Si vous saisissez votre mot de passe PUIS votre e-mail, vous aurez la confirmation que ça n'a aucun effet particulier. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Les 11 types de la 28e journée

Invité : les3points - Les Cahiers accueillent les "11 types" des essentiels 3Points: une compo ultime pour chaque journée de championnat.
Auteur : Les3points.com le 24 Mars 2011

 

banniere_les3points.jpg

C'est le printemps: le sprint final, le Clasico, des buts comme en Bundesliga. Le changement de saison a été fatal aux ambitions du PSG, même si Greg Coupet est sorti de son hibernation. Lille a enfin un buteur et ce dernier a multiplié par 19 le total de la saison 2009 de Fauvergue. Le Rocher lui vacille, Monaco est officiellement en instance de relégation. Du coup, c'est l'affluence moyenne de Ligue 1 qui se prend à rêver. Rennes s'accroche, même avec un expulsé. Caen ne perdra pas deux fois contre Arles-Avignon. Dommage, on aurait pu se marrer. Lens cartonne Montpellier dans la Languedoc, la police cherche un sac dans le jardin de René Girard. Et tout ça sans nuage radioactif, s'il vous plaît. 

11types_j28.jpg

Gardien

Mickaël Landreau (Lille)
landreau.png 12 Mai 2001, Mickaël Landreau, 22 ans à peine, est sacré champion de France avec le regretté FC Nantes Atlantique († 2007, RIP). Landreau était alors le rempart rigolard d'une équipe joueuse et animée par l'esprit de Saint-Coco Saudeau, priez pour nous. 12 mai 2011, Mickaël Landreau, 32 ans bien tassés, champion de France, le LOSC, équipe joyeuse, Saint Michel Seydoux Keita plutôt que Kita, tout ça... Landreau ou le mec qui vous met par terre un aphorisme malicieux de Cocteau ("La mode? C'est ce qui se démode!") pour le remettre au goût du jour: la mode, c'est ce qui se revient à la mode. 


Défenseurs

Garry Bocaly (Montpellier)

bocaly.png Garry aurait pu sauver l'honneur de son équipe et sa prestation à lui d'un tir rageur de fin de partie. Pourtant, sa jolie montée en solitaire qui fait but devrait rester pour longtemps aux oubliettes. La faute à ce match dont tout le monde semble s'être foutu, à commencer par Loulou Nicollin qui a applaudi son équipe après quatre buts encaissés, un kick manchette de Spahic qui laisse Jema sur le carreau et 90 minutes de naufrage intégral. Pourquoi? "Pour emmerder Lille!" Même trépassé, Georges Frêche continue de pourrir les projets de Martine Aubry.  

Gaby Heinze (Olympique de Marseille)
heinze.png
Alors qu'on le pensait plus proche que jamais de la petite mort du footballeur, la retraite, après une série de prestations poussives sur le coté gauche, l'Argentin a réussi l'examen de la grande rédemption avec mention en reprenant du service dans l'axe. Même si le physique a disparu depuis quelques temps déjà, sa grinta - comme ils disent dans les spécialistes Europe - fait le bonheur des grandes soirées en 3D au Vélodrome. Même sans lunettes qui servent aussi à mater les éclipses - comprendre, les matchs avec Charles Kaboré -, son coup de botte magique et sa solide prestation à l'arrière contre son ancien club méritaient bien un passage parmi les 11 types du jour.

Jean-Armel Kana-Biyik (Stade Rennais)
kanabiyik.png
En Ligue 1, les grands attaquants n’existent pas. La preuve, le meilleur d’entre eux en ce moment, Moussa Sow, a filé l’été dernier en direction de Lille pour zéro euro, zéro centime. Et on ne parle pas de l’une des armadas les mieux pourvues sur le plan offensif, le PSG, contrainte de filer les clés de l’attaque à Sylvain Armand. En fait, la L1 a compris depuis bien longtemps qu’elle ne pèserait pas bien lourd dans le registre offensif face aux autres championnats européens. On jouera toujours mieux en Liga et on marquera toujours plus en Bundesliga. Du coup, plutôt que de souffrir de cette comparaison, la Ligue 1 a décidé d’être un autre genre de meilleur championnat du monde : en défense. Il semblerait d'ailleurs que ce choix soit en train de payer à force de découvrir chaque semaine un nouveau joueur qui se pique de révolutionner l’art de défendre. Et plutôt bien. Parmi les futurs génies du genre, on a été impressionné cette fois par la performance de Jean-Armel Kana-Biyik. Ce type n’a que 21 ans et il a déjà tout : physique qui fait mal, relance posée et vitesse bluffante pour sa carrure de pivot. Il a même un nom qui évoque tout à fait la Bretagne d'hier et d'aujourd'hui, la Bretagne éternelle, celle des punks, des chiens, des dreads et du papier Odet-Cascadec-Bolloré. 

Taye Taïwo (Olympique de Marseille)

taiwo.png
Si Deschamps s'est passé de l'ami Taye, c'est peut-être pour lui faire payer sa non-prolongation de contrat. En attendant, la différence est criante avec l'Argentin grabatère. Taiwo mérite donc largement sa place pour avoir réussi à contenir un Giuly sur courant alternatif depuis quelques mois. On n'oubliera pas non plus cette interview d'avant-match sur Canal + qui fera rêver les petits quand ils taperont "Taiwo" sur le site de l'INA, grand moment de n'importe quoi pendant lequel les équipes du CFC ont cru bon devoir rivaliser avec celles d'Enquêtes exclusives en sous-titrant toute l'interview de Taye - qui s'exprimait pourtant en français -, des fois qu'on n'aurait pas compris qu'il était Africain et donc un peu sans-papier. 


Milieux


Clément Chantôme (Paris Saint-Germain)
chantome.png
Si Pierre Ménès lui a décerné la note de 7, c'est que l'éternel espoir parisien a été bon dans un PSG au fond de jeu agonisant. Comme on ne veut pas passer pour une bande d'Olivier Rouyer en puissance, on a décidé de lui envoyer du Pirlo du futur, du Pedretti hype, du Digard qui remet le paquet. La rédaction de les3points.com tient à présenter ses excuses aux fans hardcore de Benoît Pedretti et de Didier Digard pour cette comparaison exagérée des talents de leurs champions avec ceux de l'éternel espoir parisien, Clément Chantome. 

Miralem Pjanic (Lyon)
pjanic.png
On a souvent dit de Miralem Pjanic qu’il ne pesait pas lourd, que c'était même à cause de ça que sa carrière était en train de piétiner à Lyon. On confirme, Pjanic ne pèse pas lourd rapport aux 22 millions lâchés par Aulas pour confier l’animation du milieu à Yoann Gourcuff. Si bien qu'après six mois passés à voir le jeu du Breton se dissoudre, Puel s'est décidé à rappeler Pjanic pour remettre le collectif lyonnais dans le bon sens et tirer les coups de pied arrêtés que Gourcuff envoie inlassablement au premier poteau - aka Jérémy Toulalan. Dans ce match face à des Rennais au physique a priori trop féroce pour sa catégorie poids plume, le Bosniaque a su éviter les coups qui pleuvent à force de déviations brillantes et de passes inspirées, le tout en premier intention et sans contrôle. Le contraste a même pu apparaître saisissant entre ces phases brouillonnes où Gourcuff était à la manœuvre et celles limpides et joyeuses quand Miré entrait dans le jeu. Il y a deux ans, on nous apprenait que Pjanic pouvait être une sorte d’"Iniesta si la L1 le voulait bien" (Simon Capelli-Welter, groupie du Pjanic pour So Foot). Aujourd’hui, on se demande si ceux qui s’y sont pas opposés le plus ardemment ne sont pas en réalité Aulas et Puel.

Yohan Mollo (Caen)

mollo.png
Sur la carte fantôme du rock à la franche touche, la Côte d’Azur n’existe pas – sauf à penser que porter une banane de forban et hululer un twist à Saint-Tropez suffise à faire illusion. Du coup, Yohan Mollo est parti troquer son destin de cagole cristianoronaldesque pour cougars sudistes grillées aux UV contre un destin de rockeur, un vrai, précisément là où a toujours battu le cœur du rock’n’roll français: en Normandie. Problème, il a choisi la seule ville de la région où l’on préfère les tripes en sauce aux riffs enragés - suffit d'avoir vu la transformation physique de Franck Dumas ces trois dernières saisons pour s'en convaincre. Pas grave. Loin de Rouen et de ses Dogs, loin du Havre et de son père ordonnateur de la critique rock des origines (Philippe Garnier), Mollo a replacé Caen sur la carte du rock normand. Après une première montée de sève trash face à Monaco («Et j’emmerde tout le monde!»), il a réussi une seconde sortie digne des plus grands. Un coup franc lumineux qui sauve un peu plus la peau des Malherbistes en L1, avant ce caprice de diva qui convainc son manager de le sortir en plein match pour le laisser son tour d'honneur, à poil, sous les cris d’une poignée de groupies complètement hystériques. De mémoire, on n’avait pas vu pareille performance depuis Jérôme «Johnny» Rothen un jour au Parc et Philippe Candeloro  tous les ans au Trophée Lalique. Ce qui situe le niveau du garçon.


Attaquants


Ireneusz Jelen (Auxerre)
jelen.png
Entre blessures et envie de transfert, Jelen s'égara. Il revient au bon moment pour réendosser le costume de l'éternel sauveur de l'AJ Auxerre. Un doublé plus tard, la menace de la rélégation est une nouvelle fois reportée à plus tard pour les hommes de Jeannot Fernandez. Résultat, la chanson de Francis Jelen à mourir reste n°1 des slows au Macumba d'Auxerre.

Gervinho (Lille)
gervinho.png
Dans la course au Gervais d'Or, le président lensois pensait avoir fait le plus dur dans la semaine: confiance aveugle contre vents et marées en son équipe qui venait pourtant de prendre un but de Santander et de subir un démontage en règle par les Loulou's Boys. Son unique challenger, Gervais Yao Kouassi, ne s'est pas laissé démonter par la performance, décidant de frapper un grand coup dès le lendemain avec un but et une passe déc' qui donnent une avance quasi décisive aux Lillois. Du fin fond des poubelles à la voie lactée, le "Gervico" est surtout une très bonne raison de regarder la Ligue 1.

Frederico Santander (Toulouse)
santander.png
Dans le 4-6-0 casanoviste, il manquait la pièce manquante. Lent et techniquement suspect, Federico Santander est un dur au mal, un buffle taclant tout ce qui bouge dans l'espoir de récupérer un ballon exploitable. De toute évidence, le juvénile Paraguayen est un milieu défensif qu'on a reconverti en attaquant. The right man at the right place du Capitole. Tremblez, défenses européennes... Pierre Bachelet is back !


C'est le moment de regretter de ne pas avoir connu les3points plus tôt:
Hall of Shame : Equipe de France 2000-2010
Antonin Maurisson - Est-ce donc ça la France qui descend du bus ?
banniere_les3points.jpg

 

Réactions

  • Hydresec le 25/03/2011 à 08h25
    Quitte à citer un rocker du Havre, Little Bob, hein.
    Et puis Thierry Roland l'a répété 100 fois : bosnien.

  • Marius T le 25/03/2011 à 08h45
    ??!!??

  • le Bleu le 25/03/2011 à 09h47
    "De toute évidence, le juvénile Paraguayen est un milieu défensif qu'on a reconverti en attaquant."

    Le voilà le successeur de Brandao. Dites donc, avec Mbengue, Capoue, Cetto, Tabanou et Sissokho, ils vont bien se faire piller les Toulousains. Ou pas.

    Sinon: grabataire.

  • buckaroo le 25/03/2011 à 09h58
    Quitte à citer un rocker du Havre, Little Bob, hein.
    -----
    Ou mieux : Fixed Up.

  • loulou N le 25/03/2011 à 10h14
    bocaly dans le 11 .....
    c'est moche de se moquer

  • arnaldo01 le 25/03/2011 à 10h45
    le Bleu
    vendredi 25 mars 2011 - 09h47
    "De toute évidence, le juvénile Paraguayen est un milieu défensif qu'on a reconverti en attaquant."

    Le voilà le successeur de Brandao. Dites donc, avec Mbengue, Capoue, Cetto, Tabanou et Sissokho, ils vont bien se faire piller les Toulousains. Ou pas.
    ___

    15 Millions !
    Chacun !

  • Marius T le 26/03/2011 à 09h25
    Il y a un message bizarre, je n'ai pas accès à l'article !!!

  • sansai le 26/03/2011 à 13h40
    Jelen s'égara. Et j'avalai mon café de travers. Merci.

La revue des Cahiers du football