mais les victoires suédoises, dont deux en Coupe du monde (8-0 en 91 et 2-0 en 95), datent d’un autre temps, où le Japon n’était pas un prétendant au titre. En 2011, les deux équipes se sont rencontrées deux fois, une victoire 2-1 pour le Japon et un nul 1-1 à Bochum, quelques jours avant l’ouverture de la Coupe du monde.

France-États-Unis, ce sera pour mercredi à 18h00 à Mönchengladbach. Là, le bilan est simple : 13 matches, 12 victoires américaines et un seul 0-0, lors de l’avant dernière rencontre en 2006. Autant dire qu’une victoire française serait une grosse cote. Mais sur le début de compétition, ça ne semble pas impossible.

[1] Que les Bleues n’avaient certes pas réussi à battre au tour d’avant.

Réactions

  • Tonton Danijel le 11/07/2011 à 09h30
    Merci encore une fois pour le compte-rendu, CHR$. L'élimination de l'Allemagne est surtout une déception car, couplée avec les succès de la France et de la Suède, cela veut dire qu'on ne verra pas la F-Mannschaft au Jeux Olympiques. Un peu à l'image des handballeurs suédois ou des volleyeurs italiens dans les années 90s, les footballeuses allemandes dominent presque toutes leurs compétitions, mais échouent dans les quêtes olympiques.

    Quant au Brésil féminin, il semble autant maudit que leurs collègues masculins des années 70 et 80... En fait de Ronaldinha, Marta est plus partie pour être une Zica... Dommage pour elles car vu les autres surprises, cela aurait pu être leur année.

    Et mes excuses à Modeste pour avoir sous-estimé le Japon, à dire vrai j'imaginais mal les Allemandes ne pas aller au bout chez elle... Ceci dit vu la passion du foot féminin outre-Rhin, il est fort probable que cette désagréable surprise ne désemplisse pas les stades pour autant...

  • özil de flou le 11/07/2011 à 10h38
    Dans un monde où le journaliste sportif masculin fort en testostérone est par naturel misogyne (cf: la dernière note de Menes, honteuse), je suis heureux de pouvoir lire enfin des articles normaux sur le football féminin. (enfin, sur le football tout court)
    Merci les cahiers.

  • Radek Bejbl le 11/07/2011 à 12h06
    J'aime beaucoup l'article, et si vous pouviez corriger la faute d'orthographe du titre ce serait encore meilleur.

  • L_Erudit Voleur le 11/07/2011 à 14h57
    Tous devant nos écrans mercredi, c'est la meilleure promotion que nous pouvons leur faire.

  • la rédaction le 11/07/2011 à 17h07
    @Radek Bejbl
    Pas de faute dans le titre :
    lien (II)
    Mallarmé a introduit le mot sous cette orthographe en 1881. Il t'embrasse.

  • Radek Bejbl le 11/07/2011 à 17h19
    J'ai vérifié sur cnrtl avant de poster, mais je ne m'attendais pas à ce qu'on me la sorte. Enfin, sur horsjeu oui, pas sur les cahiers. Bien joué, gros bisous mal armé.

  • José-Mickaël le 11/07/2011 à 18h15
    L_Erudit Voleur
    lundi 11 juillet 2011 - 14h57
    > Tous devant nos écrans mercredi, c'est la meilleure promotion que nous pouvons leur faire.

    Et tous sur les Champs Élysées si ça se passe bien ! (Là ce serait la consécration.)

  • axgtd le 11/07/2011 à 18h47
    L_Erudit Voleur
    lundi 11 juillet 2011 - 14h57
    Tous devant nos écrans mercredi, c'est la meilleure promotion que nous pouvons leur faire.

    C'est ça qu'on appelle "la promotion canapé" ?

La revue des Cahiers du football