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Top 10 : les disparus avant l'heure

Cette fois, le top n'a rien de drôle: hommage à ces footballeurs qui n'ont pas joué le match jusqu'au bout.
Auteur : Ligue Huns le 28 Jan 2011

 

1. Marc-Vivien Foé, le coup de foudre dans le rond central

top10_morts_1_foe.jpgFoé rejoint l’Hexagone en 1994, en provenance de Yaoundé. Avec le RC Lens jusqu'à janvier 1999, il sera champion de France en 1998, avant de rejoindre West Ham au mercato d’hiver. Il revient un an et demi plus tard, à l’Olympique lyonnais et remporte la Coupe de la Ligue 2001 et le championnat de France 2002. Il est prêté la saison suivante à Manchester City, son dernier club. Ce milieu défensif était un pilier de l’équipe du Cameroun qu’il fréquente dès 1993. Sa 64e sélection sera la dernière: il décède lors de la Coupe des Confédérations 2003 sur le pelouse de Gerland, qu’il foulait régulièrement quelques années plus tôt. À la 72e minute de la demi-finale opposant le Cameroun à la Turquie, il s’écroule au centre du terrain, les yeux révulsés. Il meurt trente minutes plus tard d’une attaque cardiaque, à vingt-huit ans.



2. Antonio Puerta, la disparition en plein vol

top10_morts_2_puerta.jpgVoici la mort la plus précoce de cette liste: celle d'Antonio Puerta, à vingt-deux ans. Elle survient le 28 août 2007 alors que le jeune Espagnol était en pleine ascension. Moins d’un an plus tôt, il est appelé pour la première fois en équipe nationale par Luis Aragonès. Ce sera sa seule sélection, qui en appelait pourtant d’autres. Puerta sortait en effet d’une double victoire en Coupe UEFA avec le FC Séville, le seul club qu’il ait connu. Le latéral gauche décède après plusieurs arrêts cardiaques consécutifs, dont le premier se déclenche en plein match contre Getafe.



3. Andrès Escobar, la balle dans la tête

top10_morts_3_escobar.jpgDans le football colombien, un but contre son camp peut entrainer la mort. Escobar en est le témoin malheureux. Ce défenseur est en pleine ascension lorsqu’arrive la World Cup 1994, au point que le grand AC Milan est prêt à l’engager. Lors du deuxième match qui oppose sa sélection à l’organisateur de la compétition, les États-Unis, il ouvre malencontreusement le score en trompant son propre gardien. La Colombie est battue 2-1 lors du match, et n’arrivera pas à passer le premier tour.
Dix jours après ce csc, le 2 juillet 1994, Escobar est abattu sur le parking du bar El Indio dans la banlieue de Medellin. Le meurtrier, Humberto Muñoz Castro, lui tire douze balles, chacune accompagné d’un "gol". Andrès avait vingt-sept ans. Castro est condamné à quarante-trois ans de prison. Il sera libéré après seulement onze années derrière les barreaux, pour bonne conduite.



4. Peter Dubovsky, le saut de l'ange

top10_morts_4_dubovsky.jpgEn perdant Dubovsky, la Slovaquie a perdu l’un de ses meilleurs éléments au cours de la période suivant la séparation d'avec la République Tchèque, dont elle eut du mal à se relever. Il avait été un des rares Slovaques à être régulièrement appelé avec la Tchécoslovaquie et aura joué 47 rencontres pour 18 buts avec les deux sélections. Après un début de carrière prometteur, il est recruté par le Real Madrid en 1993, mais ne parvient pas s’imposer chez les Merengues. Après deux saisons à seulement 2 buts en 31 matches, il rebondit au Real Oviedo où il évoluera jusqu’à sa mort en 2000. Sa vie prend fin à 28 ans lors de vacances en Thaïlande, après un saut de dix mètres achevé sur un rocher.



5. Robert Enke, le déraillement

top10_morts_5_enke.jpgC’est l’histoire tragique d’un dépressif. Après une bonne saison 1998-1999 dans les cages de Mönchengladbach, Enke rejoint le Benfica, mais les résultats du club ne sont pas au rendez-vous. Il cire la saison suivante le banc du FC Barcelone, puis est prêté à Fenerbahçe et Tenerife, où son statut évolue peu. Il rentre en Allemagne, à Hanovre, en 2004. Là, il devient enfin titulaire et est régulièrement appelé avec la Nationalmannschaft, dont il devient même le titulaire après l’Euro 2008. Il est destiné à garder les cages de l’Allemagne pour le Mondial 2010. Mais la dépression qui le mine depuis 2004 prend le dessus, paradoxalement au moment où sa carrière décolle, et il se suicide le 10 novembre 2009, à trente-deux ans, en se jetant sous un train de la banlieue de Hanovre.



6. Omar Sahnoun, le retour fatal

top10_morts_6_sahnoun.jpgNé à Guerrouma en Algérie en 1955 dans une famille de Harkis qui rejoint la France en 1962, Omar Sahnoun grandit à Beauvais et y effectue sa formation. Recruté par le FC Nantes en 1972, il travaille avec Coco Suaudeau dans l'équipe réserve avant d'accéder au groupe professionnel. C'est un joueur technique et polyvalent, presque trop: alternativement libéro, stoppeur, milieu défensif gauche et droit et meneur de jeu, cette qualité freine sa progression... sans l'empêcher de devenir champion de France 1977 et international. À la fin de cette même année, il est victime d'une crise cardiaque qui l'oblige à interrompre sa carrière durant cinq mois. Déclaré guéri, il fait son retour en 1979 chez les ambitieux Girondins de Claude Bez. À quelques semaines de la naissance de son premier enfant (Nicolas, qui fera une carrière professionnelle débutée à Bordeaux), il est victime d'un deuxième infarctus, fatal celui-ci, lors d'un entraînement.



7. Michael Klein

top10_morts_7_klein.jpgCe latéral gauche restera l’un des meilleurs défenseurs roumains de l'histoire, qui a effectué l’essentiel de sa carrière au Corvinul Hunedoara. En 1988 et 1989, il fait un court passage au Dinamo Bucarest, avant de rejoindre le Bayer Uerdingen, modeste club de Bundesliga, après la chute du mur de Berlin. Présent à l’Euro 1984 et la Coupe du monde 1990 avec la Roumanie, il est contemporain de Mircea Rednic dans l’arrière-garde roumaine, de Silviu Lung dans les buts et de Gheorghe Hagi au poste de meneur, et connaîtra les débuts de Petrescu et Popescu. Il meurt d’une attaque cardiaque le 2 février 1993 lors d’un entraînement avec Uerdingen, à l'âge de trente-trois ans.



8. Miklos Feher, l'ascension directe

top10_morts_8_feher.jpgAprès de très bons débuts au Györi ETO (Il est élu meilleur jeune du championnat hongrois en 1997), Miklos Feher rejoint le Portugal, qui sera sa terre d’accueil jusqu’à la fin de sa vie. Mais ses débuts sont difficiles. Il signe au FC Porto en 1998 sans y disputer plus de dix matches avec l’équipe première, avant d'être prêté à Salgueiros puis à Braga pour gagner du temps de jeu. En 2002 il signe chez le rival Benfica. Il en est à 7 buts en 29 matches lorsqu’il décède, le 25 janvier 2004, en plein match sur le terrain de Guimarães. Il avait vingt-quatre ans et était devenu un joueur important de l’équipe de Hongrie (25 matchs, 7 buts).



9. David Di Tommaso, l'Espoir qui a vécu

top10_morts_9_ditommaso.jpgFormé à l’AS Monaco, David Di Tommaso connaît une entame de carrière compiquée en Ligue 1, du côté du Rocher. En manque de temps de jeu, il rejoint Sedan en janvier 2001, où il devient titulaire et retient l'attention de Raymond Domenech qui le sélectionne pour l’Euro Espoir en 2002, au terme duquel la France est finaliste. Un après la descente des Ardennais en Ligue 2, il rejoint le FC Utrecht et le championnat néerlandais en 2004. Titulaire indiscutable, il dispute 44 matches et participe à la Coupe UEFA 2004/05. Il est découvert mort par sa femme à leur domicile de De Meern, le 1er décembre 2005. Âgé de vingt-six ans, il vient de succomber à un arrêt cardiaque.



10. Luc Borrelli, l'âme du vestiaire

top10_morts_10_borrelli.jpgLe natif de Marseille fait ses classes dans le club de l’ASPTT de la ville phocéenne. Toulon, club de première division à l’époque, le recrute à l’été 1986. Il y sera la doublure de Jean-Pierre Motter pendant deux ans puis de Joseph-Antoine Bell pendant un an avant de prendre la place de numéro 1. À la descente du club en 1993, il rejoint le PSG comme second de Bernard Lama. Après seulement quatre matches de championnat en deux ans, il rejoint Caen en Ligue 2 et participe à la remontée du club la première saison, puis à la redescente la suivante. Il restera en Normandie encore un an avant de rejoindre à nouveau un banc de touche de Ligue 1, celui de Lyon. Il meurt le 3 février 1999 sans avoir joué une seule rencontre pour les Olympiens: un accident de voiture met un terme à ses trente-trois années d'existence.


Hors classement / 1 : les 8 joueurs de Manchester United morts dans le crash aérien le 6 février 1958. Geoff Bent (25 ans), Roger Byrne (28 ans), Eddie Colman (21 ans), Duncan Edwards (21 ans), Mark Jones (24 ans), David Pegg (22 ans), Tommy Taylor (26 ans), Billy Whelan (22 ans).

Hors classement / 2 : Matthias Sindelar, le "Mozart du Football", star du football autrichien de l’entre deux-guerres, qui refusa l’Anschluss de 1938 et le nazisme. Plusieurs mois plus tard, il sera retrouvé mort en 1939 à trente-six ans après une intoxication au monoxyde carbone, due à un accident selon la thèse officielle, à la Gestapo selon la thèse officieuse.

Réactions

  • Manx Martin le 28/01/2011 à 01h48
    Hors classement 3 : les 18 joueurs du Torino, dont Mazzola, morts à Superga dans l'accident de leur avion en 1949...

  • Zof le dernier Dino le 28/01/2011 à 05h16
    Je ne suis vraiment, mais alors vraiment pas fan des "hommages" posthumes.
    Alors une compilation, franchement...
    Rendre hommage à une figure publique quand elle meurt : ok, bien entendu.
    Faire un best-of des morts les plus marquantes des quelques dernières années ?... Pas classe. Super pas classe.

  • Cyril Gignac le 28/01/2011 à 07h30
    Il manque ce joueur de l'Espanyol Barcelone à qui Andrès Iniesta a rendu hommage en finale de la coupe du monde non ?

  • Marius T le 28/01/2011 à 08h13
    Il manque aussi André Pierre Gignac.......

  • FPZ le 28/01/2011 à 08h36
    (L'excellent Daniel Jarque)
    (et Frédéric Johansen...)

  • Monsieur Jo le 28/01/2011 à 08h38
    Michel N'Gom aurait pu figurer également.

  • nikoselstokos le 28/01/2011 à 08h56
    Le coup du "déraillement" pour Enke qui a fini sous un train... Hum !

  • le petit prince le 28/01/2011 à 08h58
    Zof, ces joueurs se sont crevés à offrir un top 10 à mourir de rire, et toi tu fais ton... bêcheur.

    L'hommage à Daniel Jarque, c'était juste parce qu'Iniesta avait fait le pari qu'il se ferait applaudir par les ennemis jurés de l'Espanyol. Il a donc commencé par buter discretos le Dani. Il ne restait plus qu'à marquer un but en finale de coupe du monde en n'oubliant pas son t-shirt. Et dire que vous vouliez lui donner le ballon d'Or, à cette raclure.

    Y'a une liste des gens morts en carrière ici :
    lien
    Pour le soccer c'est en bas, la liste la plus longue. Si vous mettez la page en "français" (choix en haut), les strikers deviendront "butée", ce qui est tout à fait de circonstance.

    Ici c'est les joueurs morts sur le terrain :
    lien

    Tout cela est tiré de :
    lien
    lien
    où l'on apprend qu'un joueur croate est mort sur le terrain l'an dernier et que l'arbitre lui a mis un carton jaune pour simulation ! Et le joueur n'a pas protesté !

  • Alexis le 28/01/2011 à 09h09
    Se foutre de la tronche de joueurs par wagons de 10 en les classant parmi les pires de leurs clubs/pays/génération, etc... ça ne choque personne (et encore heureux d'ailleurs), mais rappeler la mémoire, avec une belle dignité et surtout beaucoup de sobriété je trouve, de certains qui sont décédés en pleine carrière et souvent dans l'exercice du foot (ce qui n'a rien d'anodin) appelle des réactions outragées... Etrange tout de même ce que la mort peut provoquer, comme réaction, comme si ele était honteuse...

  • Kasti le 28/01/2011 à 09h53
    Pour moi, le seul problème de la liste est le fait de mettre un numéro. Pourquoi Foe en 1, Escobar en 3... ?


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