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Le Lay résout l'équation du football

À lire sur Une balle dans le pied: le président du Stade rennais a énoncé un théorème qui établit le nombre de millions d'euros par but marqué nécessaire pour être champion. Ça se discute.
Auteur : Jérôme Latta le 24 Fev 2011

 

Cette déclaration, qui est passée un peu inaperçue lorsqu'elle a été rapportée dans L'Express du 5 janvier, nous avait échappé en dépit de sa portée scientifique et historique. Il n'a en effet fallu à Patrick Le Lay que neuf mois de présidence du Stade Rennais – le temps d'une gestation – pour résoudre l'équation économico-sportive du football. On pouvait légitiment attendre de l'ex-patron de TF1 qu'il sache rendre simple des phénomènes complexes par la grâce d'une vision teintée de libéralisme décomplexé, mais sa formule force tout de même l'admiration.

"L'économie du football est d'une simplicité biblique. Pour être champion de France, il faut que l'entreprise de spectacle que vous dirigez tienne simplement sa part de marché. C'est-à-dire marque entre 68 et 75 buts par saison. À raison d'un investissement d'un million d'euros par but, vous êtes condamné, pour demeurer leader du championnat en fin de parcours, à disposer d'un budget annuel avoisinant 70 millions d'euros. Ce qui est le cas de Marseille ou de Lyon. Avec mes 50 millions d'euros de budget, je sais ainsi où je serai à la fin de la saison."
(...)

La suite sur
une_balle_dans_le_pied.jpg

Réactions

  • LLBB1975 le 24/02/2011 à 10h57
    Cette déclaration de Le Lay me rappelle la pub que l'on voit actuellement pour un jambon.

    Le Lay, Dassier : on se trouve avec des dirigeants qui, au mieux, ne comprennent rien au foot ou au pire ne l'aiment pas. Ils essaient de suivre la voie tracée par Aulas en oubliant le temps qu'Aulas a pris pour construire son club.


  • Tonton Danijel le 24/02/2011 à 11h18
    Patrick Le Lay est quelqu'un de très intelligent et de très cynique. Quand il déclare que "L'objectif principal de son métier (de dirigeant de TF1), c'est d'offrir du temps de cerveau disponible à Coca-Cola", cela résume parfaitement le personnage.

    Avec Charles Villeneuve et Jean-Claude Dassier, on voit d'ailleurs des spécialistes du lavage de cerveaux à la direction de clubs, pour faire du business... De toutes façons, comme disait Jean Bouise aka le président Sivardière, diriger un club de foot, c'est "J'entretiens 11 imbéciles pour en calmer 800 autres".

  • PiMP my Vahid le 24/02/2011 à 12h44
    "Plus personne ne conteste que les clubs sont des entreprises, mais d’évidence elles restent des entreprises très différentes des autres. Ainsi, malgré cette corrélation de plus en plus étroite entre les performances sportives et le niveau des ressources économiques, le facteur sportif n’a pas encore été annihilé. Un projet sportif intelligent, un recrutement judicieux, une formation efficace, une gouvernance saine permettent de déjouer efficacement le seul déterminisme économique."
    --------------------
    Permettez moi le snobisme de commenter ici plutôt que sur le blog, j'ai trop peut des usurpateurs d'identité qui y sévissent ...

    Bref, les caractéristiques sensées ici distinguer le club du football d'une vulgaire entreprise me paraissent au contraire être les dénominateurs communs de n'importe quelle entreprise. Il me semble qu'il s'agisse de vendre des sacs à aspirateur comme de monter le nouveau google, l'argent investi n'épargne pas (totalement) d'avoir "un projet intelligent, un recrutement judicieux, une formation efficace et une gouvernance saine".

    Bref, le club est une entreprise comme les autres.
    Mais il n'y aucune raison valable d'accepter cette vérité.

  • PiMP my Vahid le 24/02/2011 à 12h44
    *trop peur*

  • nima le 24/02/2011 à 15h39
    Je suis d'accord aussi pour dire que ces caractéristiques sont communes à de nombreuses entreprises, notamment les meilleures de leurs secteurs qui ont toutes un projet intelligent (une stratégie claire et compréhensible), un recrutement judicieux (elles attirent les diplomés issus des "meilleurs écoles ou universités" et n'hésitent pas mettre le paquet pour recruter les meilleurs professionnels expérimentés, une formation efficace (les meilleurs consacrent toujours à la formation un % de leur masse salariale supérieur à ceux qui les suivent), quand à la gouverance saine....

    Cela dit, je vois quelques caractéristiques que je trouve moins communes : le pourcentage de la masse salariale dans le total des charges du club. 47% + 13 % de charges cela fait 60% consacré à la rémunération des masses laborieuses.
    On peut aussi ajouter 13 de dotation sur les indemnités de mutation (qui sont des charges liées au personnel) on a presque les 3/4 des charges qui sont liées au personnel.
    Source UCPF : lien

    Autre particularité, le fait que l'actif principal, sur lequel on investit fortement dans les transfert, soit le joueur, c'est à dire le salarié qui assure la production - ici du produit fini spectacle. (N'étant pas spécialiste du secteur j'ignore comment ces coûts -les transferts- sont enregistrés dans le bilan des club et si les montants d'indemnités de transfert sont inscrits au bilan, s'ils sont amortissables et si éventuellement ils sont dépréciés en fonction de l'état de forme du joueur ou de ses performances)

    Pour moi ce sont des caractéristiques assez remarquables et originales.

  • nima le 24/02/2011 à 15h40
    Désolé j'aurais du me relire plus attentivement, j'ai oublié une parenthèse et un % après 13 et surement bien d'autres choses encore

  • Fugazi le 24/02/2011 à 21h45
    D'accord avec l'article mais je ne sais pas si une déclaration ouvertement provocatrice mérite autant d'être relevée.

  • Tricky le 25/02/2011 à 11h48
    nima
    jeudi 24 février 2011 - 15h39
    les indemnités de mutation (qui sont des charges liées au personnel)
    ----------
    Aucune idée de la réponse, mais c'est avéré, ça ? Parce que j'avais bien dans l'idée que tu payais une prestation externe, non ?

    (mais je peux dire une connerie)

  • nima le 25/02/2011 à 12h20
    Je ne suis pas trop sur, mais j'imagine que ce sont les indemnités de transfert.
    Dans le tableau ici lien
    ils ont appelé cela dotation aux amortissement des indemnités de mutation. Cela semble dire que le coût des transfert est donc passé au bilan de l'entreprise pour être amortissable, c'est à dire réparti sur plusieurs années.
    Mais cela m'étonne un peu, et comme je ne suis pas spécialiste je peux me tromper.
    En tous cas, d'après ce tableau on a plus de 70 des charges des clubs qui sont relatives au personnel, soit en salaires directs, en charges sociales ou en ce qu'on pourrait appeler des frais de recrutement...


    Bon moi je pense qu'il faut instaurer un salary cap (mais est-ce que c'est ça le fair play financier, j'en sais rien?) et faire quelque chose pour réguler les indemnités de transfert, surtout la part touchée par les agents (dont les intentions ne sont pas toujours les meilleures, et pas toujours l'intérêt du joueur, qu'il soit sportif -l'intérêt- ou financier à long terme.), mais sans pénaliser les clubs qui investissent dans la formation (c'est pour ça qu'il me paraît difficile de supprimer les indemnités de transfert et de dire qu'un joueur doit aller au bout de son contrat).


  • nima le 25/02/2011 à 12h21
    70% sorry

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