Puel, Aulas et Diakhaté dans un avion...
Les déboires de l'Olympique lyonnais, ses supporters préfèrent les prendre à la blague...
le 20 Juin 2011
Depuis que leur club ne gagne plus, les supporters de l'OL sont revenus parmi le commun des mortels pour goûter les joies de la dérision. La preuve avec ce "Cadavre exquis" improvisé sur le fil Gerland à la détente par Hamlet, Espinas, Charterhouse11, Torres pas du partir, lovren happiness, Gone n Rosette, Christ en Gourcuff, gurney, tramb, piOceLle.
Alors c'est Puel, Aulas et Diakhaté dans un avion...
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...qui prend feu de toutes parts et il n'y a que deux parachutes, dont un doré.
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Diakhaté essaie d'en attraper un mais le laisse passer et fauche le pilote dans la foulée.
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...aussitôt le commandant de bord, qui passait justement par là, expulse Diakhaté par le sas tandis qu'en douce des voyageurs mécontents taguent sur la coque de l'avion en plein vol "Puel, salot, on auras ta po".
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Aulas attrape l'un des parachutes, qu'il avait acheté 10 m€, le revend 7 m€ a un passager, et saute de l'avion avec une couverture en laine.
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Cris, qui était assis dans la section handicapés, aperçoit Puel au bord de la porte de l'avion, et le pousse dans le vide. Malheureusement, il se rompt sur l'action le dernier ligament intact de son genou gauche.
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Entre temps, avant de sauter de l'avion, Aulas avait intronisé comme nouveau commandant de bord le stewart en chef, ancien passager fréquent et loyal, revenu récemment dans la compagnie aérienne comme stewart en chef.
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Qui, après un laps d'hésitation – parce que quand même être stewart en chef c'est la classe: pas trop de stress et les hôtesses en sont folles –, décident de relever le défi. Enfin, de redresser l'avion.
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Le problème, c'est qu'en prévision des indemnités de crash de son entraîneur, Aulas a vendu un réacteur Bastos et les trains d'atterrissage de la marque Toulalan.
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Du coup, le nouveau pilote/ex-stewart doit poser l'avion avec des pièces de rechange de la marque Kolodziejczak, sur le tarmac de OL Land Airport qui n'est d'ailleurs pas construit pour le moment.
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Il pourra toutefois compter, pendant l'atterrissage, sur l'assistance du personnel de bord, notamment la vieille hôtesse de l'air périmée Lacombe, qui lui fournira une aide au pilotage automatique. Bon, en même temps, le pilotage automatique, il a dix ans, et ça fait trois ans qu'il fonctionne plus.
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En toute discrétion, Yoann Gourcuff tente de prendre les choses en main côté technique. Il essaie de ralentir la chute de l'avion, mais finit par faire tout le contraire. Après quatorze touches de manche à balai stériles, il est remplacé par Jérémy Pied. Yoann retourne s'assoir, appelle son père et lui confie, d'un air satisfait: "Papa, pour la première fois depuis 2009, j'ai accéléré le jeu!"
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BOUM. L'équipage arrive alors devant les portes du paradis, où San Hugo Lloris en personne, les accueille par une bordée d'injures.
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Devant le caractère très pointilleux de leurs nouveaux hôtes, Bernard Lacombe s'en prend vertement à saint Pierre, prenant à témoin Richard Bénédetti, à base de "Ah ces saints Richard, c'est pas possible... c'est pas possible".
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Reconnaissant un joueur de la grande époque des Verts, saint Étienne se pointe et lance le sujet des poteaux carrés à saint Pierre, mais il doit repartir, chassé par le fantôme de la PSone lancé par JMA.
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Arrive à ce moment-là Dieu en personne, l'air un peu coincé tel un abricot dans un taxi à Cherbourg. Aussitôt, Bernard Lacombe et Jean-Michel Aulas se précipitent comme un seul homme pour lui demander:
- "Dis, dis, Monsieur Dieu, c'est quand que l'OL va gagner la Ligue des Champions?"
- "Mes pauvres amis, cela n'arrivera pas de votre vivant..."
Arrive alors Jean-Michel Larqué qui en profite pour poser lui aussi une question:
- "Mais dites-moi Monsieur le Dieu-là, vous êtes en direct sur RMC, dites moi quand Saint-Étienne sera-t-il champion de France de nouveau?"
- "Ouh là, mon pauvre ami, ce ne sera pas de mon vivant..."